Les châssis et moteurs six cylindres Mercedes type 290 W .18 on été produits en trois séries de 1933 et 1935 en quelques 5 000 exemplaires, tous modèles confondus : berlines, limousines, torpédos ou cabriolets, ces derniers coutant à l’époque environ 139 000 Deutsch Marks. Parmi cette production, onze châssis ont été particulièrement préparés, surbaissés pour recevoir une carrosserie spécialement étudiée à Sindelfinger, et, réalisés en onze exemplaires seulement dans le but de présenter une petite version des grosses Mercedes 500K qui connaissaient un grand succès au début des années trente. Il s’agissait d’un cabriolet deux places, l’habitacle étant précédé d’un très long capot, pourvu d’une petite malle à l’arrière et terminé par deux roues de secours rétablissant un parfait équilibre esthétique et pratique. Le moteur est un six cylindres de 2 867 cm3, alédage course 78 x 100 mm, développant 70cv à 3200 tr/mn. Les freins sont hydrauliques, ce qui est une nouveauté pour l’époque, la conduite est à gauche. Mais il y a lieu de remarquer la boîte de vitesse à 4 rapports spécialement conçue : le passage du 3e au 4e rapport et le retour du 4e au 3e rapport est présélectif, système très agréable à utiliser. Le hasard a voulu que cet exemplaire se trouve à vendre chez les Ateliers Wautrin, un garage spécialisé en Daimler Benz, dirigé par Jules Michel Houp, ancien pilote de Mercedes et aussi de Bugatti, établi rue du Docteur Germain Sée dans le XVIe qui représentaient une alternative pour l’entretien des Mercedes avec Charles Delcroix, concessionnaire officiel de la Marque sur les Champs Elysées. Lorsque l’actuel propriétaire l’a découverte au fond d’une salle des Ateliers, elle se trouvait à côté d’un autre cabriolet, celui-ci de type 500K. La 290 était à vendre 120 000 anciens francs, la 500 K l’était à 150 000. Cette grosse voiture a été achetée par le peintre Georges Mathieu la petite a été acquise par l’actuel propriétaire qui l’a jugée plus raisonnable, devant être sa seule voiture à usage quotidien de 1954 à 1960 avant de devenir « voiture de collection ». Il est curieux de constater que ces deux voitures ont eu destinée commune : achetées au même endroit la même année, entretenues par le même garage, et l’une l’an passé, l’autre cette année à la recherche d’un nouveau propriétaire par les soins de la Maison de Vente Bonhams. Outre l’entretien courant ce cabriolet a fait l’objet de travaux de restauration en 1969/70 par le carrossier Gosset à Levallois : remise en état des éléments de charpente bois et de tôlerie qui le nécessitaient, peinture et chromes refaits. En 1970/71 la sellerie, la capote et les moquettes ont été refaits par le sellier Ducellier à Puteaux. L’entretien mécanique a été régulièrement effectué : les pipes d’admission et d’échappement d’une Mercedes 320 et 1936 ont été montés, permettant l’utilisation d’un carburateur inversé. Les freins à plus grands tambours ont été adaptés. Une remise à neuf complète du moteur n’a pas été jugé nécessaire, mais néanmoins celui-ci se présente dans un état conforme au kilométrage parcouru. Cette Mercedes est réputée avoir été avant-guerre la propriété d’un Clown autrichien, Pacsma Gregor. Il était parait-il « nain » et avait fait monter des cales aux pédales. Celles-ci sont conservées, mais peuvent se démonter facilement. Entre les mains de son actuel propriétaire la voiture a participé à de nombreux rallyes, à des concours d’élégance, expositions. En 1962 elle effectuait un rallye organisé par des anglais et patronné par le Gin Gilbey : les étapes étaient Paris, La Tour Eiffel, Reims et le Champagne Moêt & Chandon, Santender, Ciudad Rodrigo, trois jours à Porto avec visite du Musée Automobile de Jao de Lacerda à Caramulho. Le retour se faisait par Biarritz, Bordeaux, visite de marie Brizard, Cognac, déjeuner chez Hennessy et repas final au Château d’Artigny sur les bords de la Loire. La Mercedes, seule voiture allemande engagée par un français a été remarquée aux différen
