Alexandre DUMAS père (1802-1870). Manuscrit autographe signé, Un Pays mûr pour l’abolition de la Peine de mort, [1863]; 3pages et quart in-4 sur papier bleu (petites déchirures au dernier feuillet sans toucher le texte). Sur le banditisme sanglant à Naples et dans sa région. Article pour le journal napolitain de Dumas, L’Indipendente, où il a été publié, «à la une», daté «Napoli, 8 settembre 1863» (anno III, n°201, 9 septembre 1863), en italien: Un paese maturo all’abolizione della pene di morte; la version française est inédite. Le titre primitif, «Ce qu’on nous écrit de Benevent», a été biffé et remplacé par le nouveau titre, très ironique, qui se rattache à la polémique en cours avec Ranieri (voir le n° suivant), Dumas pensant que l’abolition de la peine capitale serait prématurée à Naples. Dumas relate l’arrestation par des brigands, près de Bénévent, de deux conseillers provinciaux et de leur escorte; tous, soit «quatorze personnes enfin furent fusillés»; le chef de la bande est probablement «quelque forçat évadé à qui quelque tribunal philantrope a fait grace de la vie». Le village de Pignataro «à 45 kilomètres de Naples a été envahi par les brigands et brulé». Et il s’exclame: «Heureux Napolitains qui êtes protégés par les amis de la Patrie»... Une conspiration, qui «s’apprêtait à remplir les rues de Naples de carnage et de sang», a été heureusement déjouée par la police: «C’est la quatrième fois que la Police de Naples sauve la Patrie». Il donne des détails, dénonce ce complot mené par le consul de Rome à Naples et par «les Bourbonniens qui broient les deux plus belles nuances de rouge qu’il y ait au monde – le feu et le sang»… On joint une L.A.S. de sa fille Marie Alexandre Dumas, 14 janvier 1869, à un «illustre ami» [Émile de Girardin?], lui envoyant son livre [Le Marie de Madame Benoît?]: «Voici un coupable […] lisez le, jugez le, parlez en et faites en parler dans votre journal»… (1p. in-8).
Alexandre DUMAS père (1802-1870). Manuscrit autographe signé, Un Pays mûr pour l’abolition de la Peine de mort, [1863]; 3pages et quart in-4 sur papier bleu (petites déchirures au dernier feuillet sans toucher le texte). Sur le banditisme sanglant à Naples et dans sa région. Article pour le journal napolitain de Dumas, L’Indipendente, où il a été publié, «à la une», daté «Napoli, 8 settembre 1863» (anno III, n°201, 9 septembre 1863), en italien: Un paese maturo all’abolizione della pene di morte; la version française est inédite. Le titre primitif, «Ce qu’on nous écrit de Benevent», a été biffé et remplacé par le nouveau titre, très ironique, qui se rattache à la polémique en cours avec Ranieri (voir le n° suivant), Dumas pensant que l’abolition de la peine capitale serait prématurée à Naples. Dumas relate l’arrestation par des brigands, près de Bénévent, de deux conseillers provinciaux et de leur escorte; tous, soit «quatorze personnes enfin furent fusillés»; le chef de la bande est probablement «quelque forçat évadé à qui quelque tribunal philantrope a fait grace de la vie». Le village de Pignataro «à 45 kilomètres de Naples a été envahi par les brigands et brulé». Et il s’exclame: «Heureux Napolitains qui êtes protégés par les amis de la Patrie»... Une conspiration, qui «s’apprêtait à remplir les rues de Naples de carnage et de sang», a été heureusement déjouée par la police: «C’est la quatrième fois que la Police de Naples sauve la Patrie». Il donne des détails, dénonce ce complot mené par le consul de Rome à Naples et par «les Bourbonniens qui broient les deux plus belles nuances de rouge qu’il y ait au monde – le feu et le sang»… On joint une L.A.S. de sa fille Marie Alexandre Dumas, 14 janvier 1869, à un «illustre ami» [Émile de Girardin?], lui envoyant son livre [Le Marie de Madame Benoît?]: «Voici un coupable […] lisez le, jugez le, parlez en et faites en parler dans votre journal»… (1p. in-8).
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