1935 BUGATTI TYPE 57 CABRIOLET VANVOOREN Carte grise française Chassis : 57274 Moteur : 57274/197 - Rarissime cabriolet Vanvooren sur base 57 - Caisse, Châssis et Moteur d'origine - Seulement 4 propriétaires depuis l'origine - Une future star des concours d'élégance LA CARROSSERIE VANVOOREN A COURBEVOIE M.Vanvooren exploitait à Courbevoie une carrosserie automobile dont les fabrications étaient correctes mais qui n'avait qu'une assez faible activité. Il décède en 1924. Son affaire est alors achetée à ses héritiers par M. Daste qui l'a considérablement développée, notamment en exécutant, sous licence Weymann un grand nombre de carrosseries souples pour les plus grandes marques françaises. Fin 1929, Robert de Prandières est associé à M .Daste et ils font breveter un nouveau type de carrosseries tôlées articulées sur " Silentblocs ", qui présentent de nombreux progrès techniques. Ils créent également un brevet pour un modèle de carrosserie sans montant intermédiaire, qui était particulièrement intéressant pour la réalisation de carrosseries quatre portes sur des châssis de faible empattement, car il permettait un accès aisé aux places intérieures. L'associé de R. de Prandières, M. Daste quitte Vanvooren en 1932 pour devenir directeur du département Automobile d'Hispano-Suiza. La majorité des châssis de cette marque seront carrossés à Courbevoie jusqu'à la fin de la production en 1936. Puis Vanvooren habille la presque totalité des châssis Bentley et Rolls-Royce vendus en France jusqu'en 1939. Les ateliers sont en partie détruits par un bombardement en 1943. Pour raison de dommages de guerre, la carrosserie tente de reprendre des activités en 1947. Mais en 1950 la société est dissoute, il n'y a plus de châssis à carrosser. BUGATTI ET VANVOOREN La collaboration du constructeur de Molsheim avec le carrossier de Courbevoie coïncide à peu près avec l'entrée de Robert de Prandières dans les affaires de la carrosserie en 1929. Il devait pour une bonne part être responsable du rapprochement avec Bugatti. De plus R.de Prandières était l'ami intime de Dominique Lamberjack fils, le plus grand agent Bugatti parisien dont le magasin était au 68 rue Bayen. Ainsi dès 1930, Vanvooren étudie pour Bugatti plusieurs modèles de carrosseries fermées sur châssis 3 litres Type 44. Sur châssis 5 litres est disponible un Coach et un faux Cabriolet. En 1931 un Coach Type 49, 2 portes et 4 places, s'ajoute à la gamme. Fin 1931, D. Lamberjack fils obtient de Bugatti l'exclusivité de la vente des châssis Type 55 livrés à Paris. Ainsi de 1932 à 1935, six châssis de ce modèle seront habillés à Courbevoie. LES TYPE 57 HABILLES PAR VANVOOREN Lorsque le Type 57 rentre en production en 1934, Vanvooren reçoit de Lamberjack plusieurs châssis de ce modèle pour réalisation de cabriolets 4 places. De nombreuses Berlines Type 57, 4 portes, 4 places seront habillées à Courbevoie entre 1934 et 1936. Quatre châssis Type 57S seront carrossés en cabriolets par Vanvooren entre 1936 et 1937. Trois Coupés et un Roadster seront construits en 1938 et 1939. LES CABRIOLETS TYPE 57 VANVOOREN La production de ce type de carrosserie reste confidentielle si nous la comparons aux nombreux coachs et berlines produits de 1930 à 1936 sur les différents châssis. Après étude approfondie de tous les châssis Type 57 livrés, non carrossés par Bugatti ou Gangloff, nous avons pu extraire, avec une très faible marge d'erreur, la liste des châssis Type 57 habillés par Vanvooren en Cabriolets. Il semble que le total ne dépasse pas la douzaine de voitures, pour la totalité de la période de production, soit 1934-1939. Deux dessins de cabriolets semblent être étudiés par la carrosserie et proposés aux clients dès le Printemps 1934. Le premier dessin montre un cabriolet au pare-brise rabattable avec crevés de capot inclinés, portes s'ouvrant de l'avant vers l'arriére, flasques sur les ailes arrières et dépourvu de malle apparente. Le " modèle numéro 2 " dévoile un cabriolet avec portes s'ouvrant d'arriè
