Auktionsarchiv: Los-Nr. 35

Bonaparte famille ─ Camille Borghese

Schätzpreis
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 35

Bonaparte famille ─ Camille Borghese

Schätzpreis
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Lot DetailsAuthenticity guaranteedAuthenticity guaranteedXIXe siècle (lots 28 à 50)
Bonaparte famille ─ Camille Borghese58 lettres autographes signées au chevalier Luigi Angiolini.22 mai 1803-6 février 1818.
68 pages de formats divers (de 255 x 202 à 112 x 82 mm), la plupart avec souscription, quelques cachets de cire rouge ; en italien.Défauts à certaines lettres : petites déchirures parfois touchant le texte, brunissures, trous de classeur.
Importante correspondance adressée au chevalier Luigi Angiolini par le prince Borghese, époux de Pauline Bonaparte.
Avec des lettres de membres de la famille Bonaparte.
Ce très intéressant ensemble témoigne de la fidèle amitié qui lia le prince au chevalier Angiolini. Quelques lettres datent de l’époque de son mariage avec la sœur de Napoléon, union en partie négociée par Angiolini, alors ministre plénipotentiaire de Ferdinand III grand-duc de Toscane.Pauline Bonaparte, veuve du général Leclerc, épousa le riche Camille Borghèse le 6 novembre 1803, au château de Mortefontaine, propriété de son frère aîné Joseph Bonaparte. Cette alliance diplomatique ne fut guère heureuse, Pauline se lassa vite de Rome, préférant mener une vie dispendieuse à Paris ou au château de Neuilly, entourée de courtisans et d’amants, Camille Borghèse servant dans l’armée ou occupant divers postes en Italie.
Outre les nombreuses visites de courtoisie dont il est question dans cette correspondance, sont souvent évoqués les plaisirs épicuriens que ne boude pas toujours le prince, l’organisation de fêtes (par exemple, pour la sainte Paule, le 24 janvier 1809, avec concert, bal et souper), des achats luxueux (grenats pour son épouse ou épée à poignée de nacre pour lui) et de commissions diverses.Il est aussi fait allusion aux difficultés rencontrées par le couple, Borghèse précisant qu’il a parlé à Madame Mère, "alla Madre", et qu’on lui a recommandé de s’armer de patience. Et quelques années plus tard, félicitant Angiolini pour la prochaine naissance de son enfant, il précise que cela ne pourrait lui arriver à lui, Pauline résidant toujours à Paris et lui-même vivant à Turin [comme gouverneur général des départements au-delà des Alpes]. En 1805, il sert comme colonel de carabiniers au camp de Boulogne et l’année suivante, attend avec impatience de recevoir les insignes de l’ordre de la Toison d’or qui lui a été accordé.À plusieurs reprises, il dit son admiration pour Napoléon et son attachement à servir "el più Grande Homo dei Mondo".
Après la chute de l’empire, Camille Borghèse fut rejoint par Pauline, à Florence et à Rome, tandis qu’Angiolini, retiré de la vie politique, mena une vie de campagnard en Toscane, dans sa villa proche de Seravezza.Membre d’une influente famille toscane, le chevalier Luigi Angiolini (1750-1821) débuta une carrière diplomatique au début des années 1790. Progressiste, favorable à l’unité italienne et francophile, grand voyageur, il servit longtemps le grand-duc de Toscane, présida un temps l’Assemblée électorale de Seravezza, avant de s’éloigner de la vie politique, s’établissant dans sa villa baptisée "Buon Riposo" où il décéda le 14 juillet 1821. Il resta en relation avec divers membres de la famille Bonaparte dont :
Cardinal Giovanni Battista CAPRARA, Légat du Saint-Siège.4 lettres autographes et une lettre signée. Paris 22-27 juin 1803 et Milan 1805. 5 pages ½ in-4, en italien.Concernant les pourparlers du mariage du prince Borghèse (avec une apostille autographe de ce dernier sur une des lettres datées du 22 juin). Le 27 juin, Caprara joint à sa lettre une lettre destinée au cardinal Consalvi.
