Marie Madeleine Toile 102 x 81 cm Expositions: Claude Mellan gli anni romani. Un incisore tra Vouet e Bernini, Rome, Palazzo Barberini, 1989 - 1990, p. 368, reproduit p. 370 (Attribué à Claude Mellan ; Charles Mellin Un lorrain entre Rome et Naples, Caen et Nancy, Musées des Beaux-Arts, 2007, p. 99, reproduit en couleur (Attribué à Claude Mellan . Après un passage à Paris, Claude Mellan arrive à Rome en 1624. Inscrit à l'Académie de saint Luc en 1634, il intègre rapidement le cercle de Simon Vouet qui est lui-même Directeur de l'Académie de saint Luc dès 1624. A Rome, Claude Mellan a une activité de peintre et de graveur. Il diffuse et s'inspire des modèles de Simon Vouet L'atmosphère intime de la scène qui se déroule dans les coulisses d'une grotte rocheuse, les tonalités jaunes et dorées du fond et le visage paisible de la jeune femme concentrée sur sa dévote lecture et souriante comme si elle se savait observée, nous permettent de situer notre tableau de la fin du séjour italien de Claude Mellan et de son retour en France vers 1635. Le cadrage et le clair-obscur sont encore inspirés des oeuvres du Caravage et se rapprochent des oeuvres de Ter Brugghen jeune ou du Pensionnaire de Saraceni. Tandis que le travail du drapé, ses tons roses, la finesse des traits du visage timide, au sourire esquissé et les formes du corps de la sainte, sa chair dense et sensuelle se rapprochent plus des artistes français travaillant autour de Simon Vouet dans les années 1620 à Rome. La structure du visage de Marie Madeleine évoque par exemple celle de l'Allégorie de la Volonté dans le tableau, les Facultés de l'âme de Simon Vouet conservé à la Pinacoteca Capitoline à Rome. Ce même type de femme se retrouve dans le dessin représentant Marie Madeleine pénitente sur une paillasse (pierre noire et sanguine, 15 x 20 cm) et le Portrait de femme (sanguine, 14 x 11 cm) du National Museum de Stockholm (voir le catalogue de l'exposition Claude Mellan gli anni romani. Un incisore tra Vouet e Bernini, Rome, Palazzo Barberini, 1989 - 1990, n° 64 et 68, reproduits). Même à travers l'épaisse couche de saleté qui recouvrait l'oeuvre lors de l'exposition en 1989 à Rome, Luigi Ficacci a reconnu dans «le visage pointu, la main gauche un peu désarticulée et si expressive» la poésie de Claude Mellan La Sainte Marie Madeleine de Claude Mellan est «une immersion poétique dans les choses et dans le destin de l'homme et de l'individu qui s'abandonne dans la foi extrême mais intime avec une intense introspection, l'abyme de soi-même
Marie Madeleine Toile 102 x 81 cm Expositions: Claude Mellan gli anni romani. Un incisore tra Vouet e Bernini, Rome, Palazzo Barberini, 1989 - 1990, p. 368, reproduit p. 370 (Attribué à Claude Mellan ; Charles Mellin Un lorrain entre Rome et Naples, Caen et Nancy, Musées des Beaux-Arts, 2007, p. 99, reproduit en couleur (Attribué à Claude Mellan . Après un passage à Paris, Claude Mellan arrive à Rome en 1624. Inscrit à l'Académie de saint Luc en 1634, il intègre rapidement le cercle de Simon Vouet qui est lui-même Directeur de l'Académie de saint Luc dès 1624. A Rome, Claude Mellan a une activité de peintre et de graveur. Il diffuse et s'inspire des modèles de Simon Vouet L'atmosphère intime de la scène qui se déroule dans les coulisses d'une grotte rocheuse, les tonalités jaunes et dorées du fond et le visage paisible de la jeune femme concentrée sur sa dévote lecture et souriante comme si elle se savait observée, nous permettent de situer notre tableau de la fin du séjour italien de Claude Mellan et de son retour en France vers 1635. Le cadrage et le clair-obscur sont encore inspirés des oeuvres du Caravage et se rapprochent des oeuvres de Ter Brugghen jeune ou du Pensionnaire de Saraceni. Tandis que le travail du drapé, ses tons roses, la finesse des traits du visage timide, au sourire esquissé et les formes du corps de la sainte, sa chair dense et sensuelle se rapprochent plus des artistes français travaillant autour de Simon Vouet dans les années 1620 à Rome. La structure du visage de Marie Madeleine évoque par exemple celle de l'Allégorie de la Volonté dans le tableau, les Facultés de l'âme de Simon Vouet conservé à la Pinacoteca Capitoline à Rome. Ce même type de femme se retrouve dans le dessin représentant Marie Madeleine pénitente sur une paillasse (pierre noire et sanguine, 15 x 20 cm) et le Portrait de femme (sanguine, 14 x 11 cm) du National Museum de Stockholm (voir le catalogue de l'exposition Claude Mellan gli anni romani. Un incisore tra Vouet e Bernini, Rome, Palazzo Barberini, 1989 - 1990, n° 64 et 68, reproduits). Même à travers l'épaisse couche de saleté qui recouvrait l'oeuvre lors de l'exposition en 1989 à Rome, Luigi Ficacci a reconnu dans «le visage pointu, la main gauche un peu désarticulée et si expressive» la poésie de Claude Mellan La Sainte Marie Madeleine de Claude Mellan est «une immersion poétique dans les choses et dans le destin de l'homme et de l'individu qui s'abandonne dans la foi extrême mais intime avec une intense introspection, l'abyme de soi-même
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