Auguste-Michel COLLE (1872-1949). Moulin de Crémeur à Batz sur Mer Huile sur panneau. Signée en bas à gauche. Dimensions: 54 x 34 cm. Peintre né en 1872 à Baccarat et décède à Batz sur Mer en 1949. Orphelin en 1885, il devient apprenti aux cristalleries de Baccarat comme doreur, puis graveur de planches pour la gravure chimique. C'est à cette époque qu'il prend goût au dessin et à la peinture, encouragé par Charles Peccatte, un peintre lorrain natif lui aussi de Baccarat. Un amateur d'art avisé, Eugène Corbin, ayant remarqué son travail, lui fait connaître les peintres Charles de Meixmoron de Dombasle, Émile Friant et Victor Prouvé (alors professeur à l'école des Beaux-Arts de Nancy). Dans l'analyse du Salon de 1904 il est dit : "M. COLLE (né à Baccarat) : Baccarat soir de septembre Il faut faire attention à M. COLLE. Son début est d'une haute valeur. Avec une douceur puissante qui rappelle certaines vieilles tapisseries, il nous montre Baccarat dans un beau soir d'automne. Quelques arbres se détachent, tout pénétrés d'ombre. L'église, la vieille tour carrée des Voués, les toits de tuiles s'éclairent d'un rayon doré ou plutôt orangé qui est une caresse. Dans cet art très simple, presque naïf, il y a une beauté singulière. M. COLLE ne doit pas hésiter : la voie où il s'engage est bonne." Il se marie en 1905 avec la sœur de l'épouse de Victor Prouvé. En contrat avec Corbin jusqu'en 1911, il peint près de 500 toiles ou aquarelles inspirées pour la plupart des paysages de sa région d'origine. Par la suite, Colle voulut connaître d'autres régions, et voyagea souvent et trouva notamment une inspiration en Savoie, en Corse et en Afrique du Nord. Les Salons parisiens lui sont l'occasion de rencontrer Jules Adler, Jean-Paul Laurens et Charles Cottet. Au Salon nancéien de 1905, la revue "Le Pays Lorrain dit : "et puis c'est M. COLLE qui fixe les moments les plus exquis du jour, les aspects les plus troublants des saisons, son canal de Malzéville est tout un poème de douce clarté, de calme infini ; nous aimons aussi sa Cathédrale de Toul vue sous le ciel morose d'un jour brumeux, elle est émouvante dans sa calme simplicité " Au Salon parisien de la "Société Nationale des Beaux-Arts" de 1907, il était à nouveau remarqué par "La revue lorraine illustrée" qui disait : "M. COLLE qui a, lui aussi, le grand mérite de chercher en Lorraine exclusivement ses sujets d'étude, nous montre une "Vue de Nancy" prise en hiver, du clocher de Saint Epvre. Nul n'estime plus que moi l'originalité du talent de M. COLLE qui ne doit rien qu'à l'étude directe de la nature, et les mérites d'une tecnique qui s'est formée lentement, laborieusement, loyalement. Je me rends compte de la difficulté considérable du sujet et combien cette étude de lumière, cherchant à percer les brouillards qui enveloppent la ville, est sincère. Mais cet effort très estimable aboutit à un résultat qui ne satisfait qu'à demi. M. COLLE le reconnaitrait lui-même, sans doute." Au Salon parisien des Artistes Français de 1909, il expose une huile sur toile "Au Parc Sainte Marie à Nancy - automne", en 1912 "Les châtaigniers de Jacob (Chambéry-Savoie)" en 1913 "Automne à Champigneulles, après le brouillard du matin" et en 1914 "Lever de soleil en septembre, à la Trinité-sur_Mer" À la fin de la première guerre mondiale, à l'occasion d'un séjour familial en Bretagne, il est séduit par la lumière des marais salants et des paysages de la presqu'île de Guérande. Cette révélation transforme sa palette et diversifie les techniques utilisées, certaines toiles sont pointillistes, d'autres traitées au couteau. Chaque année il passe ses séjours d'été dans la région du Croisic. Il expose aux Salon des artistes français, au Salon des indépendants, au Salon des Tuileries, à La Haye… sans que cela ne modifie le rythme régulier de son travail et son attachement à sa vie de famille. Au Salon de 1929, il expose deux huiles sur toile "Vandoeuvre, soir d'octobre en Lorraine" et "Horodberg, Munster". En 1932, il p