Laetizia BONAPARTE (1750-1836) dite Madame Mère.Billet manuscrit. Paris mardy matin [6 décembre 1803]. Une page in-12, à l’adresse d’Angiolini rue Caumartin."Madame Bonaparte sera visible pour Monsieur le chevalier Angiolini à l’heure qu’il luy conviendra de venir".On joint un autre billet concernant un autre rendez-vous au Pavillon de Flore où Angiolini trouvera le comte de Coblenz prêt à le servir.
Pauline BONAPARTE (1780-1825), princesse Borghèse.Lettre autographe signée "Psse Pauline". Mardy 11 mars 1806. Une page 1/2 in-8.Elle a appuyé, auprès du comte de Champagny [ministre de l’Intérieur], une demande transmise par le chevalier : "il m’a assuré que c’était une chose très difficile, mais, que pour me faire plaisir il ferait tout ce qui dépendrait de lui. Il faut que la personne lui adresse une pétition en règle".
Julie BONAPARTE (1771-1845) née Clary, épouse du roi Joseph Bonaparte.2 lettres autographes signées "Julie". Naples 23 juin 1808 et Paris 26 janvier 1809. Une page in-4 chacune.À propos d’un service qu’elle a pu rendre à Angiolini et à une amie de ce dernier, Mme Pananti Gatti, puis d’un prêt financier, ayant remis 10 000 francs à un intermédiaire.
[On joint :]6 autres lettres adressées au chevalier Angiolini, entre 1797-1799, en italien.Deux de la marquise Cecilia de MUSIGNANO, deux d’Anna-Maria SALVIATI-BORGESE (mère de Camille Borghese) et deux autres par des membres de la famille Borghèse, au moment où Angiolini est envoyé à Paris comme ministre plénipotentiaire.
Toutes les lettres de cet ensemble portent le cachet de l’arrière-petit-fils de Luigi Angiolini, Edmondo Gherardi Angiolini, issu du mariage de la fille du chevalier, Luisa Sofia dite Luisetta, avec Antonio Gherardi Ce dernier obtint du Tribunal de Pietrasanta l’autorisation d’ajouter le patronyme de son épouse au sien.Condition reportDéfauts à certaines lettres : petites déchirures parfois touchant le texte, brunissures, trous de classeur.
The lot is sold in the condition it is in at the time of sale. The condition report is provided to assist you with assessing the condition of the lot and is for guidance only. Any reference to condition in the condition report for the lot does not amount to a full description of condition. The images of the lot form part of the condition report for the lot. Certain images of the lot provided online may not accurately reflect the actual condition of the lot. In particular, the online images may represent colors and shades which are different to the lot's actual color and shades. The condition report for the lot may make reference to particular imperfections of the lot but you should note that the lot may have other faults not expressly referred to in the condition report for the lot or shown in the online images of the lot. The condition report may not refer to all faults, restoration, alteration or adaptation. The condition report is a statement of opinion only. For that reason, the condition report is not an alternative to taking your own professional advice regarding the condition of the lot. NOTWITHSTANDING THIS ONLINE CONDITION REPORT OR ANY DISCUSSIONS CONCERNING A LOT, ALL LOTS ARE OFFERED AND SOLD "AS IS" IN ACCORDANCE WITH THE CONDITIONS OF SALE/BUSINESS APPLICABLE TO THE RESPECTIVE SALE.ProvenanceEdmondo Gherardi Angiolini (cachets encre).
Fernand Beaucour (1921-2005), spécialiste de l'histoire de l'Empire et de la Révolution française (documents et correspondance avec deux libraires de Périgueux, Odette Papon et Christian de Sèze).LiteratureB. Sancholle-Henraux, Le chevalier Luigi Angiolini. Correspondance. I - Angiolini et le Prince Camille Borghese, Paris, 1913 (lettres traduites et commentées). Bernard Sancholle-Henraux est le descendant du négociant français Jean-Baptiste Henraux, acheteur officiel des marbres de Carrare sous l'Empire et la Restauration.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 35
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Lot DetailsAuthenticity guaranteedAuthenticity guaranteedXIXe siècle (lots 28 à 50)
Bonaparte famille ─ Camille Borghese58 lettres autographes signées au chevalier Luigi Angiolini.22 mai 1803-6 février 1818.
