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Auktionsarchiv: Los-Nr. 168

AUGUSTE RODIN (1840-1917)

Schätzpreis
10.000 € - 15.000 €
ca. 11.099 $ - 16.649 $
Zuschlagspreis:
24.000 €
ca. 26.639 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 168

AUGUSTE RODIN (1840-1917)

Schätzpreis
10.000 € - 15.000 €
ca. 11.099 $ - 16.649 $
Zuschlagspreis:
24.000 €
ca. 26.639 $
Beschreibung:

Homme au serpent (étude pour la Porte de l'Enfer) gouache, plume, encre de Chine, lavis d'encre et graphite sur papier contrecollé sur carton 15 x 7.8 cm. Exécuté vers 1880-83 gouache, pen, India ink, ink wash and pencil on paper 5.7/8 x 3.1/8 in. Executed circa 1880-83 Cette oeuvre sera incluse au catalogue raisonné des dessins et peintures d'Auguste Rodin actuellement en préparation par Christina Buley-Uribe. PROVENANCE Alfred Roll Paris. Vente, Maître Henri Buzot, Paris, 1 avril 1957, lot 73. Collection privée, Paris. Puis par succession au propriétaire actuel. EXPOSITION Probablement Paris, Cercle des arts libéraux, février-mars 1883. Par Christina Buley-Uribe Ce dessin exceptionnel d'Homme au serpent est inspiré des chants XXIV et XXV de l'Enfer de Dante et renvoie au thème des damnés se débattant contre des punitions particulièrement pénibles liées à la bête rampante et répugnante par excellence dans la tradition occidentale. Dante décrit la scène: « Je regardais, et voilà qu'un serpent, lancé près des bords où nous étions, pique un coupable à la gorge; et dans un clin d'oeil, le coupable enflammé se consume et tombe réduit en cendres. » Au chant XXV: « Les trois ombres étaient toujours devant moi, lorsqu'un serpent qui rampait sur six pieds s'élance vers l'un des coupables, et s'attache tout entier à lui. » Il présente les caractéristiques des plus beaux dessins de cette époque, appelés dessins noirs comme « pétris dans l'encre » selon l'heureuse expression de Judith Cladel, tant Rodin semble y avoir traduit au moyen de crayons et de pinceaux une impression de relief sculpté, s'approchant par là au plus près de ce qu'on peut légitimement qualifier de « dessin de sculpteur ». La musculature, marquée par d'impressionnants éclats de gouache blanche nuancés par des reflets légèrement voilés et bleutés, est à bien des égards une représentation en trois dimensions. Il ne s'agit pas d'un dessin préparatoire au bronze unique de l'Homme au serpent, ayant appartenu à Anthony Roux et créé d'après l'Homme qui tombe, récemment redécouvert et donné au musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne, mais plutôt d'une idée parallèle. L'homme et le monstre - dans le dessin comme dans la sculpture - sont dans un rapport inégal, la bête attaquant l'homme à la gorge en traître, par derrière. Le dessin a appartenu au peintre Alfred Roll (1846-1919). Ami de longue date de Rodin, il lui commanda le portrait de sa première femme, le Buste de Mme Roll, exposé au Salon de 1887. Cette même année Roll offrit au sculpteur son tableau Paysanne gardant ses vaches, aujourd'hui au musée Rodin. L'artiste lui donna en retour un Baiser en bronze. À mesure de leurs succès respectifs - Roll deviendra président de la Société nationale des beaux-arts en 1905 - la correspondance des deux artistes se focalise l'aide à apporter à leurs protégés respectifs. La provenance du dessin le place ainsi dans une collection importante et ancienne, datant du vivant de l'artiste. Faisait-il partie des dessins « à l'encre de chine » dédiés à Roll et exposés au Cercle des arts libéraux en février 1883? Ces oeuvres, liées aux recherches de Rodin sur la Porte de l'Enfer n'ont pas été identifiées jusqu'à présent. Elles constituent le premier groupe de dessins jamais exposés par Rodin.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 168
Auktion:
Datum:
31.03.2016
Auktionshaus:
LECLERE - Auction Houses
rue Vincent Courdouan 5
13006 Marseille
Frankreich
contact@leclere-mdv.com
+33 (0)4 9150 000
+33 (0)4 91673659
Beschreibung:

