20 L.A.S. au Docteur Louis Chevalier (deux à sa femme Yvonne). 30 p., format in-8 pour la grande majorité et à en-tête de la N.R.F. Peu sont datées (1935-1960). Belle et intéressante correspondance amicale et... médicale. Il est question, mais, bien sûr pas seulement, de soins, de conseils, de recherches de traitements et de spécialistes à qui s'adresser, d'affaires de santé, quoi ! Louis Chevalier était médecin, et soignait pas mal d'artistes, sa femme, Yvonne Chevalier, photographe. Elle fit des photographies de nus, d'architecture, des paysages et elle ouvrit aussi un studio de portraits en 1930. Ceux de Georges Rouault Paul Claudel, Arthur Honegger, Adrienne Monnier, Henri Michaux Colette, etc. sont connus. Il est question dans plusieurs lettres de Louis de Gonzague-Frick et de sa santé (il était certainement un ami commun et chaque fois Paulhan demande à Chevalier de lui envoyer sa note). Nous avons eu de vos nouvelles à tous deux par Ramuz nous revenons de Genève, où je devais reconnaître les manuscrits que laisse Thibaudet... J'aimerai que vous ayez le temps de lire (et de juger) les « Fleurs de Tarbes ». Le début vous semblera peut-être un peu terne, mais la suite est assez tragique. Il y aura le 1er juillet au soir chez Adrienne Monnier une soirée « Mesures », vous pourrez venir n'est-ce-pas ? A propos des photos d'Yvonne : Eugène Dabit parle ce mois-ci de l'exposition chez Van der Berghe - que je m'en veux de n'avoir pu aller voir, brusquement accablé à ce moment-là justement de difficultés, de démarches, de corrections (il s'agissait surtout de « Mesures » II). Mais peut-être voudrez-vous un jour nous montrer chez vous ce que j'aurais tant voulu voir déjà. Voici l'Ernst dont je vous parlais. Acceptez-le, je vous en prie, s'il vous plait (...) Il n'y a pas de repas de serpents à l'horizon. Mais vers le 15 avril, sans doute. (... je vous envoie le « Barbare en Asie » de Michaux - cela me semble très fort). - M. Borel ne voudrait-il pas écrire un article sur « les misérables parce qu'ils le veulent bien » ? Ne voudriez-vous pas l'y engager ? Je le désirerais beaucoup. Jean Dubuffet que j'ai vu hier, est tout prêt à écrire une préface (qui sera excellente) à l'exposition Chaissac... [Gaston Gallimard] me demande quelques semaines de réflexion. Il avait entièrement renoncé à faire des éditions de luxe ; de plus (dit-il) la situation est en ce moment très difficile. Je crois que le plus sage est d'attendre. Sitôt de retour de Guinée, je reposerai la question. Je reste émerveillé de la photo d'Yvonne, qui est aux murs de votre salon. Il faut à présent que vous me disiez ce que je vous dois pour Louis de Gonzague-Frick (...) Donc tout est à peu près réglé de ce côté. (...) Ensuite... ...ensuite, le diable est que je ne trouverai plus rien. Dans la vie, j'ai surtout des dettes (je n'ai obtenu le divorce, il y a quelques sept ans qu'à la condition de prendre à ma charge toutes les dettes qu'avait values à ma première femme la librairie qu'elle tenait depuis quatre ans. Il m'a fallu emprunter cent mille francs. J'en dois encore les trois-quarts et un peu plus). Mais que faire avec L. de G.-Fr. ? On joint : - Un ensemble de 9 plaques photographiques sur verre (inédites ?), toutes 9 x 6,5 cm, représentant Paulhan en costume croisé adoptant différentes attitudes (de face, de profil, penché en train d'écrire...) L'ensemble est contenu dans une boite Gevaert Sensima avec une étiquette « J. Paulhan 1933 ». Il est plus que probable que ces photographies soient l'Oeuvre d'Yvonne Chevalier.
