Rénovation de la Vieille Ville de Marseille, ouverture de la Rue Impériale, 1862. Album photographique des Anciennes Rues démolies pour l'ouverture de la Rue Impériale, in-folio, demi-basane et percaline brunes, dos à nerfs orné avec titre doré, armes de la ville de Marseille dorées sur le premier plat, rousseurs sur les planches de montage. Exemplaire complet avec plusieurs épreuves à belle chimie mettant en valeur les profonds contrastes d'ombre et lumière des rues étroites du Vieux Marseille. 26 tirages albuminés d'après négatif verre au collodion, montés sur carton. Titres, légendes, date et crédit du photographe: «Phot.Terris» imprimés sur les montages. Album: 42.5 x 32 cm. Planches: 42 x 31 cm. Epreuves: 25 x 19 cm. en moyenne. BIBLIOGRAPHIE: Marseille au XIXème, Musées de Marseille-RMN, 1991, pour une image similaire de la Rue des Grands Carmes dans les Collections des Musées de Marseille reproduite p. 297. Né le 16 septembre 1820 à Aix-en-Provence, il ouvre une librairie rue Noailles à Marseille en 1845 et commence une carrière de photographe en 1852 avec un reportage sur la construction de l'église Saint Vincent de Paul. En 1860, il installe son studio de photographie au 4 Allées de Meilhan à l'angle de la Canebière et du Boulevard Garibaldi où il exercera son activité jusqu'à sa mort, le 1er février 1899. Dans les années 1860, Terris va rapidement devenir le principal photographe Marseillais à s'intéresser à la photographie documentaire alors que la plupart des ateliers de la ville ne pratiquent encore que le portrait au daguerréotype. Il se sert du nouveau procédé négatif sur verre au collodion humide qui lui permet de réaliser des vues hors studio dans une ville en pleine mutation. C'est donc tout naturellement vers lui que se tourneront les commanditaires locaux privés ou officiels de reportages. Animé d'une démarche d'historien chargé d'enregistrer les changements d'un territoire urbain en plein bouleversement, il s'attache à être le témoin des transformations de son époque et se sert d'une technique de prise de vue moderne avec laquelle il met en place un espace scénique fait à la fois de larges vues en perspective des percées, ouvertures et constructions du nouveau Marseille sous Napoléon III. Membre fondateur avec Léon Vidal de la Société Photographique de Marseille en 1860, il participe régulièrement à toutes ses expositions. C'est dans sa librairie que se tint en 1861 la première exposition de la S.P.M... Il y expose en compagnie des frères Bisson, Charles Nègre Alphonse Poitevin, Niepce de Saint Victor, Dominique Roman .. Photographe accrédité de «La Préfecture, de la Mairie, des Ponts et Chaussées, du Lycée, du Parquet et des Chemins de Fer» son travail couvrira en plus des activités classiques d'un studio de portraits tous les grands bouleversements urbains de Marseille. Son reportage sur les vieux quartiers de Marseille menacés de démolition devance de trois années celui de Marville sur les démolitions des rues anciennes de Paris. Parmi ses commandes les plus importantes on peut citer en 1862 un reportage de 26 vues sur les «Anciennes rues de Marseille démolies pour la construction de la rue Impériale», l'«Album Photographique des Grands Travaux de Marseille 1864» (environ 52 vues), l'Album sur l' «Ouverture et Construction de la Rue Impériale» 1863- 1866 (environ 20 vues, certaines reprises dans l'Album des Grands Travaux). L'Album Photographique des Anciennes Rues démolies en 1862 pour l'ouverture de la Rue Impériale. Après l'achèvement du bassin de la Joliette en 1853, le financier Mirés, fondateur de la «Société des Ports» propose en 1858 de raser les trois collines de la butte Saint-Laurent, des Moulins et des Carmes qui faisaient obstacle à la communication entre l'ancien Marseille et les projets de construction de quartiers modernes. Lors de la venue de l'Empereur et de l'Impératrice à Marseille en septembre 1860, le maire de la ville Louis Lagarde accompagné de l'ingénieur Gassend, obtient le co
