308 GTS 1980 Héritière des Dino 206/246, premières berlinettes à moteur central commercialisées par Ferrari en 1968, les 308 abandonnent le V6 2 litres et 2, 4 litres pour un V8 de 3 litres, d’où leur nom de 308 (3 litres 8 cylindres). Précédée par la 308 GT4, un modèle 2+2 carrossé par Bertone - une infidélité qui restera unique - et portant encore la marque Dino, la berlinette 308 GTB qui apparaît au Salon de Paris en octobre 1975 est une vraie Ferrari. Elle arbore fièrement le cavallino, ainsi qu’une ligne élégante signée Pininfarina cette fois, comme toutes les Ferrari depuis 1958. Elle est la digne héritière des agiles berlinettes Dino 206 et 246 avec ses strictes deux places. Elle est pourtant directement dérivée de la Dino 308 GT4 dont elle reprend le châssis avec un empattement de 2,34 m (réduit de 21 cm), le même moteur V8 3 litres de 255 ch. Seule différence notable, le V8 de la 308 GTB possède une lubrification à carter sec, bien plus efficace sur cette mouture plus sportive. En revanche la version américaine conservera la lubrification par carter humide de la 308 GT4 et se singularisera par un échappement à 4 sorties, alors que les autres 308 GTB n’ont qu’une sortie. Autre nouveauté de la 308 GTB, sa coque en polyester, à l’exception du capot en aluminium. Les délais de conception très courts ont dicté le choix du polyester, ne nécessitant pas de lourds investissements et permettant de réduire le poids de la voiture de quelques kilos. C'est la carrozzeria Scaglietti à Modène, filiale de Ferrari, qui assure l'exécution des coques. Avec sa ligne compacte, basse et effilée, la 308 GTB séduit immédiatement tous les passionnés du petit cheval cabré. Le V8 3 litres qui développe 255 ch à 7 700 tr/mn, associés à un couple de 30 mkg à 5 000 tr/mn, fait merveille sous cette robe allégée. Les jantes reprennent le dessin à 5 branches des grosses Ferrari, Daytona et 365 GT4 2+2, mais en 14 pouces de diamètre, chaussées de Michelin XWX 205/70-14. À partir de 1977, la carrosserie des 308 est construite en acier avec des ouvrants en aluminium. En septembre, au salon de Francfort, apparaît une version découvrable, la 308 GTS, qui vient combler le vide laissé trois ans plus tôt par l'arrêt de la 246 GTS. Pininfarina reprend le même principe de toit amovible qui se range derrière les sièges. Les glaces de custode laissent place à des jalousies métalliques. Les GTS se différencient également des GTB par une lubrification à carter humide (celle des versions américaines) et deux distributeurs d'allumage au lieu d'un seul. En 1980, la gamme 308 reçoit une injection indirecte Bosch K-Jetronic et un allumage électronique Marelli Digiplex. Malheureusement les performances en pâtissent, le V8 des 308 GTBi et GTSi développe 214 ch à 6 600 tr/mn (205 ch aux États-Unis) pour un couple de 24,8 mkg à 4 600 tr/mn. Malgré cela, fin 1981, en 8 ans, la production des 308 (tous modèles confondus) aura dépassé la production des V12 produites en 38 ans ! L'habitacle est légèrement remanié avec un volant Nardi, un nouveau dessin de la sellerie et une console centrale différente. En octobre 1982, le V8 de 3 litres recevra quatre soupapes par cylindre et l’appellation Quatrovalvolve et retrouvera ses 240 ch à 7 000 tr/mn. Le modèle évoluera par la suite en 328 GTB et GTS avec un V8 3,2 litres avec une robe légèrement remaniée, mais c’est une autre histoire. Cette Ferrari 308 GTS offerte a la vente est très intéressante pour plusieurs points. En effet, ce modèle GTS a carburateurs, des plus recherchés, fut vendu neuf par le biais du Garage Mercier, alors concessionnaire Ferrari à Bordeaux, et immatriculé le 21 aout 1980 par son premier propriétaire, un certain Mr. Reynard. En 1982, Mr. Reynard se sépare de sa Ferrari et la cède à Mr. Vachon, alors concessionnaire BMW a Corbeille Essonne, en région Parisienne. Dès lors commence une grande histoire d’amour entre Mr. Vachon et sa Ferrari, puisqu’il la gardera jusqu’en 2013, soit plus de 21 ans ! Durant cette
