CALLOT (Jacques). Capricci di varie figure. Florence, (1617). In-16, vélin souple (Reliure de l'époque). Lieure, 214-263 et 428-477 - Meaume, 768-867. Rare PREMIÈRE SUITE GRAVÉE À FLORENCE EN 1617, comprenant un titre, une dédicace à Laurent de Médicis, frère du grand-duc Cosme II, et 48 vignettes. Callot grava d'abord cette suite à Florence, puis la regrava entièrement à Nancy en 1623, n'ayant sans doute plus en sa possession les planches de Florence ; cette suite de Florence est plus rare que celle de Nancy car Callot utilisa un cuivre mou qui, s'usant vite, ne put produire que peu d'exemplaires. Mêlant des thèmes variés et fantaisistes (paysages, scènes champêtres, duels, scènes de guerre, gentilhommes, pantalos de la Comédie italienne, courses de chevaux ou feux d'artifices dans Florence, véritable foule vivante, dans des espaces exigus), cette suite devait servir de modèle aux personnes qui apprenait à dessiner à la plume. Elle eut un succés retentissant ; « elle marque une date dans l'art de la gravure, tant par la nouveauté du procédé que par la maîtrise dans l'emploi exclusif de l'eau-forte ; les artistes comme les amateurs voulurent posséder cette suite dès son apparition » (Lieure, p. 86). Le papier ne porte pas le filigrane que l'on trouve généralement, d'après Lieure, sur les exemplaires de cette suite de Florence. Tirage inégal, parfois très pâle (surtout dans les fonds). Brunnissure angulaire tout le long du volume, quelques rousseurs, plusieurs déchirures marginales, dont 2 avec manques, n'atteignant pas les gravures.
CALLOT (Jacques). Capricci di varie figure. Florence, (1617). In-16, vélin souple (Reliure de l'époque). Lieure, 214-263 et 428-477 - Meaume, 768-867. Rare PREMIÈRE SUITE GRAVÉE À FLORENCE EN 1617, comprenant un titre, une dédicace à Laurent de Médicis, frère du grand-duc Cosme II, et 48 vignettes. Callot grava d'abord cette suite à Florence, puis la regrava entièrement à Nancy en 1623, n'ayant sans doute plus en sa possession les planches de Florence ; cette suite de Florence est plus rare que celle de Nancy car Callot utilisa un cuivre mou qui, s'usant vite, ne put produire que peu d'exemplaires. Mêlant des thèmes variés et fantaisistes (paysages, scènes champêtres, duels, scènes de guerre, gentilhommes, pantalos de la Comédie italienne, courses de chevaux ou feux d'artifices dans Florence, véritable foule vivante, dans des espaces exigus), cette suite devait servir de modèle aux personnes qui apprenait à dessiner à la plume. Elle eut un succés retentissant ; « elle marque une date dans l'art de la gravure, tant par la nouveauté du procédé que par la maîtrise dans l'emploi exclusif de l'eau-forte ; les artistes comme les amateurs voulurent posséder cette suite dès son apparition » (Lieure, p. 86). Le papier ne porte pas le filigrane que l'on trouve généralement, d'après Lieure, sur les exemplaires de cette suite de Florence. Tirage inégal, parfois très pâle (surtout dans les fonds). Brunnissure angulaire tout le long du volume, quelques rousseurs, plusieurs déchirures marginales, dont 2 avec manques, n'atteignant pas les gravures.
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