8 p. in-8 (171 x 112 mm), sur deux bifeuillets. Filigrane "Sevigne paper". Signée "M. Proust". Des reproches amicaux à son éditeur, à propos du découpage de Sodome et Gomorrhe en deux ou en trois volumes. Gallimard s’étant montré découragé par les reproches de Proust, celui-ci se défend d’avoir voulu lui déplaire et balaie l’incident d’un : "Ne soyons pas cornéliens et ne revenons pas sur ce qui a été convenu." Concernant Sodome et Gomorrhe II, il dit s’être arrangé pour qu’il soit divisé en trois parties, mais se plie à la volonté de l’éditeur : "Si vous avez changé d’avis, après mûre réflexion, soit, je remets en deux parties, mais ne le faites pas pour me faire plaisir […] L'urgent serait que je sache si c'est décidément 2 ou 3 volumes. Il n'y a pas de sentiment à faire là-dedans." Une autre urgence : l'imprimeur "dit que plusieurs pages sont en double" ; Proust suggère de les donner "à un Gabory ou Péguy de [ses] amis pour qu'il prenne la peine de lire tout le volume en 48 heures ou 3 jours" pour repérer ces passages problématiques. Ce deuxième volume, le dernier que Proust verra publier de son vivant, sortira le 29 avril 1922. Provenance : Jacques Guérin (22 novembre 1985, lot n° 136). Références : Kolb, XXI, n° 23. -- Correspondance Proust-Gallimard, n° 298 (voir aussi n° 297 pour la lettre de Gallimard à laquelle celle-ci est la réponse). [On joint :] Fragment inédit de lettre à Gaston Gallimard. Sans date. Une page in-12 (174 x 112 mm). Proust se porte mieux, et a pu reprendre son travail : "Mon cher Gaston, […] j’ai refait tout autrement une partie déjà faite, et qui est beaucoup mieux ainsi." Fin manquante. Fragment de lettre à Gaston Gallimard. [7 novembre 1918]. 2 p. in-12, filigrane "Old Hic[kory] Bond". Ce brouillon comporte les thématiques et les mêmes formulations qu’une fameuse lettre à son éditeur du 7 novembre 1918. Il est question d’extraits des Jeunes filles à paraître au Figaro ("Si j’avais su que l’ouvrage serait tant retardé, je n’aurais retardé aussi À l’ombre des jeunes filles en fleurs") et de la souscription à l’édition de luxe du même roman qui sortira en 1920 ("J’ai donc été très ennuyé d’apprendre que diverses personnes parmi lesquelles Jacques de Lacretelle et M. Sembat ayant été à la N.R.F. pour souscrire à des Exemplaires de luxe de À l’ombre des jeunes filles en fleurs, il leur…"). Références : Kolb, XVII, n° 186, p. 443. Provenance : Robert et Marthe Proust. -- Jacques Guérin, offert à l’actuel propriétaire.
8 p. in-8 (171 x 112 mm), sur deux bifeuillets. Filigrane "Sevigne paper". Signée "M. Proust". Des reproches amicaux à son éditeur, à propos du découpage de Sodome et Gomorrhe en deux ou en trois volumes. Gallimard s’étant montré découragé par les reproches de Proust, celui-ci se défend d’avoir voulu lui déplaire et balaie l’incident d’un : "Ne soyons pas cornéliens et ne revenons pas sur ce qui a été convenu." Concernant Sodome et Gomorrhe II, il dit s’être arrangé pour qu’il soit divisé en trois parties, mais se plie à la volonté de l’éditeur : "Si vous avez changé d’avis, après mûre réflexion, soit, je remets en deux parties, mais ne le faites pas pour me faire plaisir […] L'urgent serait que je sache si c'est décidément 2 ou 3 volumes. Il n'y a pas de sentiment à faire là-dedans." Une autre urgence : l'imprimeur "dit que plusieurs pages sont en double" ; Proust suggère de les donner "à un Gabory ou Péguy de [ses] amis pour qu'il prenne la peine de lire tout le volume en 48 heures ou 3 jours" pour repérer ces passages problématiques. Ce deuxième volume, le dernier que Proust verra publier de son vivant, sortira le 29 avril 1922. Provenance : Jacques Guérin (22 novembre 1985, lot n° 136). Références : Kolb, XXI, n° 23. -- Correspondance Proust-Gallimard, n° 298 (voir aussi n° 297 pour la lettre de Gallimard à laquelle celle-ci est la réponse). [On joint :] Fragment inédit de lettre à Gaston Gallimard. Sans date. Une page in-12 (174 x 112 mm). Proust se porte mieux, et a pu reprendre son travail : "Mon cher Gaston, […] j’ai refait tout autrement une partie déjà faite, et qui est beaucoup mieux ainsi." Fin manquante. Fragment de lettre à Gaston Gallimard. [7 novembre 1918]. 2 p. in-12, filigrane "Old Hic[kory] Bond". Ce brouillon comporte les thématiques et les mêmes formulations qu’une fameuse lettre à son éditeur du 7 novembre 1918. Il est question d’extraits des Jeunes filles à paraître au Figaro ("Si j’avais su que l’ouvrage serait tant retardé, je n’aurais retardé aussi À l’ombre des jeunes filles en fleurs") et de la souscription à l’édition de luxe du même roman qui sortira en 1920 ("J’ai donc été très ennuyé d’apprendre que diverses personnes parmi lesquelles Jacques de Lacretelle et M. Sembat ayant été à la N.R.F. pour souscrire à des Exemplaires de luxe de À l’ombre des jeunes filles en fleurs, il leur…"). Références : Kolb, XVII, n° 186, p. 443. Provenance : Robert et Marthe Proust. -- Jacques Guérin, offert à l’actuel propriétaire.
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