[BONAPARTE (Napoléon), très probablement]. Lettre manuscrite [à Élysée Prioleau], directeur de la maison d'éducation de Juilly [dans l'actuel département de Seine-et-Marne]. Paris, 24 frimaire an VI [14 décembre 1797]. 1 p. in-4. LETTRE ENVOYEE QUELQUES JOURS APRES SON RETOUR TRIOMPHAL D'Italie : « LE CITOYEN BONAPARTE VOUDROIT METTRE SON FRERE AU COLLEGE DE JUILLY. Il désireroit savoir du directeur de ce collège s'il voudroit, en le recevant & lui donnant une éducation en même temps soignée & sévère, se charger de tout ce que l'enfant peut avoir besoin : habillement, entretien, &c. &c. Le jeune homme est âgé de 13 ans. Le directeur du dit collège est prié de répondre par le même courrier. On désire savoir quel est le principal but de l'éducation & si elle est sévère. On le prie de mander aussi le prix. » (1 p. in-4, fentes aux pliures, un manque de papier au second feuillet, blanc). Ancien collège oratorien où Joseph Fouché enseigna un temps, la maison de Juilly fut dirigée de 1790 à 1809 par le Père Prioleau, seul prêtre de l'institution ayant accepté de prêter serment à la Constitution civile du clergé. Jérôme Bonaparte y fut pensionnaire de décembre 1797 à avril 1798. JOINT, BONAPARTE (Joseph). Lettre autographe signée au même. Paris, 5 vendémiaire an VI [sic pour an VII, 26 septembre 1798]. « Citoien, IL VIENT DE NOUS ARRIVER UN PETIT COUSIN QUE L'ON M'A RECOMANDE POUR LE PLACER DANS LA MEME MAISON D'EDUCATION QUE JEROME ; il a quelques mois de moins que lui, quoique d'une taille plus avantageuse ; il n'est pas plus avancé quan[t] à l'instruction que ne l'étoit Jérôme lorsqu'il est entré chez vous ; avant de vous les mener l'un et l'autre, j'ai cru devoir attendre votre réponse, puisque le jeune homme se trouve un peu plus âgé que vous ne désirés ; cependant je puis vous assurer que votre but ne sera pas manqué du côté des m[œ]urs, car c'est un enfant excessivement sage et tranquille, et je suis fondé à vous donner là-dessus les assurances les plus positives. Je vous prie donc de vouloir bien me marquer si vous agréés le nouvel élève ; saisissez cette occasion pour m'envoier la note de ce que je vous dois, & celle des effets nécessaires au jeune homme nouvellement arrivé, le jour de la rentrée, &c… » (1 p. 1/2 in-4, adresse au dos, déchirure due à l'ouverture sur le feuillet d'adresse sans atteinte au texte, longues fentes)
[BONAPARTE (Napoléon), très probablement]. Lettre manuscrite [à Élysée Prioleau], directeur de la maison d'éducation de Juilly [dans l'actuel département de Seine-et-Marne]. Paris, 24 frimaire an VI [14 décembre 1797]. 1 p. in-4. LETTRE ENVOYEE QUELQUES JOURS APRES SON RETOUR TRIOMPHAL D'Italie : « LE CITOYEN BONAPARTE VOUDROIT METTRE SON FRERE AU COLLEGE DE JUILLY. Il désireroit savoir du directeur de ce collège s'il voudroit, en le recevant & lui donnant une éducation en même temps soignée & sévère, se charger de tout ce que l'enfant peut avoir besoin : habillement, entretien, &c. &c. Le jeune homme est âgé de 13 ans. Le directeur du dit collège est prié de répondre par le même courrier. On désire savoir quel est le principal but de l'éducation & si elle est sévère. On le prie de mander aussi le prix. » (1 p. in-4, fentes aux pliures, un manque de papier au second feuillet, blanc). Ancien collège oratorien où Joseph Fouché enseigna un temps, la maison de Juilly fut dirigée de 1790 à 1809 par le Père Prioleau, seul prêtre de l'institution ayant accepté de prêter serment à la Constitution civile du clergé. Jérôme Bonaparte y fut pensionnaire de décembre 1797 à avril 1798. JOINT, BONAPARTE (Joseph). Lettre autographe signée au même. Paris, 5 vendémiaire an VI [sic pour an VII, 26 septembre 1798]. « Citoien, IL VIENT DE NOUS ARRIVER UN PETIT COUSIN QUE L'ON M'A RECOMANDE POUR LE PLACER DANS LA MEME MAISON D'EDUCATION QUE JEROME ; il a quelques mois de moins que lui, quoique d'une taille plus avantageuse ; il n'est pas plus avancé quan[t] à l'instruction que ne l'étoit Jérôme lorsqu'il est entré chez vous ; avant de vous les mener l'un et l'autre, j'ai cru devoir attendre votre réponse, puisque le jeune homme se trouve un peu plus âgé que vous ne désirés ; cependant je puis vous assurer que votre but ne sera pas manqué du côté des m[œ]urs, car c'est un enfant excessivement sage et tranquille, et je suis fondé à vous donner là-dessus les assurances les plus positives. Je vous prie donc de vouloir bien me marquer si vous agréés le nouvel élève ; saisissez cette occasion pour m'envoier la note de ce que je vous dois, & celle des effets nécessaires au jeune homme nouvellement arrivé, le jour de la rentrée, &c… » (1 p. 1/2 in-4, adresse au dos, déchirure due à l'ouverture sur le feuillet d'adresse sans atteinte au texte, longues fentes)
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