Budé, Guillaume [EN GREC : LETTRES GRECQUES (ILERMOU BOUDAIOU. EPISTOLAI ELLENIKAI)]. PARIS, JEAN BIENNÉ (BENE NATUM), 1567. Petit in-4 (212 x 159 mm). Vélin souple à décor de larges écoinçons et grand médaillon central à entrelacs sur fond doré azuré, dos orné d'un petit fer floral et de filets, tranches dorées, traces d'attaches (Reliure de l'époque). Mouillure marginale très pâle, atteignant le texte entre les p. 111 et 120. Minimes manques au vélin, froissé, et minimes manques de peau aux attaches de nerfs. Le plus grand des humanistes français, Guillaume Budé est reconnu par ses pairs comme l'homme le plus cultivé de son temps. Il est le correspondant d'Erasme, de Rabelais, Thomas More, Dolet, Alciat, des frères Robertet, Juan Luis Vives, Jean Le Picart, Niccolo Leoniceno..., et fut certainement aussi l'helléniste le plus accompli du XVIe siècle français. Il alterne recherches érudites et missions diplomatiques en Italie pour François Ier, qui le promeut en 1522 grand-maître de sa bibliothèque à Fontainebleau, la future bibliothèque nationale. Il est élu prévôt des marchands de Paris et fonde en 1530 le Collège des trois langues, qui deviendra le Collège de France. Rarissime édition de sa correspondance en grec, la première donnée par l'imprimeur et libraire Bienné, correcteur de lettres grecques à l'université de Paris, et successeur de l'imprimeur du Roi pour le Grec, Guillaume Morel, dont il épouse la veuve en 1566. L'édition est entièrement imprimée avec les caractères grecs "Garamond" du roi. Seul le début de la lettre adressée à Rabelais est en caractères latins (p. 99). Bienné donnera la même année 1567 une édition en latin seul, moins rare. Seul un exemplaire en est répertorié par WorldCat dans les bibliothèques publiques. Legrand ne cite en 1962 dans sa Bibliographie hellenique des XVe et XVIe siècles (IV, 646, p. 135) aucun exemplaire dans les collections publiques, et seul son propre exemplaire en mains privées. Bel exemplaire en vélin doré de l'époque, provenant de deux bibliothèques d'historiens érudits : celle de Jean-François-Le Boyer, de Nantes (1768-1835), historien du celtique et bas-breton, professeur au Collège de France, auteur présumé de la note autographe au recto de la première garde, puis celle de Benjamin Fillon (1819-1881) dont l'ex-libris manuscrit figure sur le titre, historien du Bas-Poitou et de la Renaissance, collectionneur d'autographes et de documents historiques (inventaire Charavay 1879), éditeur scientifique (sur Bernard de Palissy), et rabelaisien passionné.
Budé, Guillaume [EN GREC : LETTRES GRECQUES (ILERMOU BOUDAIOU. EPISTOLAI ELLENIKAI)]. PARIS, JEAN BIENNÉ (BENE NATUM), 1567. Petit in-4 (212 x 159 mm). Vélin souple à décor de larges écoinçons et grand médaillon central à entrelacs sur fond doré azuré, dos orné d'un petit fer floral et de filets, tranches dorées, traces d'attaches (Reliure de l'époque). Mouillure marginale très pâle, atteignant le texte entre les p. 111 et 120. Minimes manques au vélin, froissé, et minimes manques de peau aux attaches de nerfs. Le plus grand des humanistes français, Guillaume Budé est reconnu par ses pairs comme l'homme le plus cultivé de son temps. Il est le correspondant d'Erasme, de Rabelais, Thomas More, Dolet, Alciat, des frères Robertet, Juan Luis Vives, Jean Le Picart, Niccolo Leoniceno..., et fut certainement aussi l'helléniste le plus accompli du XVIe siècle français. Il alterne recherches érudites et missions diplomatiques en Italie pour François Ier, qui le promeut en 1522 grand-maître de sa bibliothèque à Fontainebleau, la future bibliothèque nationale. Il est élu prévôt des marchands de Paris et fonde en 1530 le Collège des trois langues, qui deviendra le Collège de France. Rarissime édition de sa correspondance en grec, la première donnée par l'imprimeur et libraire Bienné, correcteur de lettres grecques à l'université de Paris, et successeur de l'imprimeur du Roi pour le Grec, Guillaume Morel, dont il épouse la veuve en 1566. L'édition est entièrement imprimée avec les caractères grecs "Garamond" du roi. Seul le début de la lettre adressée à Rabelais est en caractères latins (p. 99). Bienné donnera la même année 1567 une édition en latin seul, moins rare. Seul un exemplaire en est répertorié par WorldCat dans les bibliothèques publiques. Legrand ne cite en 1962 dans sa Bibliographie hellenique des XVe et XVIe siècles (IV, 646, p. 135) aucun exemplaire dans les collections publiques, et seul son propre exemplaire en mains privées. Bel exemplaire en vélin doré de l'époque, provenant de deux bibliothèques d'historiens érudits : celle de Jean-François-Le Boyer, de Nantes (1768-1835), historien du celtique et bas-breton, professeur au Collège de France, auteur présumé de la note autographe au recto de la première garde, puis celle de Benjamin Fillon (1819-1881) dont l'ex-libris manuscrit figure sur le titre, historien du Bas-Poitou et de la Renaissance, collectionneur d'autographes et de documents historiques (inventaire Charavay 1879), éditeur scientifique (sur Bernard de Palissy), et rabelaisien passionné.
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