Décrit par le magazine The Autocar comme "une nouvelle étape dans l'évolution des Bentley d'après-guerre", le magnifique coupé Continental a toujours été synonyme de voyages sans efforts à vitesse élevée, depuis sa présentation sur le châssis de la type R en 1952. Avec l'arrivée en 1955 de la dernière génération des versions six cylindres, les nouvelles Silver Cloud et Bentley Type S, la Continental perd un peu de son individualité, mais rien de son exclusivité. Bien que d'une fiabilité éprouvée, le six cylindres Rolls-Royce arrive en bout de développement. Au même moment, la société fait face à une concurrence plus féroce de la part de rivales plus rapides en provenance des Etats-Unis. La combinaison de ces deux facteurs incitent la marque à passer au moteur V8 à l'approche des années 1960. Présentées à l'automne 1959, les Rolls-Royce Silver Cloud II et Bentley S2 apparaissent inchangées extérieurement par rapport à leurs devancières Silver Cloud et Type S, bien que leurs performances soient considérablement améliorées par le nouveau V8 en aluminium de 6 230 cm3. "La Bentley S2, ainsi que sa sœur Rolls-Royce, permet de voyager à vitesse élevée en silence et dans le luxe, conducteur et passager jouissant du sentiment de bien-être que seul peut procurer le savoir-faire britannique. Le moteur V8, avec ses accélérations vigoureuses, contribue à ce résultat et représente un pas en avant significatif pour la technique Rolls-Royce" s'enthousiasme le magazine Autosport. Peu de changements notables affectent les trains roulants, mais la direction assistée est maintenant montée en série et la boîte de vitesses manuelle est abandonnée, au profit de la seule transmission automatique quatre rapports Rolls-Royce. La version Continental de la Bentley reste, comme toujours, exclusivement une voiture de carrossier. Les entreprises telles que HJ Mulliner, Park Ward, James Young et Hooper (avec un seul exemplaire) proposent tous des carrosseries sur le châssis Continental S2, qui diffère de la version standard par ses freins avant à quatre segments, un radiateur plus bas et, jusqu'au châssis n°BC99BY, une démultiplication finale plus élevée. De ces quatre carrossiers, James Young et Hooper cessent rapidement leur activité, laissant Mulliner et Park Ward seuls pour poursuivre cette noble tradition. Renforçant son activité interne de fabrication de carrosseries, Rolls-Royce fait l'acquisition de HJ Mulliner en 1959 et, deux ans plus tard, l'entreprise fusionne avec Park Ward, qui avait été achetée en 1939. La voiture que nous offrons ici, "BC-131-LCZ", est un des premiers exemples du style "sans décrochement d'aile" de Mulliner, Park Ward. Cette voiture, volant à gauche d’origine, exceptionnellement bien documentée et n'ayant eu que deux propriétaires, "BC-131-LCZ" a été conservée par son premier acheteur — un M. Boyer — de 1962 à 2004, année où elle est passée entre les mains de son actuel propriétaire. M. Boyer a commandé sa voiture chez Jack Barclay à Londres, l'utilisant d'abord pour partir en vacances en Ecosse, avant de l'expédier chez lui, dans le New-Jersey, aux Etats-Unis. Depuis, la Bentley a couvert quelque 102 400 km entre les mains de M. Boyer, bénéficiant sans interruption d'un entretien suivi. Elle est totalement exempte de rouille et de chocs, et n'a jamais connu de réparations. Beaucoup de correspondance la concernant depuis son achat — bon de livraison, documents d'enregistrement annuels, etc — accompagne la voiture. Described by The Autocar as, ‘A new stage in the evolution of the post-war Bentley,’ the magnificent Continental sports saloon has been synonymous with effortless high speed cruising in the grand manner since its introduction on the R-Type chassis in 1952. With the arrival in 1955 of the final generation of six-cylinder cars, the all-new Silver Cloud and Bentley S-Type, the Continental lost some of its individuality but none of its exclusivity. Dependable though it had proved, Rolls-Royce’s six-cylinder engine was n
