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Auktionsarchiv: Los-Nr. 49

Charles de GAULLE LETTRE TAPUSCRITE SIGNEE A UNE INCONNUE

Schätzpreis
50.000 € - 60.000 €
ca. 53.680 $ - 64.416 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 49

Charles de GAULLE LETTRE TAPUSCRITE SIGNEE A UNE INCONNUE

Schätzpreis
50.000 € - 60.000 €
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n. a.
Beschreibung:

Stefan ZWEIG CORRESPONDANCE INEDITE A SON AMI ET TRADUCTEUR FRANÇAIS ALZIR HELLA. 99 LETTRES ET CARTES MANUSCRITES OU TAPUSCRITES SIGNEES Salzbourg, Paris, Londres, Antibes, etc., 1928 - 1939. Environ 120 pp. in-12, in-8 ou in-4 en feuilles. À l'instar de son destinataire - "l'homme qui a fait connaître Stefan Zweig aux Français" (Henri Vergnolle) - cette correspondance est curieusement restée méconnue. Elle se distingue pourtant par son originalité puisqu'elle montre les rapports entre le grand écrivain et son traducteur favori, et éclaire de manière souvent inattendue une figure emblématique de la littérature mitteleuropéenne. Né en 1881 à Vieux-Condé (Nord) dans une modeste famille wallonne, remarqué tout jeune pour ses aptitudes intellectuelles mais obligé par la mort prématurée de son père (un employé des douanes) à travailler de ses mains dans les raffineries sucrières, Alzire Léonce Guillaume Hella, dit Alzir Hella, s'installa à Paris vers 1905 comme ouvrier typographe après avoir exercé ce métier au hasard de ses pérégrinations de jeune "trimardeur" en France et en Europe centrale. Très tôt passionné par la lutte sociale, militant anarchiste, il participa activement à la fondation du Syndicat des correcteurs dont il fut longtemps l'un des principaux responsables et représenta pendant des années les compagnons du Livre comme conseiller prud'homme. Comment le libertaire Alzir Hella, dont l'activité littéraire prit véritablement son essor au début des années 1920, devint-il "le médiateur populaire d'un héritier grand bourgeois " (Brigitte Vergne-Cain) Nul ne sait plus vraiment aujourd'hui comment ils se connurent - l'idée d'un rendez-vous arrangé par leur ami commun Émile Verhaeren est la plus fréquemment avancée, mais d'autres évoquent l'hypothèse d'une rencontre fortuite dans les milieux anarchistes parisiens que Stefan Zweig découvrit peu avant la Grande Guerre en compagnie d'Henri Guilbeaux - et les sources manquent pour comprendre ce qui fit naître une si grande proximité intellectuelle et affective entre les deux hommes de lettres. Quoiqu'il en soit, lorsque parut en 1927 Amok, ou le Fou de Malaisie, premier succès littéraire de Stefan Zweig en France et fruit de la première collaboration entre les deux amis, Alzir Hella était un traducteur chevronné qui avait déjà publié, souvent avec le concours d'Olivier Bournac (pseudonyme de Louis Angé, 1885 - 1931), soit dans des périodiques (L'Humanité notamment) soit chez de grands éditeurs, des traductions d'E. T. A. Hoffmann, Jean Paul Heinrich Mann, Alfons Petzold, Arthur Schnitzler, Ernst Toller et Evgenij Varga. Jusqu'à sa mort en 1953, à Paris, Alzir Hella fit œuvre de traducteur des auteurs déjà cités (auxquels il faut ajouter Erich Maria Remarque avec À l'Ouest rien de nouveau publié en 1929) mais principalement de Stefan Zweig: Casanova, Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, La Confusion des sentiments, Joseph Fouché, La Guérison par l'esprit, Marie-Antoinette, Érasme, Marie Stuart, Le Chandelier enterré, La Peur, Trois poètes de leur vie, Magellan, Les Heures étoilées de l'humanité, Castellion, La Pitié dangereuse, etc. De la plupart de ces titres, il est question dans la riche correspondance de Stefan Zweig à Alzir Hella. Mais, si celle-ci fait mention de quelques difficultés de traduction ("Pour le mot "Gurkenkönig", tu utiliseras une expression souriante et un peu méprisante qui donne à voir le tour de taille imposant de Louis XVIII" - 9 janvier 1930?; "Heures étoilées" ne rend malheureusement pas ce qu'on comprend en allemand. "Sternstunden" ne fait pas référence à l'étoile au sens astronomique, mais astrologique ou horoscopique, comme les heures du destin" - 9 mars 1939) son intérêt est ailleurs. À la lecture de ces lettres en effet, on comprend d'abord que les deux hommes jouent l'un pour l'autre le rôle d'agent littéraire. Ainsi, Stefan Zweig n'a de cesse de dénicher pour Alzir Hella des traductions potentielles de succès éditoriaux en langue germaniqu