68 pages de formats divers (de 255 x 202 à 112 x 82 mm), la plupart avec souscription, quelques cachets de cire rouge ; en italien.Défauts à certaines lettres : petites déchirures parfois touchant le texte, brunissures, trous de classeur.
Importante correspondance adressée au chevalier Luigi Angiolini par le prince Borghese, époux de Pauline Bonaparte.
Avec des lettres de membres de la famille Bonaparte.
Ce très intéressant ensemble témoigne de la fidèle amitié qui lia le prince au chevalier Angiolini. Quelques lettres datent de l’époque de son mariage avec la sœur de Napoléon, union en partie négociée par Angiolini, alors ministre plénipotentiaire de Ferdinand III grand-duc de Toscane.Pauline Bonaparte, veuve du général Leclerc, épousa le riche Camille Borghèse le 6 novembre 1803, au château de Mortefontaine, propriété de son frère aîné Joseph Bonaparte. Cette alliance diplomatique ne fut guère heureuse, Pauline se lassa vite de Rome, préférant mener une vie dispendieuse à Paris ou au château de Neuilly, entourée de courtisans et d’amants, Camille Borghèse servant dans l’armée ou occupant divers postes en Italie.
Outre les nombreuses visites de courtoisie dont il est question dans cette correspondance, sont souvent évoqués les plaisirs épicuriens que ne boude pas toujours le prince, l’organisation de fêtes (par exemple, pour la sainte Paule, le 24 janvier 1809, avec concert, bal et souper), des achats luxueux (grenats pour son épouse ou épée à poignée de nacre pour lui) et de commissions diverses.Il est aussi fait allusion aux difficultés rencontrées par le couple, Borghèse précisant qu’il a parlé à Madame Mère, "alla Madre", et qu’on lui a recommandé de s’armer de patience. Et quelques années plus tard, félicitant Angiolini pour la prochaine naissance de son enfant, il précise que cela ne pourrait lui arriver à lui, Pauline résidant toujours à Paris et lui-même vivant à Turin [comme gouverneur général des départements au-delà des Alpes]. En 1805, il sert comme colonel de carabiniers au camp de Boulogne et l’année suivante, attend avec impatience de recevoir les insignes de l’ordre de la Toison d’or qui lui a été accordé.À plusieurs reprises, il dit son admiration pour Napoléon et son attachement à servir "el più Grande Homo dei Mondo".
Après la chute de l’empire, Camille Borghèse fut rejoint par Pauline, à Florence et à Rome, tandis qu’Angiolini, retiré de la vie politique, mena une vie de campagnard en Toscane, dans sa villa proche de Seravezza.Membre d’une influente famille toscane, le chevalier Luigi Angiolini (1750-1821) débuta une carrière diplomatique au début des années 1790. Progressiste, favorable à l’unité italienne et francophile, grand voyageur, il servit longtemps le grand-duc de Toscane, présida un temps l’Assemblée électorale de Seravezza, avant de s’éloigner de la vie politique, s’établissant dans sa villa baptisée "Buon Riposo" où il décéda le 14 juillet 1821. Il resta en relation avec divers membres de la famille Bonaparte dont :
Cardinal Giovanni Battista CAPRARA, Légat du Saint-Siège.4 lettres autographes et une lettre signée. Paris 22-27 juin 1803 et Milan 1805. 5 pages ½ in-4, en italien.Concernant les pourparlers du mariage du prince Borghèse (avec une apostille autographe de ce dernier sur une des lettres datées du 22 juin). Le 27 juin, Caprara joint à sa lettre une lettre destinée au cardinal Consalvi.
