Beschreibung:

Promenade sur la jetée de Saint Adresse, circa 1905-1906 Huile sur toile 32 x 40 cm Signé en bas à droite Marquet Provenance: Fleichtheim, Berlin Robert H. Oppenheim Vente Sotheby's Londres, 30 juin 1982, lot 29 Galerie Daniel Malingue, Paris Acquis auprès de ce dernier. collection privée Exposition: The Fauve landscape, (Texte de Judi Freeman) exposition itinérante, Los Angeles County Museum of Art, 4 octobre - 30 décembre 1990 puis Metropolitan Museum of Art, New-York, 19 Février - 5 mai 1991, puis Royal Academy of Arts, Londres, 10 juin- 1er septembre 1991, reproduit p. 36 pl 34 ( également reproduit dans l'édition en français de 1991) Bibliographie: J.L FERRIER, Les fauves, le règne de la couleur, Terrail 1992, reproduit p 114, ainsi que dans les notes biographiques p. 212 Un certificat du Wildenstein Institute sera remis à l'acquéreur. Sainte Adresse devint au tournant des années 1860 , la station balnéaire du Havre, attirant son nombre de touristes. Parmi les premiers artistes venus peindre la baie, Eugène Boudin Johan Barthold Jongking, et Claude Monet ainsi que d'autres qui finirent par fournir les jeunes galeries locales en vues de bords de mer, transformant Sainte Adresse en lieu incontournable de la peinture. Dufy et Marquet se retrouvent à Sainte Adresse durant l'été 1906. Albert Marquet peint la plage, (un des trois tableaux envoyés par Marquet en 1909 à l'exposition de la Toison d'or à Moscou et qui permit d'introduire le fauvisme auprès des amateurs russes) les pêcheurs sur le rivage, et la jetée et la baie de Sainte Adresse. Notre tableau est à mettre en comparaison avec la même vue peinte par Raoul Dufy ( La baie de Sainte Adresse, Collection Alain Delon), où l'ambiance estivale et nonchalante domine grâce à la mise en place d'une ombrelle à gauche d'un pêcheur au centre et d'une nounou avec des enfants à droite, alors que dans la même vue peinte par Albert Marquet au même moment, l'artiste se détache totalement de la vision photographique tant reproduite par les cartes postales, et ce n'est que l'analyse de la composition par le jeu de deux diagonales, et les quatre personnages qui introduisent une ponctuation dans la modernité de l'oeuvre, faisant de ce tableau l'un des liens les plus important au Fauvisme.