308 GTS 1980 Héritière des Dino 206/246, premières berlinettes à moteur central commercialisées par Ferrari en 1968, les 308 abandonnent le V6 2 litres et 2, 4 litres pour un V8 de 3 litres, d’où leur nom de 308 (3 litres 8 cylindres). Précédée par la 308 GT4, un modèle 2+2 carrossé par Bertone - une infidélité qui restera unique - et portant encore la marque Dino, la berlinette 308 GTB qui apparaît au Salon de Paris en octobre 1975 est une vraie Ferrari. Elle arbore fièrement le cavallino, ainsi qu’une ligne élégante signée Pininfarina cette fois, comme toutes les Ferrari depuis 1958. Elle est la digne héritière des agiles berlinettes Dino 206 et 246 avec ses strictes deux places. Elle est pourtant directement dérivée de la Dino 308 GT4 dont elle reprend le châssis avec un empattement de 2,34 m (réduit de 21 cm), le même moteur V8 3 litres de 255 ch. Seule différence notable, le V8 de la 308 GTB possède une lubrification à carter sec, bien plus efficace sur cette mouture plus sportive. En revanche la version américaine conservera la lubrification par carter humide de la 308 GT4 et se singularisera par un échappement à 4 sorties, alors que les autres 308 GTB n’ont qu’une sortie. Autre nouveauté de la 308 GTB, sa coque en polyester, à l’exception du capot en aluminium. Les délais de conception très courts ont dicté le choix du polyester, ne nécessitant pas de lourds investissements et permettant de réduire le poids de la voiture de quelques kilos. C'est la carrozzeria Scaglietti à Modène, filiale de Ferrari, qui assure l'exécution des coques. Avec sa ligne compacte, basse et effilée, la 308 GTB séduit immédiatement tous les passionnés du petit cheval cabré. Le V8 3 litres qui développe 255 ch à 7 700 tr/mn, associés à un couple de 30 mkg à 5 000 tr/mn, fait merveille sous cette robe allégée. Les jantes reprennent le dessin à 5 branches des grosses Ferrari, Daytona et 365 GT4 2+2, mais en 14 pouces de diamètre, chaussées de Michelin XWX 205/70-14. À partir de 1977, la carrosserie des 308 est construite en acier avec des ouvrants en aluminium. En septembre, au salon de Francfort, apparaît une version découvrable, la 308 GTS, qui vient combler le vide laissé trois ans plus tôt par l'arrêt de la 246 GTS. Pininfarina reprend le même principe de toit amovible qui se range derrière les sièges. Les glaces de custode laissent place à des jalousies métalliques. Les GTS se différencient également des GTB par une lubrification à carter humide (celle des versions américaines) et deux distributeurs d'allumage au lieu d'un seul. En 1980, la gamme 308 reçoit une injection indirecte Bosch K-Jetronic et un allumage électronique Marelli Digiplex. Malheureusement les performances en pâtissent, le V8 des 308 GTBi et GTSi développe 214 ch à 6 600 tr/mn (205 ch aux États-Unis) pour un couple de 24,8 mkg à 4 600 tr/mn. Malgré cela, fin 1981, en 8 ans, la production des 308 (tous modèles confondus) aura dépassé la production des V12 produites en 38 ans ! L'habitacle est légèrement remanié avec un volant Nardi, un nouveau dessin de la sellerie et une console centrale différente. En octobre 1982, le V8 de 3 litres recevra quatre soupapes par cylindre et l’appellation Quatrovalvolve et retrouvera ses 240 ch à 7 000 tr/mn. Le modèle évoluera par la suite en 328 GTB et GTS avec un V8 3,2 litres avec une robe légèrement remaniée, mais c’est une autre histoire. Cette Ferrari 308 GTS offerte a la vente est très intéressante pour plusieurs points. En effet, ce modèle GTS a carburateurs, des plus recherchés, fut vendu neuf par le biais du Garage Mercier, alors concessionnaire Ferrari à Bordeaux, et immatriculé le 21 aout 1980 par son premier propriétaire, un certain Mr. Reynard. En 1982, Mr. Reynard se sépare de sa Ferrari et la cède à Mr. Vachon, alors concessionnaire BMW a Corbeille Essonne, en région Parisienne. Dès lors commence une grande histoire d’amour entre Mr. Vachon et sa Ferrari, puisqu’il la gardera jusqu’en 2013, soit plus de 21 ans ! Durant cette
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