Laetizia BONAPARTE (1750-1836) dite Madame Mère.Billet manuscrit. Paris mardy matin [6 décembre 1803]. Une page in-12, à l’adresse d’Angiolini rue Caumartin."Madame Bonaparte sera visible pour Monsieur le chevalier Angiolini à l’heure qu’il luy conviendra de venir".On joint un autre billet concernant un autre rendez-vous au Pavillon de Flore où Angiolini trouvera le comte de Coblenz prêt à le servir.
Pauline BONAPARTE (1780-1825), princesse Borghèse.Lettre autographe signée "Psse Pauline". Mardy 11 mars 1806. Une page 1/2 in-8.Elle a appuyé, auprès du comte de Champagny [ministre de l’Intérieur], une demande transmise par le chevalier : "il m’a assuré que c’était une chose très difficile, mais, que pour me faire plaisir il ferait tout ce qui dépendrait de lui. Il faut que la personne lui adresse une pétition en règle".
Julie BONAPARTE (1771-1845) née Clary, épouse du roi Joseph Bonaparte.2 lettres autographes signées "Julie". Naples 23 juin 1808 et Paris 26 janvier 1809. Une page in-4 chacune.À propos d’un service qu’elle a pu rendre à Angiolini et à une amie de ce dernier, Mme Pananti Gatti, puis d’un prêt financier, ayant remis 10 000 francs à un intermédiaire.
[On joint :]6 autres lettres adressées au chevalier Angiolini, entre 1797-1799, en italien.Deux de la marquise Cecilia de MUSIGNANO, deux d’Anna-Maria SALVIATI-BORGESE (mère de Camille Borghese) et deux autres par des membres de la famille Borghèse, au moment où Angiolini est envoyé à Paris comme ministre plénipotentiaire.
Toutes les lettres de cet ensemble portent le cachet de l’arrière-petit-fils de Luigi Angiolini, Edmondo Gherardi Angiolini, issu du mariage de la fille du chevalier, Luisa Sofia dite Luisetta, avec Antonio Gherardi Ce dernier obtint du Tribunal de Pietrasanta l’autorisation d’ajouter le patronyme de son épouse au sien.Condition reportDéfauts à certaines lettres : petites déchirures parfois touchant le texte, brunissures, trous de classeur.
The lot is sold in the condition it is in at the time of sale. The condition report is provided to assist you with assessing the condition of the lot and is for guidance only. Any reference to condition in the condition report for the lot does not amount to a full description of condition. The images of the lot form part of the condition report for the lot. Certain images of the lot provided online may not accurately reflect the actual condition of the lot. In particular, the online images may represent colors and shades which are different to the lot's actual color and shades. The condition report for the lot may make reference to particular imperfections of the lot but you should note that the lot may have other faults not expressly referred to in the condition report for the lot or shown in the online images of the lot. The condition report may not refer to all faults, restoration, alteration or adaptation. The condition report is a statement of opinion only. For that reason, the condition report is not an alternative to taking your own professional advice regarding the condition of the lot. NOTWITHSTANDING THIS ONLINE CONDITION REPORT OR ANY DISCUSSIONS CONCERNING A LOT, ALL LOTS ARE OFFERED AND SOLD "AS IS" IN ACCORDANCE WITH THE CONDITIONS OF SALE/BUSINESS APPLICABLE TO THE RESPECTIVE SALE.ProvenanceEdmondo Gherardi Angiolini (cachets encre).
Fernand Beaucour (1921-2005), spécialiste de l'histoire de l'Empire et de la Révolution française (documents et correspondance avec deux libraires de Périgueux, Odette Papon et Christian de Sèze).LiteratureB. Sancholle-Henraux, Le chevalier Luigi Angiolini. Correspondance. I - Angiolini et le Prince Camille Borghese, Paris, 1913 (lettres traduites et commentées). Bernard Sancholle-Henraux est le descendant du négociant français Jean-Baptiste Henraux, acheteur officiel des marbres de Carrare sous l'Empire et la Restauration.

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