Auktionsarchiv: Los-Nr. 49
Auktion:
Datum:
17.11.2015
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Stefan ZWEIG CORRESPONDANCE INEDITE A SON AMI ET TRADUCTEUR FRANÇAIS ALZIR HELLA. 99 LETTRES ET CARTES MANUSCRITES OU TAPUSCRITES SIGNEES Salzbourg, Paris, Londres, Antibes, etc., 1928 - 1939. Environ 120 pp. in-12, in-8 ou in-4 en feuilles. À l'instar de son destinataire - "l'homme qui a fait connaître Stefan Zweig aux Français" (Henri Vergnolle) - cette correspondance est curieusement restée méconnue. Elle se distingue pourtant par son originalité puisqu'elle montre les rapports entre le grand écrivain et son traducteur favori, et éclaire de manière souvent inattendue une figure emblématique de la littérature mitteleuropéenne. Né en 1881 à Vieux-Condé (Nord) dans une modeste famille wallonne, remarqué tout jeune pour ses aptitudes intellectuelles mais obligé par la mort prématurée de son père (un employé des douanes) à travailler de ses mains dans les raffineries sucrières, Alzire Léonce Guillaume Hella, dit Alzir Hella, s'installa à Paris vers 1905 comme ouvrier typographe après avoir exercé ce métier au hasard de ses pérégrinations de jeune "trimardeur" en France et en Europe centrale. Très tôt passionné par la lutte sociale, militant anarchiste, il participa activement à la fondation du Syndicat des correcteurs dont il fut longtemps l'un des principaux responsables et représenta pendant des années les compagnons du Livre comme conseiller prud'homme. Comment le libertaire Alzir Hella, dont l'activité littéraire prit véritablement son essor au début des années 1920, devint-il "le médiateur populaire d'un héritier grand bourgeois " (Brigitte Vergne-Cain) Nul ne sait plus vraiment aujourd'hui comment ils se connurent - l'idée d'un rendez-vous arrangé par leur ami commun Émile Verhaeren est la plus fréquemment avancée, mais d'autres évoquent l'hypothèse d'une rencontre fortuite dans les milieux anarchistes parisiens que Stefan Zweig découvrit peu avant la Grande Guerre en compagnie d'Henri Guilbeaux - et les sources manquent pour comprendre ce qui fit naître une si grande proximité intellectuelle et affective entre les deux hommes de lettres. Quoiqu'il en soit, lorsque parut en 1927 Amok, ou le Fou de Malaisie, premier succès littéraire de Stefan Zweig en France et fruit de la première collaboration entre les deux amis, Alzir Hella était un traducteur chevronné qui avait déjà publié, souvent avec le concours d'Olivier Bournac (pseudonyme de Louis Angé, 1885 - 1931), soit dans des périodiques (L'Humanité notamment) soit chez de grands éditeurs, des traductions d'E. T. A. Hoffmann, Jean Paul Heinrich Mann, Alfons Petzold, Arthur Schnitzler, Ernst Toller et Evgenij Varga. Jusqu'à sa mort en 1953, à Paris, Alzir Hella fit œuvre de traducteur des auteurs déjà cités (auxquels il faut ajouter Erich Maria Remarque avec À l'Ouest rien de nouveau publié en 1929) mais principalement de Stefan Zweig: Casanova, Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, La Confusion des sentiments, Joseph Fouché, La Guérison par l'esprit, Marie-Antoinette, Érasme, Marie Stuart, Le Chandelier enterré, La Peur, Trois poètes de leur vie, Magellan, Les Heures étoilées de l'humanité, Castellion, La Pitié dangereuse, etc. De la plupart de ces titres, il est question dans la riche correspondance de Stefan Zweig à Alzir Hella. Mais, si celle-ci fait mention de quelques difficultés de traduction ("Pour le mot "Gurkenkönig", tu utiliseras une expression souriante et un peu méprisante qui donne à voir le tour de taille imposant de Louis XVIII" - 9 janvier 1930?; "Heures étoilées" ne rend malheureusement pas ce qu'on comprend en allemand. "Sternstunden" ne fait pas référence à l'étoile au sens astronomique, mais astrologique ou horoscopique, comme les heures du destin" - 9 mars 1939) son intérêt est ailleurs. À la lecture de ces lettres en effet, on comprend d'abord que les deux hommes jouent l'un pour l'autre le rôle d'agent littéraire. Ainsi, Stefan Zweig n'a de cesse de dénicher pour Alzir Hella des traductions potentielles de succès éditoriaux en langue germaniqu

Auktionsarchiv: Los-Nr. 49
Auktion:
Datum:
17.11.2015
Auktionshaus:
Artcurial
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75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
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