1935 Bugatti Type 57 Atalante découvrable Carte grise française Châssis n° 57330 Moteur n° 548 - 1ère Atalante à être présentée au Salon de Paris 1935 - Une des huit Atalante seulement en version découvrable d'origine, la seule ayant survécu avec son châssis d'origine - Un des Chefs d'œuvre de Bugatti - Mécaniquement optimale Assemblé à l'usine courant septembre 1935 (ainsi que neuf autres châssis du Type 57), le châssis Bugatti 57330 reçoit le moteur numéro 232. La carrosserie est terminée le 4 octobre 1935 et, le lendemain 5 octobre, la voiture est acheminée par camion de Molsheim au Grand Palais pour être exposée sur le stand Bugatti du Salon de Paris. Le jour suivant, le même camion ramène de l'usine le coupé Aérolithe sur châssis 57S, vedette du Salon. Les couleurs d'origine ne sont pas indiquées dans le registre de carrosseries, où elles ne seront mentionnées qu'à partir de 1936. Toutefois, une note de l'usine du 10 novembre 1935 indique : "Atalante 57330/232 brun et crème, intérieur porc, neuf 36 usine - 57 040 francs français en stock avenue Montaigne". Ceci nous confirme que la voiture est du modèle 1936, c'est-à-dire celui exposé au Salon d'octobre 1935. Les coupés Atalante sur châssis Type 57 Le nouveau modèle est présenté au printemps 1935, hors de tout salon automobile. L'Atalante sur châssis long Type 57 est due au dessin de Joseph Walter le talentueux employé du bureau d'étude de l'usine. Elle correspond au dessin numéro 1070 daté du 20 janvier 1935. Les premières et uniques photos officielles avant le catalogue du Salon 1935, paraissent dans la revue Omnia de juin 1935 dans un article signé A. Caputo. Elles montrent un coupé deux places découvrable, en deux tons sans doute ivoire et noir. Il s'agit de la première voiture construite, livrée le 12 avril 1935 (châssis 57313/moteur 179). Dix coupés Atalante sont produits d'avril à octobre 1935, dont au moins sept disposent d'un toit ouvrant. En 1936, huit autres voitures sont assemblées dont quatre à toit ouvrant, les dernières bénéficiant de cette option. Pour 1937, la formule du toit ouvrant est abandonnée et les carrosseries sont désormais en aluminium. Seules six Atalante sont produites cette année-là. Le tarif usine propose le "Coupé Atalante 2/3 places à toit ouvrant" à 90 000 francs en octobre 1935, puis à 87 000 francs en octobre 1936 et, un an plus tard, il faut débourser 108 000 francs pour le coupé nouvelle version. Le modèle est ainsi décrit : "Coupé Atalante, 2/3 places, 2 portes - Sièges métalliques indépendants avec capitonnage amovible - Garniture : cuir fin - Ailes enveloppantes profilées - Grand coffre et compartiment à outillage dans la pointe AR - Pare-Soleil - Essuie-glace double - Rétroviseur - Pare choc AV." Le coupé est abandonné après le Salon d'octobre 1938 où il n'est plus proposé, mais dix derniers exemplaires sont encore construits jusqu'à Noël 1938. Entre avril 1935 et décembre 1938, la production totale des coupés Atalante sur châssis Type 57 et 57C est d'environ 33 unités. La dernière Atalante construite en 1935, le châssis 57330 de la vente, est vendue à l'issue du Salon de Paris à un client fidèle de l'usine. Il s'agit de la toute première Atalante présentée en public lors d'un salon automobile. Peu de temps après, elle passe entre les mains d'Albert-Hippolyte-Marie Marestaing (1911-1985). Celui-ci est un héritier d'une grande famille de la sidérurgie de l'Est de la France. Avant l'Atalante, il a pu se permettre de commander en juillet 1932, pour ses 21 ans, un Type 43 neuf. Suivront bien d'autres Bugatti dont le seul roadster Type 57 carrossé par Antem, châssis 57200. La revente de celui-ci, repris 40 000 francs par l'usine, lui permet avec une soulte de 50 000 francs de se porter acquéreur le 21 décembre 1935 de l'Atalante 57330. La voiture sera immatriculée neuve sous le numéro parisien 3304 RK. Elle est sans doute enregistrée à son domicile parisien de la rue de Raynouard, mais elle séjourne probablement aux beaux jours au châ
