Retour de pêche dans un port méditerranéen au soleil couchant, un groupe d'Orientaux à droite Cuivre. Signé en bas à droite et daté: J.Vernet.f.1780. 40 x 47,5 cm Provenance: Collection Huart au XIXe siècle. Né en Avignon en 1714, Vernet part à Rome à l'âge de vingt ans. Découvrant les oeuvres de Claude Gellée, de Salvator Rosa et d'Andréa Locatelli, il se décide à devenir peintre de paysages et entre dans l'atelier d'Adrien Manglard. En 1737, il part pour l'Italie. A partir de 1740 sa réputation de peintre de marines est établie et sa clientèle est essentiellement composée de diplomates français en poste en Italie mais surtout d'Anglais accomplissant leur Grand Tour (en 1775 l'artiste et critique Gabriel Bouquier écrira: "Les anglais, chaquin (sic) le sait, sont dans l'usage de nous enlever tout ce que nous avons de beau, et la plus grande partie des ouvrages de Mr Vernet décore les cabinets de Londres"). Vernet épouse en 1745 Virginia Cecilia Parker, fille d'un capitaine de la marine papale. Les talents de Vernet sont officiellement consacrés lorsqu'il est reçu à l'Académie royale de Paris en 1746; cet agrément lui permet dès cette année d'exposer au Salon. Lorsqu'en 1750 Abel François Poisson de Vandières, plus tard marquis de Marigny et directeur des Bâtiments du Roi, débute son Grand Tour, la visite de l'atelier de Vernet est devenue incontournable. C'est à l'initiative de ce dernier qu'en 1753 Vernet est rappelé en France où il reçoit la plus prestigieuse commande de sa carrière, la célèbre série des Ports de France, que lui commande Louis XV et qui l'occupera près de vingt ans. De retour à Paris en 1776, après son vaste tour de France qui lui permit de finaliser cette commande, Vernet aborde une période plus sereine de son activité. Profitant de sa célébrité il s'attache alors essentiellement à la représentation de marines par temps calme, afin de satisfaire une clientèle d'amateurs toujours plus avide de précieux tableaux dits "de cabinet". C'est vers 1757 que Vernet découvre le support de cuivre, introduit en France par les Hollandais et qui donne à la peinture une résonance si particulière; mais c'est surtout dans la dernière partie de sa carrière que notre artiste utilise ce support précieux et coûteux; nous en gardons la trace à travers une mention dans son livre de comptes: " 1771 - Le 4 Janvier pour une planche de cuivre pour un tableau que je dois faire pour M. le comte du Luc faite par M. Romain- chaudronnier- 42 L.". Florence Ingersoll-Smouse, in Joseph Vernet peintre de marine, Paris 1926, ne semble pas connaître notre tableau. Elle liste un nombre restreint d'oeuvres sur ce support mais depuis sa parution en 1926-28, un petit nombre d'oeuvres sur cuivre de Vernet est réapparu. Par sa composition et ses dimensions notre tableau est très proche du Retour des pêcheurs, (cuivre, 39 x 48 cm, signé mais non daté) de l'ancienne collection du baron Léonino vendu à Paris, Galerie Charpentier, 18 mars 1937, n° 61 (ill. 1). Le musée de Leipzig conserve une composition identique, certainement inspirée par notre tableau (toile, 56 x 45 cm, voir F. Ingersoll-Smouse, Joseph Vernet peintre de marine, étude critique et catalogue raisonné, Paris, 1926-1928, n° 1064, pl. CXVIII).
Retour de pêche dans un port méditerranéen au soleil couchant, un groupe d'Orientaux à droite Cuivre. Signé en bas à droite et daté: J.Vernet.f.1780. 40 x 47,5 cm Provenance: Collection Huart au XIXe siècle. Né en Avignon en 1714, Vernet part à Rome à l'âge de vingt ans. Découvrant les oeuvres de Claude Gellée, de Salvator Rosa et d'Andréa Locatelli, il se décide à devenir peintre de paysages et entre dans l'atelier d'Adrien Manglard. En 1737, il part pour l'Italie. A partir de 1740 sa réputation de peintre de marines est établie et sa clientèle est essentiellement composée de diplomates français en poste en Italie mais surtout d'Anglais accomplissant leur Grand Tour (en 1775 l'artiste et critique Gabriel Bouquier écrira: "Les anglais, chaquin (sic) le sait, sont dans l'usage de nous enlever tout ce que nous avons de beau, et la plus grande partie des ouvrages de Mr Vernet décore les cabinets de Londres"). Vernet épouse en 1745 Virginia Cecilia Parker, fille d'un capitaine de la marine papale. Les talents de Vernet sont officiellement consacrés lorsqu'il est reçu à l'Académie royale de Paris en 1746; cet agrément lui permet dès cette année d'exposer au Salon. Lorsqu'en 1750 Abel François Poisson de Vandières, plus tard marquis de Marigny et directeur des Bâtiments du Roi, débute son Grand Tour, la visite de l'atelier de Vernet est devenue incontournable. C'est à l'initiative de ce dernier qu'en 1753 Vernet est rappelé en France où il reçoit la plus prestigieuse commande de sa carrière, la célèbre série des Ports de France, que lui commande Louis XV et qui l'occupera près de vingt ans. De retour à Paris en 1776, après son vaste tour de France qui lui permit de finaliser cette commande, Vernet aborde une période plus sereine de son activité. Profitant de sa célébrité il s'attache alors essentiellement à la représentation de marines par temps calme, afin de satisfaire une clientèle d'amateurs toujours plus avide de précieux tableaux dits "de cabinet". C'est vers 1757 que Vernet découvre le support de cuivre, introduit en France par les Hollandais et qui donne à la peinture une résonance si particulière; mais c'est surtout dans la dernière partie de sa carrière que notre artiste utilise ce support précieux et coûteux; nous en gardons la trace à travers une mention dans son livre de comptes: " 1771 - Le 4 Janvier pour une planche de cuivre pour un tableau que je dois faire pour M. le comte du Luc faite par M. Romain- chaudronnier- 42 L.". Florence Ingersoll-Smouse, in Joseph Vernet peintre de marine, Paris 1926, ne semble pas connaître notre tableau. Elle liste un nombre restreint d'oeuvres sur ce support mais depuis sa parution en 1926-28, un petit nombre d'oeuvres sur cuivre de Vernet est réapparu. Par sa composition et ses dimensions notre tableau est très proche du Retour des pêcheurs, (cuivre, 39 x 48 cm, signé mais non daté) de l'ancienne collection du baron Léonino vendu à Paris, Galerie Charpentier, 18 mars 1937, n° 61 (ill. 1). Le musée de Leipzig conserve une composition identique, certainement inspirée par notre tableau (toile, 56 x 45 cm, voir F. Ingersoll-Smouse, Joseph Vernet peintre de marine, étude critique et catalogue raisonné, Paris, 1926-1928, n° 1064, pl. CXVIII).
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