1935 BUGATTI TYPE 57 CABRIOLET VANVOOREN Carte grise française Chassis : 57274 Moteur : 57274/197 - Rarissime cabriolet Vanvooren sur base 57 - Caisse, Châssis et Moteur d'origine - Seulement 4 propriétaires depuis l'origine - Une future star des concours d'élégance LA CARROSSERIE VANVOOREN A COURBEVOIE M.Vanvooren exploitait à Courbevoie une carrosserie automobile dont les fabrications étaient correctes mais qui n'avait qu'une assez faible activité. Il décède en 1924. Son affaire est alors achetée à ses héritiers par M. Daste qui l'a considérablement développée, notamment en exécutant, sous licence Weymann un grand nombre de carrosseries souples pour les plus grandes marques françaises. Fin 1929, Robert de Prandières est associé à M .Daste et ils font breveter un nouveau type de carrosseries tôlées articulées sur " Silentblocs ", qui présentent de nombreux progrès techniques. Ils créent également un brevet pour un modèle de carrosserie sans montant intermédiaire, qui était particulièrement intéressant pour la réalisation de carrosseries quatre portes sur des châssis de faible empattement, car il permettait un accès aisé aux places intérieures. L'associé de R. de Prandières, M. Daste quitte Vanvooren en 1932 pour devenir directeur du département Automobile d'Hispano-Suiza. La majorité des châssis de cette marque seront carrossés à Courbevoie jusqu'à la fin de la production en 1936. Puis Vanvooren habille la presque totalité des châssis Bentley et Rolls-Royce vendus en France jusqu'en 1939. Les ateliers sont en partie détruits par un bombardement en 1943. Pour raison de dommages de guerre, la carrosserie tente de reprendre des activités en 1947. Mais en 1950 la société est dissoute, il n'y a plus de châssis à carrosser. BUGATTI ET VANVOOREN La collaboration du constructeur de Molsheim avec le carrossier de Courbevoie coïncide à peu près avec l'entrée de Robert de Prandières dans les affaires de la carrosserie en 1929. Il devait pour une bonne part être responsable du rapprochement avec Bugatti. De plus R.de Prandières était l'ami intime de Dominique Lamberjack fils, le plus grand agent Bugatti parisien dont le magasin était au 68 rue Bayen. Ainsi dès 1930, Vanvooren étudie pour Bugatti plusieurs modèles de carrosseries fermées sur châssis 3 litres Type 44. Sur châssis 5 litres est disponible un Coach et un faux Cabriolet. En 1931 un Coach Type 49, 2 portes et 4 places, s'ajoute à la gamme. Fin 1931, D. Lamberjack fils obtient de Bugatti l'exclusivité de la vente des châssis Type 55 livrés à Paris. Ainsi de 1932 à 1935, six châssis de ce modèle seront habillés à Courbevoie. LES TYPE 57 HABILLES PAR VANVOOREN Lorsque le Type 57 rentre en production en 1934, Vanvooren reçoit de Lamberjack plusieurs châssis de ce modèle pour réalisation de cabriolets 4 places. De nombreuses Berlines Type 57, 4 portes, 4 places seront habillées à Courbevoie entre 1934 et 1936. Quatre châssis Type 57S seront carrossés en cabriolets par Vanvooren entre 1936 et 1937. Trois Coupés et un Roadster seront construits en 1938 et 1939. LES CABRIOLETS TYPE 57 VANVOOREN La production de ce type de carrosserie reste confidentielle si nous la comparons aux nombreux coachs et berlines produits de 1930 à 1936 sur les différents châssis. Après étude approfondie de tous les châssis Type 57 livrés, non carrossés par Bugatti ou Gangloff, nous avons pu extraire, avec une très faible marge d'erreur, la liste des châssis Type 57 habillés par Vanvooren en Cabriolets. Il semble que le total ne dépasse pas la douzaine de voitures, pour la totalité de la période de production, soit 1934-1939. Deux dessins de cabriolets semblent être étudiés par la carrosserie et proposés aux clients dès le Printemps 1934. Le premier dessin montre un cabriolet au pare-brise rabattable avec crevés de capot inclinés, portes s'ouvrant de l'avant vers l'arriére, flasques sur les ailes arrières et dépourvu de malle apparente. Le " modèle numéro 2 " dévoile un cabriolet avec portes s'ouvrant d'arriè
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