Décrit par le magazine The Autocar comme "une nouvelle étape dans l'évolution des Bentley d'après-guerre", le magnifique coupé Continental a toujours été synonyme de voyages sans efforts à vitesse élevée, depuis sa présentation sur le châssis de la type R en 1952. Avec l'arrivée en 1955 de la dernière génération des versions six cylindres, les nouvelles Silver Cloud et Bentley Type S, la Continental perd un peu de son individualité, mais rien de son exclusivité. Bien que d'une fiabilité éprouvée, le six cylindres Rolls-Royce arrive en bout de développement. Au même moment, la société fait face à une concurrence plus féroce de la part de rivales plus rapides en provenance des Etats-Unis. La combinaison de ces deux facteurs incitent la marque à passer au moteur V8 à l'approche des années 1960. Présentées à l'automne 1959, les Rolls-Royce Silver Cloud II et Bentley S2 apparaissent inchangées extérieurement par rapport à leurs devancières Silver Cloud et Type S, bien que leurs performances soient considérablement améliorées par le nouveau V8 en aluminium de 6 230 cm3. "La Bentley S2, ainsi que sa sœur Rolls-Royce, permet de voyager à vitesse élevée en silence et dans le luxe, conducteur et passager jouissant du sentiment de bien-être que seul peut procurer le savoir-faire britannique. Le moteur V8, avec ses accélérations vigoureuses, contribue à ce résultat et représente un pas en avant significatif pour la technique Rolls-Royce" s'enthousiasme le magazine Autosport. Peu de changements notables affectent les trains roulants, mais la direction assistée est maintenant montée en série et la boîte de vitesses manuelle est abandonnée, au profit de la seule transmission automatique quatre rapports Rolls-Royce. La version Continental de la Bentley reste, comme toujours, exclusivement une voiture de carrossier. Les entreprises telles que HJ Mulliner, Park Ward, James Young et Hooper (avec un seul exemplaire) proposent tous des carrosseries sur le châssis Continental S2, qui diffère de la version standard par ses freins avant à quatre segments, un radiateur plus bas et, jusqu'au châssis n°BC99BY, une démultiplication finale plus élevée. De ces quatre carrossiers, James Young et Hooper cessent rapidement leur activité, laissant Mulliner et Park Ward seuls pour poursuivre cette noble tradition. Renforçant son activité interne de fabrication de carrosseries, Rolls-Royce fait l'acquisition de HJ Mulliner en 1959 et, deux ans plus tard, l'entreprise fusionne avec Park Ward, qui avait été achetée en 1939. La voiture que nous offrons ici, "BC-131-LCZ", est un des premiers exemples du style "sans décrochement d'aile" de Mulliner, Park Ward. Cette voiture, volant à gauche d’origine, exceptionnellement bien documentée et n'ayant eu que deux propriétaires, "BC-131-LCZ" a été conservée par son premier acheteur — un M. Boyer — de 1962 à 2004, année où elle est passée entre les mains de son actuel propriétaire. M. Boyer a commandé sa voiture chez Jack Barclay à Londres, l'utilisant d'abord pour partir en vacances en Ecosse, avant de l'expédier chez lui, dans le New-Jersey, aux Etats-Unis. Depuis, la Bentley a couvert quelque 102 400 km entre les mains de M. Boyer, bénéficiant sans interruption d'un entretien suivi. Elle est totalement exempte de rouille et de chocs, et n'a jamais connu de réparations. Beaucoup de correspondance la concernant depuis son achat — bon de livraison, documents d'enregistrement annuels, etc — accompagne la voiture. Described by The Autocar as, ‘A new stage in the evolution of the post-war Bentley,’ the magnificent Continental sports saloon has been synonymous with effortless high speed cruising in the grand manner since its introduction on the R-Type chassis in 1952. With the arrival in 1955 of the final generation of six-cylinder cars, the all-new Silver Cloud and Bentley S-Type, the Continental lost some of its individuality but none of its exclusivity. Dependable though it had proved, Rolls-Royce’s six-cylinder engine was n
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