Auktionsarchiv: Los-Nr. 376

1969 Ferrari 365 GTB/4 Daytona coupé

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1969 Ferrari 365 GTB/4 Daytona coupé Châssis n° 12943 - Dernière "grande" Ferrari à moteur avant - Désirable et rare Première Série - Belle présentation, sellerie d'origine On peut s'étonner qu'Enzo Ferrari, amateur de compétition et toujours à la recherche des meilleures performances, n'ait pas suivie la voie ouverte en 1967 par la Lamborghini Miura : la nouvelle Ferrari, supposée remplacer la 275 GTB/4, n'adopte pas encore de moteur central et reste fidèle au V12 placé à l'avant. Présentée au Salon de Paris 1968, elle est surnommée officieusement Daytona en l'honneur du triplé Ferrari sur ce même circuit, en 1967. Assez haute et imposante - elle mesure en hauteur 20 cm de plus qu'une Miura - la ligne de la Daytona est très impressionnante, avec son long capot et son habitacle ramassé sur l'arrière. Signée Fioravanti pour Pininfarina, elle correspond à un style radicalement opposé à celui de la Miura, basse et effilée. A l'avant, une batterie de quatre phares s'abrite derrière une large "vitrine" qui court d'un côté à l'autre de la voiture et qui d'ailleurs laissera place en 1970 à des phares escamotables, moins fragiles mais aussi moins typés. Malgré sa configuration qui peut paraître dépassée, elle n'a rien à envier à ses concurrentes sur le plan des performances. Son merveilleux V12 4,4 litres, doté de quatre arbre à cames en tête et d'un système de lubrification par carter sec, offre un caractère hors pair, à la fois souple et puissant, onctueux et rageur. Il est nettement plus puissant que les versions logées sous le capot des 365 GTC et 365 GT 2+2 et son harmonieuse musique délivre 352 ch à 7 500 tours, propulsant ce gros coupé à 270 km/h avec une stabilité qui n'est pas l'apanage de la Lamborghini, sa sœur ennemie. Elle avale les grandes courbes avec une sûreté inégalée mais en revanche, lorsque la route devient sinueuse, la Daytona pêche par une certaine lourdeur de direction. Elle va tout de même connaître une intéressante carrière en compétition, notamment en version Gr. 4. Ainsi, une Daytona termine quatrième au Tour de France Auto 1971 entre les mains de Vic Elford et Max Kingsland et, l'année suivante, décroche les deux premières places, la victoire revenant à l'équipage Andruet/Biche sous les couleurs Pozzi. Aux 24 Heures du Mans, le meilleur classement d'une Daytona revient à François Migault et Milt Minter, qui signent en 1972 une belle deuxième place. Sur ce plan, la Ferrari supplante largement la Lamborghini, absente des circuits... La Ferrari Daytona de l'ancienne collection Bajol a été vendue neuve en Italie, à Milan, en 1969. Il s'agit d'une première série, parmi les premiers exemplaires commercialisés, dotée de portes en alu et d'un pont court. Elle est à l'époque de teinte "azzuro" métal, avec intérieur en cuir noir. Elle est ensuite vendue aux Etats-Unis à Jerry Moore, au Texas, qui l'expose dans son musée personnel. Il fait refaire le moteur chez Ferrari à Houston dans les années 80, comme en témoigne un dossier de photos. La voiture revient en 1990 en Europe où elle rejoint une importante collection suisse avant de prendre le chemin de la France, où elle n'aura que deux propriétaires dont Jean-Claude Bajol. De couleur noire et dotée de jantes Cromodora, elle est encore équipée de sa sellerie d'origine en cuir noir, en bel état. Les moquettes grises sont bien préservées, de même que le ciel de pavillon en simili beige. Le tableau de bord ne présente pas de défaut et l'équipement comporte des vitres électriques et un autoradio. Faisant partie des premiers exemplaires vendus, aux spécifications désirables, riche d'un bel état et son intérieur d'origine, cette Daytona symbolise la force et la stabilité de Ferrari à une époque de mutation, avant le passage au moteur arrière sur la Berlinetta Boxer. Titre de circulation américain, voiture dédouanée UE - Last " big " front-engined Ferrari - Desirable and rare first series of the Daytona - Beautifully presented, original leather upholstery It was, perhaps, s