Auguste-Michel COLLE (1872-1949). Moulin de Crémeur à Batz sur Mer Huile sur panneau. Signée en bas à gauche. Dimensions: 54 x 34 cm. Peintre né en 1872 à Baccarat et décède à Batz sur Mer en 1949. Orphelin en 1885, il devient apprenti aux cristalleries de Baccarat comme doreur, puis graveur de planches pour la gravure chimique. C'est à cette époque qu'il prend goût au dessin et à la peinture, encouragé par Charles Peccatte, un peintre lorrain natif lui aussi de Baccarat. Un amateur d'art avisé, Eugène Corbin, ayant remarqué son travail, lui fait connaître les peintres Charles de Meixmoron de Dombasle, Émile Friant et Victor Prouvé (alors professeur à l'école des Beaux-Arts de Nancy). Dans l'analyse du Salon de 1904 il est dit : "M. COLLE (né à Baccarat) : Baccarat soir de septembre Il faut faire attention à M. COLLE. Son début est d'une haute valeur. Avec une douceur puissante qui rappelle certaines vieilles tapisseries, il nous montre Baccarat dans un beau soir d'automne. Quelques arbres se détachent, tout pénétrés d'ombre. L'église, la vieille tour carrée des Voués, les toits de tuiles s'éclairent d'un rayon doré ou plutôt orangé qui est une caresse. Dans cet art très simple, presque naïf, il y a une beauté singulière. M. COLLE ne doit pas hésiter : la voie où il s'engage est bonne." Il se marie en 1905 avec la sœur de l'épouse de Victor Prouvé. En contrat avec Corbin jusqu'en 1911, il peint près de 500 toiles ou aquarelles inspirées pour la plupart des paysages de sa région d'origine. Par la suite, Colle voulut connaître d'autres régions, et voyagea souvent et trouva notamment une inspiration en Savoie, en Corse et en Afrique du Nord. Les Salons parisiens lui sont l'occasion de rencontrer Jules Adler, Jean-Paul Laurens et Charles Cottet. Au Salon nancéien de 1905, la revue "Le Pays Lorrain dit : "et puis c'est M. COLLE qui fixe les moments les plus exquis du jour, les aspects les plus troublants des saisons, son canal de Malzéville est tout un poème de douce clarté, de calme infini ; nous aimons aussi sa Cathédrale de Toul vue sous le ciel morose d'un jour brumeux, elle est émouvante dans sa calme simplicité " Au Salon parisien de la "Société Nationale des Beaux-Arts" de 1907, il était à nouveau remarqué par "La revue lorraine illustrée" qui disait : "M. COLLE qui a, lui aussi, le grand mérite de chercher en Lorraine exclusivement ses sujets d'étude, nous montre une "Vue de Nancy" prise en hiver, du clocher de Saint Epvre. Nul n'estime plus que moi l'originalité du talent de M. COLLE qui ne doit rien qu'à l'étude directe de la nature, et les mérites d'une tecnique qui s'est formée lentement, laborieusement, loyalement. Je me rends compte de la difficulté considérable du sujet et combien cette étude de lumière, cherchant à percer les brouillards qui enveloppent la ville, est sincère. Mais cet effort très estimable aboutit à un résultat qui ne satisfait qu'à demi. M. COLLE le reconnaitrait lui-même, sans doute." Au Salon parisien des Artistes Français de 1909, il expose une huile sur toile "Au Parc Sainte Marie à Nancy - automne", en 1912 "Les châtaigniers de Jacob (Chambéry-Savoie)" en 1913 "Automne à Champigneulles, après le brouillard du matin" et en 1914 "Lever de soleil en septembre, à la Trinité-sur_Mer" À la fin de la première guerre mondiale, à l'occasion d'un séjour familial en Bretagne, il est séduit par la lumière des marais salants et des paysages de la presqu'île de Guérande. Cette révélation transforme sa palette et diversifie les techniques utilisées, certaines toiles sont pointillistes, d'autres traitées au couteau. Chaque année il passe ses séjours d'été dans la région du Croisic. Il expose aux Salon des artistes français, au Salon des indépendants, au Salon des Tuileries, à La Haye… sans que cela ne modifie le rythme régulier de son travail et son attachement à sa vie de famille. Au Salon de 1929, il expose deux huiles sur toile "Vandoeuvre, soir d'octobre en Lorraine" et "Horodberg, Munster". En 1932, il p
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