COLETTE (Sidonie Gabrielle Colette, dite…). La Chatte. Paris, Bernard Grasset, 1933, petit in-4°, maroquin bleu nuit, jeu de filets dorés autour des plats, dos à nerfs orné, doublure et gardes de soie moirée parme, sertie de filets dorés, couverture et dos, tranches dorées sur témoins, étui signé bordé de même peau (E. & A. Maylander). ÉDITION ORIGINALE. Le texte parut en feuilleton dans Marianne, du 12 avril au 7 juin 1933, avant de paraître la même année chez Grasset, dans la collection « Pour mon plaisir » dont il constitue le 3e volume de la 4e série. « Il n’y a pas de chat ordinaire. » Dans ce court roman, Colette (1873-1954) décrit la passion d’un jeune homme pour sa chatte chartreuse, Saha, aux dépens de la vie qu’il partage avec sa jeune épouse. L’écrivaine, qui fut elle aussi une immense amoureuse des chats, leur consacra de nombreux textes et poèmes, dont Sept Dialogues de bêtes et Chats, que le peintre animalier Jacques Nam illustra respectivement de dessins et d’eaux-fortes en 1912 et 1936. L’un des 13 exemplaires réimposés au format in-4° tellière sur Montval (Gaspard Maillol), deuxième papier après 12 sur japon ; il porte le numéro 1. Il est accompagné, au faux-titre, d’un bel envoi de l’auteur à l’avocat Maurice Crick : Pour maître Maurice Crick Qui se nomme Crick comme / calanque et Maurice comme / mon mari, En hommage de « Saha », / défunte mais vivante dans / mon cœur, et de Colette Bel exemplaire sobrement relié par Émile et André Maylander. L’avocat bruxellois Maurice Crick dédia l’essentiel de sa bibliothèque littéraire aux auteurs français de son temps, auxquels il n’était pas rare que l’amitié le liât. Nombre de volumes de sa collection comportent des envois d’auteurs et furent reliés à sa demande par les meilleurs praticiens de l’époque, tels Pierre-Lucien Martin, Creuzevault ou les Maylander. Successivement premier doreur de Cuzin puis de Mercier, Émile Maylander (1866-1959) ouvrit ensuite son propre atelier. Celui-ci, auquel il adjoignit un atelier de reliure, « acquit très vite une grande réputation auprès des bibliophiles » et devint bientôt familial : son fils André (1901-1980) le rejoignant comme doreur quand ses autres enfants s’occupaient de la reliure. Dimensions : 218 x 167 mm. Provenance : Maurice Crick (Cat., 5-6 mars 1959, n° 74), avec son ex-libris. […], Colette, Bibliothèque nationale, 1973, pp. 144-146 ; Fléty, p. 125.
COLETTE (Sidonie Gabrielle Colette, dite…). La Chatte. Paris, Bernard Grasset, 1933, petit in-4°, maroquin bleu nuit, jeu de filets dorés autour des plats, dos à nerfs orné, doublure et gardes de soie moirée parme, sertie de filets dorés, couverture et dos, tranches dorées sur témoins, étui signé bordé de même peau (E. & A. Maylander). ÉDITION ORIGINALE. Le texte parut en feuilleton dans Marianne, du 12 avril au 7 juin 1933, avant de paraître la même année chez Grasset, dans la collection « Pour mon plaisir » dont il constitue le 3e volume de la 4e série. « Il n’y a pas de chat ordinaire. » Dans ce court roman, Colette (1873-1954) décrit la passion d’un jeune homme pour sa chatte chartreuse, Saha, aux dépens de la vie qu’il partage avec sa jeune épouse. L’écrivaine, qui fut elle aussi une immense amoureuse des chats, leur consacra de nombreux textes et poèmes, dont Sept Dialogues de bêtes et Chats, que le peintre animalier Jacques Nam illustra respectivement de dessins et d’eaux-fortes en 1912 et 1936. L’un des 13 exemplaires réimposés au format in-4° tellière sur Montval (Gaspard Maillol), deuxième papier après 12 sur japon ; il porte le numéro 1. Il est accompagné, au faux-titre, d’un bel envoi de l’auteur à l’avocat Maurice Crick : Pour maître Maurice Crick Qui se nomme Crick comme / calanque et Maurice comme / mon mari, En hommage de « Saha », / défunte mais vivante dans / mon cœur, et de Colette Bel exemplaire sobrement relié par Émile et André Maylander. L’avocat bruxellois Maurice Crick dédia l’essentiel de sa bibliothèque littéraire aux auteurs français de son temps, auxquels il n’était pas rare que l’amitié le liât. Nombre de volumes de sa collection comportent des envois d’auteurs et furent reliés à sa demande par les meilleurs praticiens de l’époque, tels Pierre-Lucien Martin, Creuzevault ou les Maylander. Successivement premier doreur de Cuzin puis de Mercier, Émile Maylander (1866-1959) ouvrit ensuite son propre atelier. Celui-ci, auquel il adjoignit un atelier de reliure, « acquit très vite une grande réputation auprès des bibliophiles » et devint bientôt familial : son fils André (1901-1980) le rejoignant comme doreur quand ses autres enfants s’occupaient de la reliure. Dimensions : 218 x 167 mm. Provenance : Maurice Crick (Cat., 5-6 mars 1959, n° 74), avec son ex-libris. […], Colette, Bibliothèque nationale, 1973, pp. 144-146 ; Fléty, p. 125.
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