André JOLIVET. Deux manuscrits musicaux autographes (un signé), Symphonie pour cordes [K228], 1961 ; 69 ff. in-4 ou in-fol. et [2]-71 pages in-fol. Spectaculaire brouillon et manuscrit définitif de la Symphonie pour cordes. Commande de la RTF, cette Symphonie pour cordes fut composée dans l'été 1961 et achevée le 30 août 1961 ; créée au Théâtre des Champs-Élysées, le 9 janvier 1962, par l'Orchestre National de la RTF, sous la direction de Manuel Rosenthal, elle fut publiée en 1962 par la firme Boosey & Hawkes, avec qui Jolivet avait signé un contrat l'année précédente. Dédiée à sa femme Hilda (surnommée Ziz), elle comprend trois mouvements : I Farouche ; II Flottant ; III Trépidant ; elle dure 23 minutes. « Plus question de la variété de timbres qui semblait être devenue une caractéristique de Jolivet. Cette limitation de moyens oblige le compositeur à affûter son écriture sans recourir à la couleur [...] Le langage est dodécaphonique et la technique sérielle, ce qui n'empêche pas la richesse mélodique et expressive » (L. Kayas). L'œuvre déconcerta la critique : trop moderne pour les uns, trop classique pour les avant-gardistes. Manuscrit de premier jet et de travail, au crayon. Spectaculaire brouillon, généralement écrit sur 2 ou 3 portées, en partie au verso de matériel d'orchestre pour des films publicitaires, avec de nombreuses esquisses et corrections, des passages biffés, et des annotations au crayon rouge, qui permet de suivre pas à pas la genèse de cette œuvre complexe. Manuscrit mis au net à l'encre noire sur papier Durand à 22 lignes, qui porte cependant la trace de remaniements : corrections (notamment par grattage), mesures biffées, collettes, et de nombreuses annotations aux crayons rouge et bleu ; il a servi pour la direction d'orchestre, ainsi que pour la gravure, et porte le cachet d'enregistrement à la SACEM à la date du 6 février 1962. La page de titre porte la dédicace : « À Ziz, ma première œuvre “B & H” pour son anniversaire 1961. A. » Au verso, Jolivet a noté les effectifs maxima et minima : 1ers violons (16 à 5), 2ds violons (14 à 4), altos (12 à 4), violoncelles (10 à 3) et contrebasses (8 à 2). On joint 11 feuillets d'esquisses et brouillons ; 5 pages du manuscrit coupées ou remplacées (13, 14, 27 à 30, 39, 40, 45, 46) ; et 7 feuillets de notes et plans préparatoires glissées dans un bulletin d'information de Boosey & Hawkes sur Bartók (dont l'influence est manifeste dans le 3e mouvement) ; plus une carte de visite de Mario Bois concernant le matériel. Bibl. : Kayas, p. 468.
André JOLIVET. Deux manuscrits musicaux autographes (un signé), Symphonie pour cordes [K228], 1961 ; 69 ff. in-4 ou in-fol. et [2]-71 pages in-fol. Spectaculaire brouillon et manuscrit définitif de la Symphonie pour cordes. Commande de la RTF, cette Symphonie pour cordes fut composée dans l'été 1961 et achevée le 30 août 1961 ; créée au Théâtre des Champs-Élysées, le 9 janvier 1962, par l'Orchestre National de la RTF, sous la direction de Manuel Rosenthal, elle fut publiée en 1962 par la firme Boosey & Hawkes, avec qui Jolivet avait signé un contrat l'année précédente. Dédiée à sa femme Hilda (surnommée Ziz), elle comprend trois mouvements : I Farouche ; II Flottant ; III Trépidant ; elle dure 23 minutes. « Plus question de la variété de timbres qui semblait être devenue une caractéristique de Jolivet. Cette limitation de moyens oblige le compositeur à affûter son écriture sans recourir à la couleur [...] Le langage est dodécaphonique et la technique sérielle, ce qui n'empêche pas la richesse mélodique et expressive » (L. Kayas). L'œuvre déconcerta la critique : trop moderne pour les uns, trop classique pour les avant-gardistes. Manuscrit de premier jet et de travail, au crayon. Spectaculaire brouillon, généralement écrit sur 2 ou 3 portées, en partie au verso de matériel d'orchestre pour des films publicitaires, avec de nombreuses esquisses et corrections, des passages biffés, et des annotations au crayon rouge, qui permet de suivre pas à pas la genèse de cette œuvre complexe. Manuscrit mis au net à l'encre noire sur papier Durand à 22 lignes, qui porte cependant la trace de remaniements : corrections (notamment par grattage), mesures biffées, collettes, et de nombreuses annotations aux crayons rouge et bleu ; il a servi pour la direction d'orchestre, ainsi que pour la gravure, et porte le cachet d'enregistrement à la SACEM à la date du 6 février 1962. La page de titre porte la dédicace : « À Ziz, ma première œuvre “B & H” pour son anniversaire 1961. A. » Au verso, Jolivet a noté les effectifs maxima et minima : 1ers violons (16 à 5), 2ds violons (14 à 4), altos (12 à 4), violoncelles (10 à 3) et contrebasses (8 à 2). On joint 11 feuillets d'esquisses et brouillons ; 5 pages du manuscrit coupées ou remplacées (13, 14, 27 à 30, 39, 40, 45, 46) ; et 7 feuillets de notes et plans préparatoires glissées dans un bulletin d'information de Boosey & Hawkes sur Bartók (dont l'influence est manifeste dans le 3e mouvement) ; plus une carte de visite de Mario Bois concernant le matériel. Bibl. : Kayas, p. 468.
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