20 L.A.S. au Docteur Louis Chevalier (deux à sa femme Yvonne). 30 p., format in-8 pour la grande majorité et à en-tête de la N.R.F. Peu sont datées (1935-1960). Belle et intéressante correspondance amicale et... médicale. Il est question, mais, bien sûr pas seulement, de soins, de conseils, de recherches de traitements et de spécialistes à qui s'adresser, d'affaires de santé, quoi ! Louis Chevalier était médecin, et soignait pas mal d'artistes, sa femme, Yvonne Chevalier, photographe. Elle fit des photographies de nus, d'architecture, des paysages et elle ouvrit aussi un studio de portraits en 1930. Ceux de Georges Rouault Paul Claudel, Arthur Honegger, Adrienne Monnier, Henri Michaux Colette, etc. sont connus. Il est question dans plusieurs lettres de Louis de Gonzague-Frick et de sa santé (il était certainement un ami commun et chaque fois Paulhan demande à Chevalier de lui envoyer sa note). Nous avons eu de vos nouvelles à tous deux par Ramuz nous revenons de Genève, où je devais reconnaître les manuscrits que laisse Thibaudet... J'aimerai que vous ayez le temps de lire (et de juger) les « Fleurs de Tarbes ». Le début vous semblera peut-être un peu terne, mais la suite est assez tragique. Il y aura le 1er juillet au soir chez Adrienne Monnier une soirée « Mesures », vous pourrez venir n'est-ce-pas ? A propos des photos d'Yvonne : Eugène Dabit parle ce mois-ci de l'exposition chez Van der Berghe - que je m'en veux de n'avoir pu aller voir, brusquement accablé à ce moment-là justement de difficultés, de démarches, de corrections (il s'agissait surtout de « Mesures » II). Mais peut-être voudrez-vous un jour nous montrer chez vous ce que j'aurais tant voulu voir déjà. Voici l'Ernst dont je vous parlais. Acceptez-le, je vous en prie, s'il vous plait (...) Il n'y a pas de repas de serpents à l'horizon. Mais vers le 15 avril, sans doute. (... je vous envoie le « Barbare en Asie » de Michaux - cela me semble très fort). - M. Borel ne voudrait-il pas écrire un article sur « les misérables parce qu'ils le veulent bien » ? Ne voudriez-vous pas l'y engager ? Je le désirerais beaucoup. Jean Dubuffet que j'ai vu hier, est tout prêt à écrire une préface (qui sera excellente) à l'exposition Chaissac... [Gaston Gallimard] me demande quelques semaines de réflexion. Il avait entièrement renoncé à faire des éditions de luxe ; de plus (dit-il) la situation est en ce moment très difficile. Je crois que le plus sage est d'attendre. Sitôt de retour de Guinée, je reposerai la question. Je reste émerveillé de la photo d'Yvonne, qui est aux murs de votre salon. Il faut à présent que vous me disiez ce que je vous dois pour Louis de Gonzague-Frick (...) Donc tout est à peu près réglé de ce côté. (...) Ensuite... ...ensuite, le diable est que je ne trouverai plus rien. Dans la vie, j'ai surtout des dettes (je n'ai obtenu le divorce, il y a quelques sept ans qu'à la condition de prendre à ma charge toutes les dettes qu'avait values à ma première femme la librairie qu'elle tenait depuis quatre ans. Il m'a fallu emprunter cent mille francs. J'en dois encore les trois-quarts et un peu plus). Mais que faire avec L. de G.-Fr. ? On joint : - Un ensemble de 9 plaques photographiques sur verre (inédites ?), toutes 9 x 6,5 cm, représentant Paulhan en costume croisé adoptant différentes attitudes (de face, de profil, penché en train d'écrire...) L'ensemble est contenu dans une boite Gevaert Sensima avec une étiquette « J. Paulhan 1933 ». Il est plus que probable que ces photographies soient l'Oeuvre d'Yvonne Chevalier.
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