Pinède, rivière de Pont-L'Abbé. 1922. Dessin à la mine de plomb sur vélin, [303 x 380], collé sur carton, signé et daté dans le sujet. Provenance: succession de l'artiste. André Dauchez (1870-1948) Né à Paris, André Dauchez passa sa vie dans un appartement au 4e étage d'un immeuble sur cour de la rue Saint-Guillaume. Encouragé par sa mère, il s'initia très tôt à l'art de l'eau-forte. Encore collégien, en 1886, il envoya au Salon une marine gravée d'après Isabey. Il se lia d'amitié avec le peintre et graveur Lucien Simon qui devait devenir son beau-frère en 1890. Son attachement à la Bretagne ne se démentit jamais: «Il a entendu tout jeune l'appel de la mer. Pour satisfaire son rêve de navigation il commença par accompagner dans sa barque de pêche quelque vieux loup de mer... André Dauchez a eu successivement six bateaux de tonnage et de coupe différents, sans parler, bien entendu, de la yole qu'il lui prit fantaisie de s'offrir un jour à Londres, au hasard d'une exposition. Ce canoé canadien était pour lui une amusette qui lui permettait de s'enfoncer dans les rivières bretonnes mais non de s'aventurer sur mer. Son premier esquif sérieux fut Le Sprat... Il le remplaça en 1910 par L'Aventure, auquel en 1912 succéda La Rose des Vents, un thonier de cinquante-quatre tonneaux, construit à Concarneau. Celui-ci fut aménagé en yacht... André Dauchez s'est beaucoup servi de ce bateau pour son art.» (René Gobillot, André Dauchez peintre et graveur, Librairie Auguste Fontaine, Paris, 1937, pp. 40-41). En 1903 il fit bâtir sa maison-atelier à deux tours de la Palue de Cosquer, à la pointe sud de Loctudy. Il représenta tous les aspects de la côte de Cornouaille - Bénodet, Concarneau, Penmarc'h, Douarnenez, Lesconil ou encore Belle-Île. Il fut promu peintre de la Marine en 1922. Succédant à Forain, il fut, de 1930 à 1936, président de la Société Nationale des Beaux-Arts.
Pinède, rivière de Pont-L'Abbé. 1922. Dessin à la mine de plomb sur vélin, [303 x 380], collé sur carton, signé et daté dans le sujet. Provenance: succession de l'artiste. André Dauchez (1870-1948) Né à Paris, André Dauchez passa sa vie dans un appartement au 4e étage d'un immeuble sur cour de la rue Saint-Guillaume. Encouragé par sa mère, il s'initia très tôt à l'art de l'eau-forte. Encore collégien, en 1886, il envoya au Salon une marine gravée d'après Isabey. Il se lia d'amitié avec le peintre et graveur Lucien Simon qui devait devenir son beau-frère en 1890. Son attachement à la Bretagne ne se démentit jamais: «Il a entendu tout jeune l'appel de la mer. Pour satisfaire son rêve de navigation il commença par accompagner dans sa barque de pêche quelque vieux loup de mer... André Dauchez a eu successivement six bateaux de tonnage et de coupe différents, sans parler, bien entendu, de la yole qu'il lui prit fantaisie de s'offrir un jour à Londres, au hasard d'une exposition. Ce canoé canadien était pour lui une amusette qui lui permettait de s'enfoncer dans les rivières bretonnes mais non de s'aventurer sur mer. Son premier esquif sérieux fut Le Sprat... Il le remplaça en 1910 par L'Aventure, auquel en 1912 succéda La Rose des Vents, un thonier de cinquante-quatre tonneaux, construit à Concarneau. Celui-ci fut aménagé en yacht... André Dauchez s'est beaucoup servi de ce bateau pour son art.» (René Gobillot, André Dauchez peintre et graveur, Librairie Auguste Fontaine, Paris, 1937, pp. 40-41). En 1903 il fit bâtir sa maison-atelier à deux tours de la Palue de Cosquer, à la pointe sud de Loctudy. Il représenta tous les aspects de la côte de Cornouaille - Bénodet, Concarneau, Penmarc'h, Douarnenez, Lesconil ou encore Belle-Île. Il fut promu peintre de la Marine en 1922. Succédant à Forain, il fut, de 1930 à 1936, président de la Société Nationale des Beaux-Arts.
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