APOLLINAIRE (Guillaume). 2 manuscrits autographes, et 2 cartes autographes signées. – Les deux manuscrits recueillent (et inventent ?) des épigrammes et des jeux de mots brocardant la pièce Rivoli de René Fauchois, créée en 1911 : « Après Beethoven / Amen / Mais après Rivoli / Au lit ! », « Costaud des épinettes » (pièce de Tristan Bernard, créée en 1910), « Fauchoyeurs », « Grue de Rivoli », « Le grand Napoléon au jour de Rivoli / Avait fait par ma foi une belle trouvaille / Inutile vraiment puisque partout on lit / Qu’à l’Odéon Fauchois a perdu la [bataille] » (une p. in-16 oblong, et une p. in-12 oblong). Guillaume Apollinaire a cité les deux épigrammes dans sa chronique « La Vie anecdotique » publiée sous le pseudonyme de « Montade » dans le Mercure de France du 16 avril 1911. – Carte autographe signée « G. Apollinaire » à Jean Mollet. S.l., 30 mai 1915. « Mon cher Jean – Toujours la même chose, obus, rats, couleuvres. beau temps, fraises des bois, tisane de reine-des-prés, prairies émaillées de fleurs, c’est bien, surtout si ce n’était pas pour longtemps encore. Mais enfin la villégiature n’est pas trop désagréable quand on a des goûts simples. Au revoir, vieux frère... » (une p. in-12 oblong ; au verso, en-tête imprimé « Correspondance des Armées de la République » illustré de drapeaux en couleurs, avec formulaire d’identité de l’expéditeur rempli de la main de Guillaume Apollinaire : « Nom et prénoms : Gme Kostrowitzky, grade : brigadier, régiment : 3e Artillerie... », et adresse du destinataire autographe). – Carte autographe signée « Gu. Apo » à Jean Mollet. S.l., 25 février 1916. « Mon cher Jean, j’ai été un peu grippé aussi, mais ça n’a pas été grave puisque je n’ai pas quitté mon poste. J’espère que tu es remis maintenant et je te souhaite toutes sortes de choses agréables... » (une p. in-12 ; au verso, en-tête imprimé « Carte postale à l’usage du militaire » illustré de drapeaux en couleurs, avec mention autographe « Expéditeur. s/ lieut. Gme Kostrowitzky 96e Inf... », et adresse du destinataire autographe). Carte écrite par Guillaume Apollinaire 22 jours avant d’être blessé. LE « BARON » MOLLET. Fixé à Paris en 1900, Jean Mollet (1877-1964) y mena une vie de bohème, fréquentant les milieux littéraires et artistiques, se liant avec des personnalités comme Jarry, ou encore Picasso ou Apollinaire qu’il présenta l’un à l’autre. Rencontré en 1903, Apollinaire l’embaucha pour la distribution de sa revue Le Festin d’Ésope, noua avec lui une étroite amitié, et le fréquenta quotidiennement lors de l’aventure de la revue Les Soirées de Paris. Il obtint de lui une collaboration amicale comprenant des tâches de secrétariat, lui dictant par exemple des textes en prose et en vers. L’affublant dans la vie du surnom de « Baron », il en fit le modèle de Geanmollay dans Les Onze mille vierges, et lui dédia les « Petites recettes de magie moderne » dans Le Poète assassiné. Ils furent séparés un temps par la guerre, Jean Mollet étant versé dans le service de Santé militaire, mais ils demeurèrent en relations épistolaires et Guillaume Apollinaire lui adressa en juin 1915, un exemplaire de son ouvrage Case d’armons.
APOLLINAIRE (Guillaume). 2 manuscrits autographes, et 2 cartes autographes signées. – Les deux manuscrits recueillent (et inventent ?) des épigrammes et des jeux de mots brocardant la pièce Rivoli de René Fauchois, créée en 1911 : « Après Beethoven / Amen / Mais après Rivoli / Au lit ! », « Costaud des épinettes » (pièce de Tristan Bernard, créée en 1910), « Fauchoyeurs », « Grue de Rivoli », « Le grand Napoléon au jour de Rivoli / Avait fait par ma foi une belle trouvaille / Inutile vraiment puisque partout on lit / Qu’à l’Odéon Fauchois a perdu la [bataille] » (une p. in-16 oblong, et une p. in-12 oblong). Guillaume Apollinaire a cité les deux épigrammes dans sa chronique « La Vie anecdotique » publiée sous le pseudonyme de « Montade » dans le Mercure de France du 16 avril 1911. – Carte autographe signée « G. Apollinaire » à Jean Mollet. S.l., 30 mai 1915. « Mon cher Jean – Toujours la même chose, obus, rats, couleuvres. beau temps, fraises des bois, tisane de reine-des-prés, prairies émaillées de fleurs, c’est bien, surtout si ce n’était pas pour longtemps encore. Mais enfin la villégiature n’est pas trop désagréable quand on a des goûts simples. Au revoir, vieux frère... » (une p. in-12 oblong ; au verso, en-tête imprimé « Correspondance des Armées de la République » illustré de drapeaux en couleurs, avec formulaire d’identité de l’expéditeur rempli de la main de Guillaume Apollinaire : « Nom et prénoms : Gme Kostrowitzky, grade : brigadier, régiment : 3e Artillerie... », et adresse du destinataire autographe). – Carte autographe signée « Gu. Apo » à Jean Mollet. S.l., 25 février 1916. « Mon cher Jean, j’ai été un peu grippé aussi, mais ça n’a pas été grave puisque je n’ai pas quitté mon poste. J’espère que tu es remis maintenant et je te souhaite toutes sortes de choses agréables... » (une p. in-12 ; au verso, en-tête imprimé « Carte postale à l’usage du militaire » illustré de drapeaux en couleurs, avec mention autographe « Expéditeur. s/ lieut. Gme Kostrowitzky 96e Inf... », et adresse du destinataire autographe). Carte écrite par Guillaume Apollinaire 22 jours avant d’être blessé. LE « BARON » MOLLET. Fixé à Paris en 1900, Jean Mollet (1877-1964) y mena une vie de bohème, fréquentant les milieux littéraires et artistiques, se liant avec des personnalités comme Jarry, ou encore Picasso ou Apollinaire qu’il présenta l’un à l’autre. Rencontré en 1903, Apollinaire l’embaucha pour la distribution de sa revue Le Festin d’Ésope, noua avec lui une étroite amitié, et le fréquenta quotidiennement lors de l’aventure de la revue Les Soirées de Paris. Il obtint de lui une collaboration amicale comprenant des tâches de secrétariat, lui dictant par exemple des textes en prose et en vers. L’affublant dans la vie du surnom de « Baron », il en fit le modèle de Geanmollay dans Les Onze mille vierges, et lui dédia les « Petites recettes de magie moderne » dans Le Poète assassiné. Ils furent séparés un temps par la guerre, Jean Mollet étant versé dans le service de Santé militaire, mais ils demeurèrent en relations épistolaires et Guillaume Apollinaire lui adressa en juin 1915, un exemplaire de son ouvrage Case d’armons.
Testen Sie LotSearch und seine Premium-Features 7 Tage - ohne Kosten!
Lassen Sie sich automatisch über neue Objekte in kommenden Auktionen benachrichtigen.
Suchauftrag anlegen