1935 Bugatti Type 57 Atalante découvrable Carte grise française Châssis n° 57330 Moteur n° 548 - 1ère Atalante à être présentée au Salon de Paris 1935 - Une des huit Atalante seulement en version découvrable d'origine, la seule ayant survécu avec son châssis d'origine - Un des Chefs d'œuvre de Bugatti - Mécaniquement optimale Assemblé à l'usine courant septembre 1935 (ainsi que neuf autres châssis du Type 57), le châssis Bugatti 57330 reçoit le moteur numéro 232. La carrosserie est terminée le 4 octobre 1935 et, le lendemain 5 octobre, la voiture est acheminée par camion de Molsheim au Grand Palais pour être exposée sur le stand Bugatti du Salon de Paris. Le jour suivant, le même camion ramène de l'usine le coupé Aérolithe sur châssis 57S, vedette du Salon. Les couleurs d'origine ne sont pas indiquées dans le registre de carrosseries, où elles ne seront mentionnées qu'à partir de 1936. Toutefois, une note de l'usine du 10 novembre 1935 indique : "Atalante 57330/232 brun et crème, intérieur porc, neuf 36 usine - 57 040 francs français en stock avenue Montaigne". Ceci nous confirme que la voiture est du modèle 1936, c'est-à-dire celui exposé au Salon d'octobre 1935. Les coupés Atalante sur châssis Type 57 Le nouveau modèle est présenté au printemps 1935, hors de tout salon automobile. L'Atalante sur châssis long Type 57 est due au dessin de Joseph Walter le talentueux employé du bureau d'étude de l'usine. Elle correspond au dessin numéro 1070 daté du 20 janvier 1935. Les premières et uniques photos officielles avant le catalogue du Salon 1935, paraissent dans la revue Omnia de juin 1935 dans un article signé A. Caputo. Elles montrent un coupé deux places découvrable, en deux tons sans doute ivoire et noir. Il s'agit de la première voiture construite, livrée le 12 avril 1935 (châssis 57313/moteur 179). Dix coupés Atalante sont produits d'avril à octobre 1935, dont au moins sept disposent d'un toit ouvrant. En 1936, huit autres voitures sont assemblées dont quatre à toit ouvrant, les dernières bénéficiant de cette option. Pour 1937, la formule du toit ouvrant est abandonnée et les carrosseries sont désormais en aluminium. Seules six Atalante sont produites cette année-là. Le tarif usine propose le "Coupé Atalante 2/3 places à toit ouvrant" à 90 000 francs en octobre 1935, puis à 87 000 francs en octobre 1936 et, un an plus tard, il faut débourser 108 000 francs pour le coupé nouvelle version. Le modèle est ainsi décrit : "Coupé Atalante, 2/3 places, 2 portes - Sièges métalliques indépendants avec capitonnage amovible - Garniture : cuir fin - Ailes enveloppantes profilées - Grand coffre et compartiment à outillage dans la pointe AR - Pare-Soleil - Essuie-glace double - Rétroviseur - Pare choc AV." Le coupé est abandonné après le Salon d'octobre 1938 où il n'est plus proposé, mais dix derniers exemplaires sont encore construits jusqu'à Noël 1938. Entre avril 1935 et décembre 1938, la production totale des coupés Atalante sur châssis Type 57 et 57C est d'environ 33 unités. La dernière Atalante construite en 1935, le châssis 57330 de la vente, est vendue à l'issue du Salon de Paris à un client fidèle de l'usine. Il s'agit de la toute première Atalante présentée en public lors d'un salon automobile. Peu de temps après, elle passe entre les mains d'Albert-Hippolyte-Marie Marestaing (1911-1985). Celui-ci est un héritier d'une grande famille de la sidérurgie de l'Est de la France. Avant l'Atalante, il a pu se permettre de commander en juillet 1932, pour ses 21 ans, un Type 43 neuf. Suivront bien d'autres Bugatti dont le seul roadster Type 57 carrossé par Antem, châssis 57200. La revente de celui-ci, repris 40 000 francs par l'usine, lui permet avec une soulte de 50 000 francs de se porter acquéreur le 21 décembre 1935 de l'Atalante 57330. La voiture sera immatriculée neuve sous le numéro parisien 3304 RK. Elle est sans doute enregistrée à son domicile parisien de la rue de Raynouard, mais elle séjourne probablement aux beaux jours au châ
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