Rénovation de la Vieille Ville de Marseille, ouverture de la Rue Impériale, 1862. Album photographique des Anciennes Rues démolies pour l'ouverture de la Rue Impériale, in-folio, demi-basane et percaline brunes, dos à nerfs orné avec titre doré, armes de la ville de Marseille dorées sur le premier plat, rousseurs sur les planches de montage. Exemplaire complet avec plusieurs épreuves à belle chimie mettant en valeur les profonds contrastes d'ombre et lumière des rues étroites du Vieux Marseille. 26 tirages albuminés d'après négatif verre au collodion, montés sur carton. Titres, légendes, date et crédit du photographe: «Phot.Terris» imprimés sur les montages. Album: 42.5 x 32 cm. Planches: 42 x 31 cm. Epreuves: 25 x 19 cm. en moyenne. BIBLIOGRAPHIE: Marseille au XIXème, Musées de Marseille-RMN, 1991, pour une image similaire de la Rue des Grands Carmes dans les Collections des Musées de Marseille reproduite p. 297. Né le 16 septembre 1820 à Aix-en-Provence, il ouvre une librairie rue Noailles à Marseille en 1845 et commence une carrière de photographe en 1852 avec un reportage sur la construction de l'église Saint Vincent de Paul. En 1860, il installe son studio de photographie au 4 Allées de Meilhan à l'angle de la Canebière et du Boulevard Garibaldi où il exercera son activité jusqu'à sa mort, le 1er février 1899. Dans les années 1860, Terris va rapidement devenir le principal photographe Marseillais à s'intéresser à la photographie documentaire alors que la plupart des ateliers de la ville ne pratiquent encore que le portrait au daguerréotype. Il se sert du nouveau procédé négatif sur verre au collodion humide qui lui permet de réaliser des vues hors studio dans une ville en pleine mutation. C'est donc tout naturellement vers lui que se tourneront les commanditaires locaux privés ou officiels de reportages. Animé d'une démarche d'historien chargé d'enregistrer les changements d'un territoire urbain en plein bouleversement, il s'attache à être le témoin des transformations de son époque et se sert d'une technique de prise de vue moderne avec laquelle il met en place un espace scénique fait à la fois de larges vues en perspective des percées, ouvertures et constructions du nouveau Marseille sous Napoléon III. Membre fondateur avec Léon Vidal de la Société Photographique de Marseille en 1860, il participe régulièrement à toutes ses expositions. C'est dans sa librairie que se tint en 1861 la première exposition de la S.P.M... Il y expose en compagnie des frères Bisson, Charles Nègre Alphonse Poitevin, Niepce de Saint Victor, Dominique Roman .. Photographe accrédité de «La Préfecture, de la Mairie, des Ponts et Chaussées, du Lycée, du Parquet et des Chemins de Fer» son travail couvrira en plus des activités classiques d'un studio de portraits tous les grands bouleversements urbains de Marseille. Son reportage sur les vieux quartiers de Marseille menacés de démolition devance de trois années celui de Marville sur les démolitions des rues anciennes de Paris. Parmi ses commandes les plus importantes on peut citer en 1862 un reportage de 26 vues sur les «Anciennes rues de Marseille démolies pour la construction de la rue Impériale», l'«Album Photographique des Grands Travaux de Marseille 1864» (environ 52 vues), l'Album sur l' «Ouverture et Construction de la Rue Impériale» 1863- 1866 (environ 20 vues, certaines reprises dans l'Album des Grands Travaux). L'Album Photographique des Anciennes Rues démolies en 1862 pour l'ouverture de la Rue Impériale. Après l'achèvement du bassin de la Joliette en 1853, le financier Mirés, fondateur de la «Société des Ports» propose en 1858 de raser les trois collines de la butte Saint-Laurent, des Moulins et des Carmes qui faisaient obstacle à la communication entre l'ancien Marseille et les projets de construction de quartiers modernes. Lors de la venue de l'Empereur et de l'Impératrice à Marseille en septembre 1860, le maire de la ville Louis Lagarde accompagné de l'ingénieur Gassend, obtient le co
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