Les châssis et moteurs six cylindres Mercedes type 290 W .18 on été produits en trois séries de 1933 et 1935 en quelques 5 000 exemplaires, tous modèles confondus : berlines, limousines, torpédos ou cabriolets, ces derniers coutant à l’époque environ 139 000 Deutsch Marks. Parmi cette production, onze châssis ont été particulièrement préparés, surbaissés pour recevoir une carrosserie spécialement étudiée à Sindelfinger, et, réalisés en onze exemplaires seulement dans le but de présenter une petite version des grosses Mercedes 500K qui connaissaient un grand succès au début des années trente. Il s’agissait d’un cabriolet deux places, l’habitacle étant précédé d’un très long capot, pourvu d’une petite malle à l’arrière et terminé par deux roues de secours rétablissant un parfait équilibre esthétique et pratique. Le moteur est un six cylindres de 2 867 cm3, alédage course 78 x 100 mm, développant 70cv à 3200 tr/mn. Les freins sont hydrauliques, ce qui est une nouveauté pour l’époque, la conduite est à gauche. Mais il y a lieu de remarquer la boîte de vitesse à 4 rapports spécialement conçue : le passage du 3e au 4e rapport et le retour du 4e au 3e rapport est présélectif, système très agréable à utiliser. Le hasard a voulu que cet exemplaire se trouve à vendre chez les Ateliers Wautrin, un garage spécialisé en Daimler Benz, dirigé par Jules Michel Houp, ancien pilote de Mercedes et aussi de Bugatti, établi rue du Docteur Germain Sée dans le XVIe qui représentaient une alternative pour l’entretien des Mercedes avec Charles Delcroix, concessionnaire officiel de la Marque sur les Champs Elysées. Lorsque l’actuel propriétaire l’a découverte au fond d’une salle des Ateliers, elle se trouvait à côté d’un autre cabriolet, celui-ci de type 500K. La 290 était à vendre 120 000 anciens francs, la 500 K l’était à 150 000. Cette grosse voiture a été achetée par le peintre Georges Mathieu la petite a été acquise par l’actuel propriétaire qui l’a jugée plus raisonnable, devant être sa seule voiture à usage quotidien de 1954 à 1960 avant de devenir « voiture de collection ». Il est curieux de constater que ces deux voitures ont eu destinée commune : achetées au même endroit la même année, entretenues par le même garage, et l’une l’an passé, l’autre cette année à la recherche d’un nouveau propriétaire par les soins de la Maison de Vente Bonhams. Outre l’entretien courant ce cabriolet a fait l’objet de travaux de restauration en 1969/70 par le carrossier Gosset à Levallois : remise en état des éléments de charpente bois et de tôlerie qui le nécessitaient, peinture et chromes refaits. En 1970/71 la sellerie, la capote et les moquettes ont été refaits par le sellier Ducellier à Puteaux. L’entretien mécanique a été régulièrement effectué : les pipes d’admission et d’échappement d’une Mercedes 320 et 1936 ont été montés, permettant l’utilisation d’un carburateur inversé. Les freins à plus grands tambours ont été adaptés. Une remise à neuf complète du moteur n’a pas été jugé nécessaire, mais néanmoins celui-ci se présente dans un état conforme au kilométrage parcouru. Cette Mercedes est réputée avoir été avant-guerre la propriété d’un Clown autrichien, Pacsma Gregor. Il était parait-il « nain » et avait fait monter des cales aux pédales. Celles-ci sont conservées, mais peuvent se démonter facilement. Entre les mains de son actuel propriétaire la voiture a participé à de nombreux rallyes, à des concours d’élégance, expositions. En 1962 elle effectuait un rallye organisé par des anglais et patronné par le Gin Gilbey : les étapes étaient Paris, La Tour Eiffel, Reims et le Champagne Moêt & Chandon, Santender, Ciudad Rodrigo, trois jours à Porto avec visite du Musée Automobile de Jao de Lacerda à Caramulho. Le retour se faisait par Biarritz, Bordeaux, visite de marie Brizard, Cognac, déjeuner chez Hennessy et repas final au Château d’Artigny sur les bords de la Loire. La Mercedes, seule voiture allemande engagée par un français a été remarquée aux différen
Testen Sie LotSearch und seine Premium-Features 7 Tage - ohne Kosten!
Lassen Sie sich automatisch über neue Objekte in kommenden Auktionen benachrichtigen.
Suchauftrag anlegen