Homme au serpent (étude pour la Porte de l'Enfer) gouache, plume, encre de Chine, lavis d'encre et graphite sur papier contrecollé sur carton 15 x 7.8 cm. Exécuté vers 1880-83 gouache, pen, India ink, ink wash and pencil on paper 5.7/8 x 3.1/8 in. Executed circa 1880-83 Cette oeuvre sera incluse au catalogue raisonné des dessins et peintures d'Auguste Rodin actuellement en préparation par Christina Buley-Uribe. PROVENANCE Alfred Roll Paris. Vente, Maître Henri Buzot, Paris, 1 avril 1957, lot 73. Collection privée, Paris. Puis par succession au propriétaire actuel. EXPOSITION Probablement Paris, Cercle des arts libéraux, février-mars 1883. Par Christina Buley-Uribe Ce dessin exceptionnel d'Homme au serpent est inspiré des chants XXIV et XXV de l'Enfer de Dante et renvoie au thème des damnés se débattant contre des punitions particulièrement pénibles liées à la bête rampante et répugnante par excellence dans la tradition occidentale. Dante décrit la scène: « Je regardais, et voilà qu'un serpent, lancé près des bords où nous étions, pique un coupable à la gorge; et dans un clin d'oeil, le coupable enflammé se consume et tombe réduit en cendres. » Au chant XXV: « Les trois ombres étaient toujours devant moi, lorsqu'un serpent qui rampait sur six pieds s'élance vers l'un des coupables, et s'attache tout entier à lui. » Il présente les caractéristiques des plus beaux dessins de cette époque, appelés dessins noirs comme « pétris dans l'encre » selon l'heureuse expression de Judith Cladel, tant Rodin semble y avoir traduit au moyen de crayons et de pinceaux une impression de relief sculpté, s'approchant par là au plus près de ce qu'on peut légitimement qualifier de « dessin de sculpteur ». La musculature, marquée par d'impressionnants éclats de gouache blanche nuancés par des reflets légèrement voilés et bleutés, est à bien des égards une représentation en trois dimensions. Il ne s'agit pas d'un dessin préparatoire au bronze unique de l'Homme au serpent, ayant appartenu à Anthony Roux et créé d'après l'Homme qui tombe, récemment redécouvert et donné au musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne, mais plutôt d'une idée parallèle. L'homme et le monstre - dans le dessin comme dans la sculpture - sont dans un rapport inégal, la bête attaquant l'homme à la gorge en traître, par derrière. Le dessin a appartenu au peintre Alfred Roll (1846-1919). Ami de longue date de Rodin, il lui commanda le portrait de sa première femme, le Buste de Mme Roll, exposé au Salon de 1887. Cette même année Roll offrit au sculpteur son tableau Paysanne gardant ses vaches, aujourd'hui au musée Rodin. L'artiste lui donna en retour un Baiser en bronze. À mesure de leurs succès respectifs - Roll deviendra président de la Société nationale des beaux-arts en 1905 - la correspondance des deux artistes se focalise l'aide à apporter à leurs protégés respectifs. La provenance du dessin le place ainsi dans une collection importante et ancienne, datant du vivant de l'artiste. Faisait-il partie des dessins « à l'encre de chine » dédiés à Roll et exposés au Cercle des arts libéraux en février 1883? Ces oeuvres, liées aux recherches de Rodin sur la Porte de l'Enfer n'ont pas été identifiées jusqu'à présent. Elles constituent le premier groupe de dessins jamais exposés par Rodin.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 168
Auktion:
Datum:
31.03.2016
Auktionshaus:
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13006 Marseille
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