15. ROBERT LEFEVRE (Bayeux 1755 – Paris 1830) Portrait du Duc d’Orléans, Philippe Egalité Toile ovale 65 x 53,5 cm Signé et daté en bas à gauche Lefèvre / 1791 Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (de 1785 à 1790), dit Philippe Égalité après1792, nait au château de Saint-Cloud le 13 avril 1747 et est mort guillotiné à Paris le 6 novembre 1793. Il est le père du roi des Français Louis Philippe Ier. Il participe à la fronde parlementaire de 1771-1772. En 1778, il sollicite la charge de grand amiral, et le refus de Louis XVI contribue à faire de lui un adversaire de la cour. Lors de l’assemblée des notables de 1787, il pousse les parlementaires à refuser l’enregistrement des édits fiscaux et se voit exiler à Villers-Cotterêts. Il affecte de se mêler au tiers état lors de l’ouverture du 4 mai 1789, critique le vote par ordre et fait du Palais-Royal, qui lui appartient un centre d’agitation. Après les journées d’octobre 1789, il est écarté par le roi qui l’envoie en mission à Londres. La rupture avec la famille royale achève de jeter le prince dans les rangs de la Révolution. La commune de Paris prend le 15 septembre 1792 l’arrêté suivant : « Louis Philippe Joseph et sa postérité porteront désormais le nom de famille Égalité. » Dans le procès du roi, il vote la mort de son cousin. Robespierre dira : « Il était le seul membre qui pût se récuser. » Le 6 avril 1793, la Convention ordonne l’arrestation de tous les membres de la famille des Bourbons. Philippe Égalité est incarcéré à Marseille puis ramené à Paris et envoyé à la Conciergerie le 2 novembre. Il est jugé par le Tribunal révolutionnaire, présidé par Herman, le 6 novembre 1793, condamné à mort et guillotiné le jour même.
15. ROBERT LEFEVRE (Bayeux 1755 – Paris 1830) Portrait du Duc d’Orléans, Philippe Egalité Toile ovale 65 x 53,5 cm Signé et daté en bas à gauche Lefèvre / 1791 Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (de 1785 à 1790), dit Philippe Égalité après1792, nait au château de Saint-Cloud le 13 avril 1747 et est mort guillotiné à Paris le 6 novembre 1793. Il est le père du roi des Français Louis Philippe Ier. Il participe à la fronde parlementaire de 1771-1772. En 1778, il sollicite la charge de grand amiral, et le refus de Louis XVI contribue à faire de lui un adversaire de la cour. Lors de l’assemblée des notables de 1787, il pousse les parlementaires à refuser l’enregistrement des édits fiscaux et se voit exiler à Villers-Cotterêts. Il affecte de se mêler au tiers état lors de l’ouverture du 4 mai 1789, critique le vote par ordre et fait du Palais-Royal, qui lui appartient un centre d’agitation. Après les journées d’octobre 1789, il est écarté par le roi qui l’envoie en mission à Londres. La rupture avec la famille royale achève de jeter le prince dans les rangs de la Révolution. La commune de Paris prend le 15 septembre 1792 l’arrêté suivant : « Louis Philippe Joseph et sa postérité porteront désormais le nom de famille Égalité. » Dans le procès du roi, il vote la mort de son cousin. Robespierre dira : « Il était le seul membre qui pût se récuser. » Le 6 avril 1793, la Convention ordonne l’arrestation de tous les membres de la famille des Bourbons. Philippe Égalité est incarcéré à Marseille puis ramené à Paris et envoyé à la Conciergerie le 2 novembre. Il est jugé par le Tribunal révolutionnaire, présidé par Herman, le 6 novembre 1793, condamné à mort et guillotiné le jour même.
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