Charles MALFRAY (Orléans, 1887 - Dijon, 1940) LE SILENCE DIT LA BOULE, 1916 Bronze à patine brune signé du monogramme sur le côté "Ch. M.", numéroté et cachet du fondeur à l'arrière "E.A. 2/4 E. Godard cire perdue " Hauteur: 29 cm Bibliographie : Jacques Laprade, Malfray, Paris, éd. Fernand Mourlot, 1944, p.17-18, repr. (un exemplaire similaire) Charles Mafray 1887-1940, Paris, Musée du Petit Palais, juin 1947, n°7, 8, 9, repr. (un exemplaire similaire) Charles Mafray 1887-1940, Londres, Marlborough Gallery, septembre-octobre 1951, n°1.(un exemplaire similaire) Jean Cassou, Bernard Dorival et Geneviève Homolle, Catalogue guide du Musée National d'Art Moderne de Paris, Paris, Editions des Musées Nationaux, 1954, p. 201-202, repr.(un exemplaire similaire) Charles Kunstler, La sculpture contemporaine de 1900 à 1960, Paris, Edition de l'Illustration, 1961, pl. XXVI, repr. (un exemplaire similaire) Hommage à Charles Malfray Orléans, musée des Beaux-Arts, 2 septembre-9 octobre 1967, n°2.(un exemplaire similaire) Françoise Galle, Catalogue raisonné des sculptures de Charles Malfray mémoire de DESS, université de Paris I, direction de Robert Julien, 1971, n°26, 27, 28, 29, 30, repr. (un exemplaire similaire) Hommage à Humblot et Malfray, Romorantin-Lanthenay, Bibliothèque municipale, 17 mai-1er juin 1980.(un exemplaire similaire) Charles Malfray Parçay-les-Pins, musée Jules Desbois 10 juin-1er novembre 2006, p. 8-9, repr.(un exemplaire similaire) Commentaire : Le Silence est un portrait allégorique des soldats de la guerre des tranchées. Dans un premier temps, Malfray sculpte son Silence dans un petit morceau de bois qui lui sert de boîte à médicaments. Puis, de retour à Paris après la guerre, il agrandit Le Silence à différentes échelles, et en crée une nouvelle version. Le Silence se distingue des autres œuvres de Malfray traitant de la guerre. En effet, La Gloire couronnant le Soldat, (Orléans, Monument aux morts, 1922-1929), ou La traversée de la Marne (1916) figurent des allégories ou des scènes observées, alors que dans le Silence, le symbolique prime. Ce corps recroquevillé, qui tente de se protéger, suggère bien la violence déchaînée, le bruit assourdissant, et la solitude de chacun des combattants face à l'imminence du danger mortel. Malfray exprime le drame humain avec la même vérité que Daumier dans son relief des Emigrants (vers 1850). La figure repliée sur elle-même, contrainte dans la forme du bloc, est un thème de la modernité en sculpture : Derain le traite en 1907 avec la Figure accroupie (pierre, Vienne, Museum Moderner Kunst Stiftung Ludwig) ou Manolo en 1923 avec la Femme nue accroupie (pierre, Grenoble, musée d'art moderne). " Plus de personnalités, mais deux lignes de tranchées sur des centaines de kilomètres et le silence et la solitude quand les obus ne tombent pas et l'enfer quand les obus tombent " . "LE SILENCE"; BRONZE WITH BROWN PATINA; SIGNED WITH MONOGRAM ON THE SIDE, NUMBERED AND FOUNDRY MARK ON THE BACK
Charles MALFRAY (Orléans, 1887 - Dijon, 1940) LE SILENCE DIT LA BOULE, 1916 Bronze à patine brune signé du monogramme sur le côté "Ch. M.", numéroté et cachet du fondeur à l'arrière "E.A. 2/4 E. Godard cire perdue " Hauteur: 29 cm Bibliographie : Jacques Laprade, Malfray, Paris, éd. Fernand Mourlot, 1944, p.17-18, repr. (un exemplaire similaire) Charles Mafray 1887-1940, Paris, Musée du Petit Palais, juin 1947, n°7, 8, 9, repr. (un exemplaire similaire) Charles Mafray 1887-1940, Londres, Marlborough Gallery, septembre-octobre 1951, n°1.(un exemplaire similaire) Jean Cassou, Bernard Dorival et Geneviève Homolle, Catalogue guide du Musée National d'Art Moderne de Paris, Paris, Editions des Musées Nationaux, 1954, p. 201-202, repr.(un exemplaire similaire) Charles Kunstler, La sculpture contemporaine de 1900 à 1960, Paris, Edition de l'Illustration, 1961, pl. XXVI, repr. (un exemplaire similaire) Hommage à Charles Malfray Orléans, musée des Beaux-Arts, 2 septembre-9 octobre 1967, n°2.(un exemplaire similaire) Françoise Galle, Catalogue raisonné des sculptures de Charles Malfray mémoire de DESS, université de Paris I, direction de Robert Julien, 1971, n°26, 27, 28, 29, 30, repr. (un exemplaire similaire) Hommage à Humblot et Malfray, Romorantin-Lanthenay, Bibliothèque municipale, 17 mai-1er juin 1980.(un exemplaire similaire) Charles Malfray Parçay-les-Pins, musée Jules Desbois 10 juin-1er novembre 2006, p. 8-9, repr.(un exemplaire similaire) Commentaire : Le Silence est un portrait allégorique des soldats de la guerre des tranchées. Dans un premier temps, Malfray sculpte son Silence dans un petit morceau de bois qui lui sert de boîte à médicaments. Puis, de retour à Paris après la guerre, il agrandit Le Silence à différentes échelles, et en crée une nouvelle version. Le Silence se distingue des autres œuvres de Malfray traitant de la guerre. En effet, La Gloire couronnant le Soldat, (Orléans, Monument aux morts, 1922-1929), ou La traversée de la Marne (1916) figurent des allégories ou des scènes observées, alors que dans le Silence, le symbolique prime. Ce corps recroquevillé, qui tente de se protéger, suggère bien la violence déchaînée, le bruit assourdissant, et la solitude de chacun des combattants face à l'imminence du danger mortel. Malfray exprime le drame humain avec la même vérité que Daumier dans son relief des Emigrants (vers 1850). La figure repliée sur elle-même, contrainte dans la forme du bloc, est un thème de la modernité en sculpture : Derain le traite en 1907 avec la Figure accroupie (pierre, Vienne, Museum Moderner Kunst Stiftung Ludwig) ou Manolo en 1923 avec la Femme nue accroupie (pierre, Grenoble, musée d'art moderne). " Plus de personnalités, mais deux lignes de tranchées sur des centaines de kilomètres et le silence et la solitude quand les obus ne tombent pas et l'enfer quand les obus tombent " . "LE SILENCE"; BRONZE WITH BROWN PATINA; SIGNED WITH MONOGRAM ON THE SIDE, NUMBERED AND FOUNDRY MARK ON THE BACK
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