Le danger de trop voir, dédié aux jaloux. Histoire françoise tirée du portefeuille d'une dame ou l'on trouvera des principes de philosophie et le tableau original de deux femmes qui s'aiment quoyque rivales. Epigraphie de l'auteur « Il ne faut pas tout voir, si l'on veut être heureux ». A l'isle de la vérité, sur les bords heureux de la Sorgue. XVIIIe-XIXe siècles. Un gros dossier (chemise beige). Manuscrit original de cet étonnant « roman par lettres », écrit par Anne Éléonore d'Hauteville, dame de Bonnefons (1759-1827). Constitué de centaines de lettres, ce roman est remarquable par sa connaissance des ressorts du coeur humain en général, et du coeur féminin en particulier. Assurément, un excellent écrit. « Si je badine, je tache de peindre un mellange de plaisanterie, de finesse, d'ironie, de malice et de grace, alors je puise alternativement dans mon imagination, dans ma gayté, dans ma follie, et dans mon esprit. Si je veux peindre l'amitié vraye, et douce, je combine une mellange de sentiment, de raison, de déllicatesse, de confiance et d'abandon. Si je veux peindre l'amour, je me reporte à mon printemps, au temps heureux où mes illusions mesme etaient des plaisirs. Là, je crayonne avec des pinceaux de feu cette passion innée dans tous les coeurs, qui se develloppe dans l'age vieil et se prollonge souvent jusques dans notre été. » (Premier cahier). Ce roman épistolaire se passe dans les Hautes-Alpes. On y trouve des personnages comme Madame de Volonne, le comte de Gadagne, Alexis de Volonne et alii plures. Rarissime manuscrit original d'un roman épistolaire, écrit par une femme. (1 volume)
Le danger de trop voir, dédié aux jaloux. Histoire françoise tirée du portefeuille d'une dame ou l'on trouvera des principes de philosophie et le tableau original de deux femmes qui s'aiment quoyque rivales. Epigraphie de l'auteur « Il ne faut pas tout voir, si l'on veut être heureux ». A l'isle de la vérité, sur les bords heureux de la Sorgue. XVIIIe-XIXe siècles. Un gros dossier (chemise beige). Manuscrit original de cet étonnant « roman par lettres », écrit par Anne Éléonore d'Hauteville, dame de Bonnefons (1759-1827). Constitué de centaines de lettres, ce roman est remarquable par sa connaissance des ressorts du coeur humain en général, et du coeur féminin en particulier. Assurément, un excellent écrit. « Si je badine, je tache de peindre un mellange de plaisanterie, de finesse, d'ironie, de malice et de grace, alors je puise alternativement dans mon imagination, dans ma gayté, dans ma follie, et dans mon esprit. Si je veux peindre l'amitié vraye, et douce, je combine une mellange de sentiment, de raison, de déllicatesse, de confiance et d'abandon. Si je veux peindre l'amour, je me reporte à mon printemps, au temps heureux où mes illusions mesme etaient des plaisirs. Là, je crayonne avec des pinceaux de feu cette passion innée dans tous les coeurs, qui se develloppe dans l'age vieil et se prollonge souvent jusques dans notre été. » (Premier cahier). Ce roman épistolaire se passe dans les Hautes-Alpes. On y trouve des personnages comme Madame de Volonne, le comte de Gadagne, Alexis de Volonne et alii plures. Rarissime manuscrit original d'un roman épistolaire, écrit par une femme. (1 volume)
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