Auktionsarchiv: Los-Nr. 376
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1969 Ferrari 365 GTB/4 Daytona coupé Châssis n° 12943 - Dernière "grande" Ferrari à moteur avant - Désirable et rare Première Série - Belle présentation, sellerie d'origine On peut s'étonner qu'Enzo Ferrari, amateur de compétition et toujours à la recherche des meilleures performances, n'ait pas suivie la voie ouverte en 1967 par la Lamborghini Miura : la nouvelle Ferrari, supposée remplacer la 275 GTB/4, n'adopte pas encore de moteur central et reste fidèle au V12 placé à l'avant. Présentée au Salon de Paris 1968, elle est surnommée officieusement Daytona en l'honneur du triplé Ferrari sur ce même circuit, en 1967. Assez haute et imposante - elle mesure en hauteur 20 cm de plus qu'une Miura - la ligne de la Daytona est très impressionnante, avec son long capot et son habitacle ramassé sur l'arrière. Signée Fioravanti pour Pininfarina, elle correspond à un style radicalement opposé à celui de la Miura, basse et effilée. A l'avant, une batterie de quatre phares s'abrite derrière une large "vitrine" qui court d'un côté à l'autre de la voiture et qui d'ailleurs laissera place en 1970 à des phares escamotables, moins fragiles mais aussi moins typés. Malgré sa configuration qui peut paraître dépassée, elle n'a rien à envier à ses concurrentes sur le plan des performances. Son merveilleux V12 4,4 litres, doté de quatre arbre à cames en tête et d'un système de lubrification par carter sec, offre un caractère hors pair, à la fois souple et puissant, onctueux et rageur. Il est nettement plus puissant que les versions logées sous le capot des 365 GTC et 365 GT 2+2 et son harmonieuse musique délivre 352 ch à 7 500 tours, propulsant ce gros coupé à 270 km/h avec une stabilité qui n'est pas l'apanage de la Lamborghini, sa sœur ennemie. Elle avale les grandes courbes avec une sûreté inégalée mais en revanche, lorsque la route devient sinueuse, la Daytona pêche par une certaine lourdeur de direction. Elle va tout de même connaître une intéressante carrière en compétition, notamment en version Gr. 4. Ainsi, une Daytona termine quatrième au Tour de France Auto 1971 entre les mains de Vic Elford et Max Kingsland et, l'année suivante, décroche les deux premières places, la victoire revenant à l'équipage Andruet/Biche sous les couleurs Pozzi. Aux 24 Heures du Mans, le meilleur classement d'une Daytona revient à François Migault et Milt Minter, qui signent en 1972 une belle deuxième place. Sur ce plan, la Ferrari supplante largement la Lamborghini, absente des circuits... La Ferrari Daytona de l'ancienne collection Bajol a été vendue neuve en Italie, à Milan, en 1969. Il s'agit d'une première série, parmi les premiers exemplaires commercialisés, dotée de portes en alu et d'un pont court. Elle est à l'époque de teinte "azzuro" métal, avec intérieur en cuir noir. Elle est ensuite vendue aux Etats-Unis à Jerry Moore, au Texas, qui l'expose dans son musée personnel. Il fait refaire le moteur chez Ferrari à Houston dans les années 80, comme en témoigne un dossier de photos. La voiture revient en 1990 en Europe où elle rejoint une importante collection suisse avant de prendre le chemin de la France, où elle n'aura que deux propriétaires dont Jean-Claude Bajol. De couleur noire et dotée de jantes Cromodora, elle est encore équipée de sa sellerie d'origine en cuir noir, en bel état. Les moquettes grises sont bien préservées, de même que le ciel de pavillon en simili beige. Le tableau de bord ne présente pas de défaut et l'équipement comporte des vitres électriques et un autoradio. Faisant partie des premiers exemplaires vendus, aux spécifications désirables, riche d'un bel état et son intérieur d'origine, cette Daytona symbolise la force et la stabilité de Ferrari à une époque de mutation, avant le passage au moteur arrière sur la Berlinetta Boxer. Titre de circulation américain, voiture dédouanée UE - Last " big " front-engined Ferrari - Desirable and rare first series of the Daytona - Beautifully presented, original leather upholstery It was, perhaps, s

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