André JOLIVET. Deux manuscrits musicaux autographe (un signé), Songe à nouveau rêvé [K256], 1970 ; 77 feuillets et [2]-112 pages grand in-fol. Important cycle de cinq mélodies pour soprano et orchestre. Composé en 1969-1970 sur des poèmes d'Antoine Goléa (1906-1980) pour une commande de l'ORTF, ce cycle sera créé au Théâtre de la Ville le 30 avril 1971 par la soprano Colette Herzog (1923-1986), femme de Goléa, par l'Orchestre philharmonique de l'ORTF, sous la direction de Marius Constant ; il fut publié aux éditions Alphonse Leduc en 1970. L'œuvre est ainsi divisée : I Soleil (« Le soleil pose des taches d'ombre »...) que prolonge une Vocalise ; II Vision (« Spectre vivant de mémoires souillées »...) ; III Souvenir (« Ah ! miroir créé d'azur immobile »...) ; IV Salut (« Cette brûlure profonde sur ma tête »... prolongé par la Vocalise II ; et V Dualité (« Émotion pure de tout mélange »...). Au sein d'un grand orchestre (la nomenclature des instruments occupe tout le verso de la page de titre), la voix est entourée d'un ensemble de onze instruments (flûte, clarinette et clarinette basse, harpe, deux violons, alto, violoncelle et contrebasse) ; un schéma explique la disposition de l'orchestre ; on notera également un important instrumentarium de percussions (güiro, claves, blocs chinois, wood-block, coquillages, cymbales, triangle, tambour basque, crotale, toms-toms, tambour à corde, grosse caisse, vibraphone, castagnettes, grelots, bongos, tumbas, tam-tams). L'œuvre dure une trentaine de minutes. Manuscrit de premier jet et de travail, au crayon sur papier à 14 lignes, avec de nombreuses ratures et corrections ; au dos de plusieurs feuillets, on peut lire des esquisses biffées. Manuscrit mis au net de la partition d'orchestre, à l'encre noire sur un papier à 40 lignes au nom du compositeur. Daté en fin « 12 V 70 », il porte le timbre de la SACEM en date du 8 juin 1971. On joint : un dossier de reliquat d'esquisses et brouillons (14 ff.) ; 4 pages de notes autographes préparatoires, et la copie par Jolivet de 6 poèmes de Goléa, avec annotations ; la plaquette Treize poèmes d'Antoine Goléa (Poésie d'aujourd'hui, Marseille, [1941 ?]), dédicacée à A. Jolivet ; un tapuscrit de poèmes d'Antoine Goléa (avec 7 poèmes autographes) ; 6 lettres (la plupart L.S.) d'Antoine Goléa à A. Jolivet, 1968-1970, intéressante correspondance sur l'élaboration de l'œuvre ; la lettre de commande de l'ORTF, signée par Pierre-Petit-(12 mai 1969) ; plus divers documents : cartons d'invitation, lettres reçues par Jolivet après la création (Carzou, M. Chattelun, L.M. Jullien), coupures de presse... Bibl. : Kayas p. 510-513, qui cite notamment un entretien du compositeur : « Sans négliger l'aspect essentiellement mélodique de la voix, j'ai cependant cherché à exploiter toutes ses possibilités techniques. [...] Du point de vue du langage, je suis parti d'échelles modales qui offrent une plus grande souplesse que la stricte technique sérielle ».
André JOLIVET. Deux manuscrits musicaux autographe (un signé), Songe à nouveau rêvé [K256], 1970 ; 77 feuillets et [2]-112 pages grand in-fol. Important cycle de cinq mélodies pour soprano et orchestre. Composé en 1969-1970 sur des poèmes d'Antoine Goléa (1906-1980) pour une commande de l'ORTF, ce cycle sera créé au Théâtre de la Ville le 30 avril 1971 par la soprano Colette Herzog (1923-1986), femme de Goléa, par l'Orchestre philharmonique de l'ORTF, sous la direction de Marius Constant ; il fut publié aux éditions Alphonse Leduc en 1970. L'œuvre est ainsi divisée : I Soleil (« Le soleil pose des taches d'ombre »...) que prolonge une Vocalise ; II Vision (« Spectre vivant de mémoires souillées »...) ; III Souvenir (« Ah ! miroir créé d'azur immobile »...) ; IV Salut (« Cette brûlure profonde sur ma tête »... prolongé par la Vocalise II ; et V Dualité (« Émotion pure de tout mélange »...). Au sein d'un grand orchestre (la nomenclature des instruments occupe tout le verso de la page de titre), la voix est entourée d'un ensemble de onze instruments (flûte, clarinette et clarinette basse, harpe, deux violons, alto, violoncelle et contrebasse) ; un schéma explique la disposition de l'orchestre ; on notera également un important instrumentarium de percussions (güiro, claves, blocs chinois, wood-block, coquillages, cymbales, triangle, tambour basque, crotale, toms-toms, tambour à corde, grosse caisse, vibraphone, castagnettes, grelots, bongos, tumbas, tam-tams). L'œuvre dure une trentaine de minutes. Manuscrit de premier jet et de travail, au crayon sur papier à 14 lignes, avec de nombreuses ratures et corrections ; au dos de plusieurs feuillets, on peut lire des esquisses biffées. Manuscrit mis au net de la partition d'orchestre, à l'encre noire sur un papier à 40 lignes au nom du compositeur. Daté en fin « 12 V 70 », il porte le timbre de la SACEM en date du 8 juin 1971. On joint : un dossier de reliquat d'esquisses et brouillons (14 ff.) ; 4 pages de notes autographes préparatoires, et la copie par Jolivet de 6 poèmes de Goléa, avec annotations ; la plaquette Treize poèmes d'Antoine Goléa (Poésie d'aujourd'hui, Marseille, [1941 ?]), dédicacée à A. Jolivet ; un tapuscrit de poèmes d'Antoine Goléa (avec 7 poèmes autographes) ; 6 lettres (la plupart L.S.) d'Antoine Goléa à A. Jolivet, 1968-1970, intéressante correspondance sur l'élaboration de l'œuvre ; la lettre de commande de l'ORTF, signée par Pierre-Petit-(12 mai 1969) ; plus divers documents : cartons d'invitation, lettres reçues par Jolivet après la création (Carzou, M. Chattelun, L.M. Jullien), coupures de presse... Bibl. : Kayas p. 510-513, qui cite notamment un entretien du compositeur : « Sans négliger l'aspect essentiellement mélodique de la voix, j'ai cependant cherché à exploiter toutes ses possibilités techniques. [...] Du point de vue du langage, je suis parti d'échelles modales qui offrent une plus grande souplesse que la stricte technique sérielle ».
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