Blaise CENDRARS Lettre autographe signée à Jacques-Henry Levesque Datée Jeudi 27 [septembre 1945] 1 page in-4 à l'encre noire au verso d'une page dactylographiée de Vieux-Port. Enveloppe. Virulente lettre sur les éditeurs. Jacques-Henry Levesque, ami et spécialiste de Blaise Cendrars dirigea la revue Orbes de 1933 à 1936, dans laquelle le poète écrivit régulièrement. Cette lettre est relative à la publication de Vieux-Port, une édition de luxe publiée par Jean Vigneau en 1946 avec des lithographies de René Rouveret. Elle est l'occasion pour le poète de s'expliquer sur l'illustration des textes et de donner son avis sur les éditeurs. " Voyez, je vous ai souvent dit qu'un auteur n'a pas de pire ennemi que ses éditeurs ", écrit-il. Il en veut pour preuve une lettre qu'il a reçue de Jean Vigneau, lui reprochant que les illustrations ne correspondent pas au texte. Commentaire de Blaise Cendrars : " Quel peigne-cul ! " Il cite une partie de la réponse qu'il lui a faite : " Dès aujourd'hui je proteste contre votre affirmation qu'on a pris n'importe quoi pour illustrer le texte ou vice-versa. Ce livre n'est pas un Baedecker programmatique. L'ambiance y est. Rouveret a planté le décor où mes personnages évoluent. C'est ce que je lui avais demandé pour Marseille. " La lettre s'achève sur cette constatation découragée : " Mais quel métier décevant. Cela dure depuis la Sirène. On prêche dans le désert. Les éditeurs sont comme des pavés. Chacun a son idée. C'est comme les démons. "
Blaise CENDRARS Lettre autographe signée à Jacques-Henry Levesque Datée Jeudi 27 [septembre 1945] 1 page in-4 à l'encre noire au verso d'une page dactylographiée de Vieux-Port. Enveloppe. Virulente lettre sur les éditeurs. Jacques-Henry Levesque, ami et spécialiste de Blaise Cendrars dirigea la revue Orbes de 1933 à 1936, dans laquelle le poète écrivit régulièrement. Cette lettre est relative à la publication de Vieux-Port, une édition de luxe publiée par Jean Vigneau en 1946 avec des lithographies de René Rouveret. Elle est l'occasion pour le poète de s'expliquer sur l'illustration des textes et de donner son avis sur les éditeurs. " Voyez, je vous ai souvent dit qu'un auteur n'a pas de pire ennemi que ses éditeurs ", écrit-il. Il en veut pour preuve une lettre qu'il a reçue de Jean Vigneau, lui reprochant que les illustrations ne correspondent pas au texte. Commentaire de Blaise Cendrars : " Quel peigne-cul ! " Il cite une partie de la réponse qu'il lui a faite : " Dès aujourd'hui je proteste contre votre affirmation qu'on a pris n'importe quoi pour illustrer le texte ou vice-versa. Ce livre n'est pas un Baedecker programmatique. L'ambiance y est. Rouveret a planté le décor où mes personnages évoluent. C'est ce que je lui avais demandé pour Marseille. " La lettre s'achève sur cette constatation découragée : " Mais quel métier décevant. Cela dure depuis la Sirène. On prêche dans le désert. Les éditeurs sont comme des pavés. Chacun a son idée. C'est comme les démons. "
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