Anne-Louis Girodet-Trioson Montargis, 1767 - Paris, 1824 Portrait du baron Gérard Crayon noir, estompe et rehauts de blanc, de forme ronde Diamètre : 11 cm (4,3 in.) Portrait of the baron Gérard, 1789, black chalk, stumping and white highlights, by A. - L. Girodet-Trioson Provenance : Collection Alexandre Gérard, frère de l'artiste ; Puis par descendance Bibliographie : Charles Lenormant, "François Gérard, peintre d'histoire", in 'Le Correspondant', t. XI, 1845, p. 541 Charles Lenormant, 'François Gérard peintre d'histoire. Essai de biographie et de critique', Paris, 1847, p. 35-36 Philippe de Chennevière, 'Portraits inédits d'artistes français', Paris, 1852, repr. (lithographie de Frédéric Legrip 'Oeuvre du baron François Gérard Troisième et dernière partie', Paris, 1857, n. p., mentionné parmi les portraits du baron Gérard Henri Gérar et Adolphe Viollet-le-Duc, 'Correspondance de Francois Gerard, peintre d'histoire (...)', Paris, 1867, p. 41 (gravure de F. Girard) Anne Lafont, 'Une jeunesse artistique sous la Révolution. Girodet avant 1800', thèse de doctorat sous la direction d'Antoine Schnapper, Université Paris IV, 2001, vol. 1, p. 203-204, n° 51 Bruno Chenique, "La vie d'Anne-Louis Girodet de Roussy (1767-1824), dit Girodet-Trioson. Essai de biochronologie", CD-rom joint au cat. exp. 'Girodet. 1767-1824', Paris, 2005, p. 157 Commentaire : A son retour de Rome en 1780, David ouvre un atelier dans les locaux du Louvre qui lui avait été attribués. Cette nouvelle école devint rapidement la plus courue de la fin de l'Ancien Régime. David révolutionne les codes et les enseignements de la peinture, ouvre son atelier aux graveurs, aux sculpteurs, aux femmes et aux étrangers. Hennequin et Wicar y entrèrent en 1781, Drouais en 1782, Fabre en 1783, Girodet en 1784, Gros en 1785, Isabey et Gérard en 1786. Au sein de cette petite république des arts, les amitiés fortes se nouent entre les artistes, compagnons et concurrents. Les élèves rivalisent entre eux dans l'art de l'autoportrait et du portrait intime, souvent au crayon et à l'estompe, comme sur notre dessin. On connaît le portrait de Girodet par Isabey, celui de Gros par Gérard, de Gérard par Isabey… et le nôtre, portrait de Gérard par Girodet, perdu jusqu'à aujourd'hui, et seulement connu par une gravure (voir Girodet et l'atelier de David, cat. exp., Montargis, 2005, p. 56, fig. 49, repr.). Ce dessin sera inclus dans le catalogue raisonné de l'œuvre de Girodet actuellement en préparation par Madame Sidonie Lemeux-Fraitot.
Anne-Louis Girodet-Trioson Montargis, 1767 - Paris, 1824 Portrait du baron Gérard Crayon noir, estompe et rehauts de blanc, de forme ronde Diamètre : 11 cm (4,3 in.) Portrait of the baron Gérard, 1789, black chalk, stumping and white highlights, by A. - L. Girodet-Trioson Provenance : Collection Alexandre Gérard, frère de l'artiste ; Puis par descendance Bibliographie : Charles Lenormant, "François Gérard, peintre d'histoire", in 'Le Correspondant', t. XI, 1845, p. 541 Charles Lenormant, 'François Gérard peintre d'histoire. Essai de biographie et de critique', Paris, 1847, p. 35-36 Philippe de Chennevière, 'Portraits inédits d'artistes français', Paris, 1852, repr. (lithographie de Frédéric Legrip 'Oeuvre du baron François Gérard Troisième et dernière partie', Paris, 1857, n. p., mentionné parmi les portraits du baron Gérard Henri Gérar et Adolphe Viollet-le-Duc, 'Correspondance de Francois Gerard, peintre d'histoire (...)', Paris, 1867, p. 41 (gravure de F. Girard) Anne Lafont, 'Une jeunesse artistique sous la Révolution. Girodet avant 1800', thèse de doctorat sous la direction d'Antoine Schnapper, Université Paris IV, 2001, vol. 1, p. 203-204, n° 51 Bruno Chenique, "La vie d'Anne-Louis Girodet de Roussy (1767-1824), dit Girodet-Trioson. Essai de biochronologie", CD-rom joint au cat. exp. 'Girodet. 1767-1824', Paris, 2005, p. 157 Commentaire : A son retour de Rome en 1780, David ouvre un atelier dans les locaux du Louvre qui lui avait été attribués. Cette nouvelle école devint rapidement la plus courue de la fin de l'Ancien Régime. David révolutionne les codes et les enseignements de la peinture, ouvre son atelier aux graveurs, aux sculpteurs, aux femmes et aux étrangers. Hennequin et Wicar y entrèrent en 1781, Drouais en 1782, Fabre en 1783, Girodet en 1784, Gros en 1785, Isabey et Gérard en 1786. Au sein de cette petite république des arts, les amitiés fortes se nouent entre les artistes, compagnons et concurrents. Les élèves rivalisent entre eux dans l'art de l'autoportrait et du portrait intime, souvent au crayon et à l'estompe, comme sur notre dessin. On connaît le portrait de Girodet par Isabey, celui de Gros par Gérard, de Gérard par Isabey… et le nôtre, portrait de Gérard par Girodet, perdu jusqu'à aujourd'hui, et seulement connu par une gravure (voir Girodet et l'atelier de David, cat. exp., Montargis, 2005, p. 56, fig. 49, repr.). Ce dessin sera inclus dans le catalogue raisonné de l'œuvre de Girodet actuellement en préparation par Madame Sidonie Lemeux-Fraitot.
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