BOIELDIEU (Fr.-Ad.). La Fête du village voisin. Opéra comique en trois actes, paroles de Mr Sewrin. Dédié à Son Altesse Royale Monseigneur le Duc de Berri. Paris, Boieldieu, [1816], grand in-4°, maroquin rouge cerise à grains longs, autour des plats, filets, chaînette, petite grecque et roulettes aux palmettes et aux fleurs de lys, armes au centre, dos lisse orné d’un semé de losanges entrelacés et d’un motif à la fleur de lys et aux branchettes de chêne plusieurs fois répété, doublure et gardes de tabis vert d’eau, roulette intérieure dorée, tranches dorées (Susse Papetier de S.A.R. le Duc de Berry). ÉDITION ORIGINALE. L’œuvre qui fut jouée lors du mariage du duc de Berry. François-Adrien Boieldieu (1775-1834) connaît ses premiers succès à Paris pendant la Révolution avec des romances et des opéras. En 1803, il part à Saint-Pétersbourg pour être maître de chapelle du tsar Alexandre Ier (1777-1825). À son retour en France, il entre à la chambre du roi et donne de nombreux ouvrages lyriques. Créée le 5 mars 1816 à l’Opéra-Comique par les comédiens ordinaires du roi, La Fête au village voisin est jouée sur le théâtre de la cour, le 26 juin 1816, à l’occasion du mariage du duc de Berry avec Marie-Caroline de Bourbon-Siciles. En 1825, sera représentée son œuvre la plus fameuse, La Dame blanche. Elle est dédiée à la duchesse de Berry, dont il est le compositeur depuis 1821. Exemplaire relié à l’époque par Susse aux armes du dédicataire de la partition, le duc de Berry (1778-1820). Ces armes, celles de la maison d’Artois, ont été portées aussi bien par le comte d’Artois (1757-1836), futur Charles X, que par ses deux fils, Louis-Antoine (1775-1884), duc d’Angoulême, et Charles-Ferdinand (1778-1820), duc de Berry. L’absence du collier de la Toison d’or et des ancres passées en sautoir (Louis-Antoine fut nommé grand amiral de France, en 1814) laisse penser qu’il s’agit ici de l’exemplaire du dédicataire, le duc de Berry. De plus, l’étiquette de Susse, à son adresse, passage des Panoramas, n°7, collée au verso de la première garde, annonce qu’il était « papetier de S.A.R. le Duc de Berry ». En 1816, ce dernier vient d’épouser Marie-Caroline de Bourbon-Siciles (1798-1870), avec laquelle il partagera un goût commun pour les arts et l’opéra en particulier. Mors épidermés et coiffes supérieures usées. Dimensions : 339 x 264 mm. Provenances : Charles-Ferdinand d’Artois, duc de Berry ; ex-libris armorié d’un membre de la famille de Chabannes et devise « Non palma sine pulvere ». Exposition : Culot (P.), Relieurs et reliures décorées en France aux époques Directoire et Empire, Bibliotheca Wittockiana, 16 sept. 2000-10 févr. 2001, Bruxelles, n°109, avec reproduction. Fétis (F.-J.), Biographie universelle des musiciens, II, Firmin-Didot- 1878, pp. 1-8 ; Tulard (J.), Dictionnaire Napoléon, Fayard, 1989, p. 240 ; […], The New Grove Dictionary of Opera, I, MacMillan, 1997, pp. 523-526 ; […], Entre cour et jardin, Marie-Caroline, duchesse de Berry, Sceaux, 2007, pp. 204 ; Ramsden (C.), French Bookbinders, 1789-1848, Lund Humphries, 1950, p. 196.
BOIELDIEU (Fr.-Ad.). La Fête du village voisin. Opéra comique en trois actes, paroles de Mr Sewrin. Dédié à Son Altesse Royale Monseigneur le Duc de Berri. Paris, Boieldieu, [1816], grand in-4°, maroquin rouge cerise à grains longs, autour des plats, filets, chaînette, petite grecque et roulettes aux palmettes et aux fleurs de lys, armes au centre, dos lisse orné d’un semé de losanges entrelacés et d’un motif à la fleur de lys et aux branchettes de chêne plusieurs fois répété, doublure et gardes de tabis vert d’eau, roulette intérieure dorée, tranches dorées (Susse Papetier de S.A.R. le Duc de Berry). ÉDITION ORIGINALE. L’œuvre qui fut jouée lors du mariage du duc de Berry. François-Adrien Boieldieu (1775-1834) connaît ses premiers succès à Paris pendant la Révolution avec des romances et des opéras. En 1803, il part à Saint-Pétersbourg pour être maître de chapelle du tsar Alexandre Ier (1777-1825). À son retour en France, il entre à la chambre du roi et donne de nombreux ouvrages lyriques. Créée le 5 mars 1816 à l’Opéra-Comique par les comédiens ordinaires du roi, La Fête au village voisin est jouée sur le théâtre de la cour, le 26 juin 1816, à l’occasion du mariage du duc de Berry avec Marie-Caroline de Bourbon-Siciles. En 1825, sera représentée son œuvre la plus fameuse, La Dame blanche. Elle est dédiée à la duchesse de Berry, dont il est le compositeur depuis 1821. Exemplaire relié à l’époque par Susse aux armes du dédicataire de la partition, le duc de Berry (1778-1820). Ces armes, celles de la maison d’Artois, ont été portées aussi bien par le comte d’Artois (1757-1836), futur Charles X, que par ses deux fils, Louis-Antoine (1775-1884), duc d’Angoulême, et Charles-Ferdinand (1778-1820), duc de Berry. L’absence du collier de la Toison d’or et des ancres passées en sautoir (Louis-Antoine fut nommé grand amiral de France, en 1814) laisse penser qu’il s’agit ici de l’exemplaire du dédicataire, le duc de Berry. De plus, l’étiquette de Susse, à son adresse, passage des Panoramas, n°7, collée au verso de la première garde, annonce qu’il était « papetier de S.A.R. le Duc de Berry ». En 1816, ce dernier vient d’épouser Marie-Caroline de Bourbon-Siciles (1798-1870), avec laquelle il partagera un goût commun pour les arts et l’opéra en particulier. Mors épidermés et coiffes supérieures usées. Dimensions : 339 x 264 mm. Provenances : Charles-Ferdinand d’Artois, duc de Berry ; ex-libris armorié d’un membre de la famille de Chabannes et devise « Non palma sine pulvere ». Exposition : Culot (P.), Relieurs et reliures décorées en France aux époques Directoire et Empire, Bibliotheca Wittockiana, 16 sept. 2000-10 févr. 2001, Bruxelles, n°109, avec reproduction. Fétis (F.-J.), Biographie universelle des musiciens, II, Firmin-Didot- 1878, pp. 1-8 ; Tulard (J.), Dictionnaire Napoléon, Fayard, 1989, p. 240 ; […], The New Grove Dictionary of Opera, I, MacMillan, 1997, pp. 523-526 ; […], Entre cour et jardin, Marie-Caroline, duchesse de Berry, Sceaux, 2007, pp. 204 ; Ramsden (C.), French Bookbinders, 1789-1848, Lund Humphries, 1950, p. 196.
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