Composition rouges, bruns et gris, ca 1955 Huile sur toile. H_73 cm L_60 cm Un certificat d'Alexis Poliakoff datant du 25 octobre 1988 sera remis à l'acquéreur. L'oeuvre est enregistrée aux archives Serge Poliakoff sous la référence PR # QVHOPAKI79.Serge Poliakoff (1906-1969) Passant par Sofia, Belgrade, Vienne et Berlin, Serge Poliakoff s'établit en 1923 à Paris où il ne cessera de jouer dans les cabarets russes. En 1929, il s'inscrit à l'Académie de la Grande Chaumière. Ses peintures demeurent académiques jusqu'à la découverte qu'il fait à Londres où il séjourne de 1935 à 1937 de l'art abstrait et de la luminosité des couleurs des sarcophages égyptiens. Il se lie peu après avec Kandinsky, Sonia Delaunay et Robert Delaunay Otto Freundlich Sa peinture se dégageant de toute représentation, Serge Poliakoff est rapidement considéré comme l'un des peintres les plus puissants de sa génération. En 1947, il est entrainé par Jean Deyrolle à Gordes (Vaucluse) avec notamment Schneider, Gilioli, Victor Vasarely Dewasne. Au début des années 1950 il loge dans l'hôtel du Vieux-Colombier, à proximité de Saint-Germain-des-Prés, que tiennent Louis Nallard et Maria Manton, continuant d'assurer sa subsistance en jouant de la balalaïka. Un contrat lui permet rapidement une meilleure stabilité matérielle. En 1954 et 1955, sur une proposition du poète et critique d'art Charles Estienne, Serge Poliakoff s'installe pour l'été, avec Jean Degottex René Duvillier et Marcelle Loubchansky à Portsall (Finistère). Comme tous les artistes de l'abstraction intégrale, Poliakoff explore les relations entre la ligne et la surface, le fond et la forme, la couleur et la lumière. L'apparente unité formelle de ses oeuvres dissimule en réalité une multiplicité de solutions picturales que le parcours de l'exposition rend lisibles. Les couleurs concentrées, la vibration de la matière, tout comme l'agencement savant des formes qui s'équilibrent dans une tension énergique contenue, jouent ensemble un rôle capital. C'est cette lecture qui est proposée, montrant la singularité d'une approche particulièrement sensible et l'intense spiritualité d'une oeuvre qui n'a d'autre objet que ce «rêve des formes en soi qui est le grand mystère à élucider de l'abstrait'» (Pierre Guéguen).'Dès les années 1950, il est à la recherche de thèmes où formes et couleurs se mettent en place. Il lui arrive de travailler sur quatre gouaches simultanément pour trouver ce qu'il appelle le silence absolu, que l'on pourrait définir comme une sorte de quiétude où la composition offre un état d'équilibre; une harmonie qui se veut le contraire de la cacophonie. Ayant mieux cerné sa démarche à l'intérieur de la construction d'un jeu de couleurs, il peut se tourner vers sa préoccupation majeure à savoir, comment peindre avec une palette réduite à sept tonalités, comme toute la musique tzigane exprime la fièvre de l'esprit à partir de trois accords. Il utilise deux bleus, deux rouges et un vert. Le noir et le blanc sont employés hors du spectre de l'arc en ciel. Ce qui va lui permettre d'inventer des nuances dans les camaïeux ou de bâtir des compositions qui emploient une ou deux couleurs, mais aussi à l'effet que donne une sous-couche sur la couleur qui la recouvre''. Alexis Poliakof
Composition rouges, bruns et gris, ca 1955 Huile sur toile. H_73 cm L_60 cm Un certificat d'Alexis Poliakoff datant du 25 octobre 1988 sera remis à l'acquéreur. L'oeuvre est enregistrée aux archives Serge Poliakoff sous la référence PR # QVHOPAKI79.Serge Poliakoff (1906-1969) Passant par Sofia, Belgrade, Vienne et Berlin, Serge Poliakoff s'établit en 1923 à Paris où il ne cessera de jouer dans les cabarets russes. En 1929, il s'inscrit à l'Académie de la Grande Chaumière. Ses peintures demeurent académiques jusqu'à la découverte qu'il fait à Londres où il séjourne de 1935 à 1937 de l'art abstrait et de la luminosité des couleurs des sarcophages égyptiens. Il se lie peu après avec Kandinsky, Sonia Delaunay et Robert Delaunay Otto Freundlich Sa peinture se dégageant de toute représentation, Serge Poliakoff est rapidement considéré comme l'un des peintres les plus puissants de sa génération. En 1947, il est entrainé par Jean Deyrolle à Gordes (Vaucluse) avec notamment Schneider, Gilioli, Victor Vasarely Dewasne. Au début des années 1950 il loge dans l'hôtel du Vieux-Colombier, à proximité de Saint-Germain-des-Prés, que tiennent Louis Nallard et Maria Manton, continuant d'assurer sa subsistance en jouant de la balalaïka. Un contrat lui permet rapidement une meilleure stabilité matérielle. En 1954 et 1955, sur une proposition du poète et critique d'art Charles Estienne, Serge Poliakoff s'installe pour l'été, avec Jean Degottex René Duvillier et Marcelle Loubchansky à Portsall (Finistère). Comme tous les artistes de l'abstraction intégrale, Poliakoff explore les relations entre la ligne et la surface, le fond et la forme, la couleur et la lumière. L'apparente unité formelle de ses oeuvres dissimule en réalité une multiplicité de solutions picturales que le parcours de l'exposition rend lisibles. Les couleurs concentrées, la vibration de la matière, tout comme l'agencement savant des formes qui s'équilibrent dans une tension énergique contenue, jouent ensemble un rôle capital. C'est cette lecture qui est proposée, montrant la singularité d'une approche particulièrement sensible et l'intense spiritualité d'une oeuvre qui n'a d'autre objet que ce «rêve des formes en soi qui est le grand mystère à élucider de l'abstrait'» (Pierre Guéguen).'Dès les années 1950, il est à la recherche de thèmes où formes et couleurs se mettent en place. Il lui arrive de travailler sur quatre gouaches simultanément pour trouver ce qu'il appelle le silence absolu, que l'on pourrait définir comme une sorte de quiétude où la composition offre un état d'équilibre; une harmonie qui se veut le contraire de la cacophonie. Ayant mieux cerné sa démarche à l'intérieur de la construction d'un jeu de couleurs, il peut se tourner vers sa préoccupation majeure à savoir, comment peindre avec une palette réduite à sept tonalités, comme toute la musique tzigane exprime la fièvre de l'esprit à partir de trois accords. Il utilise deux bleus, deux rouges et un vert. Le noir et le blanc sont employés hors du spectre de l'arc en ciel. Ce qui va lui permettre d'inventer des nuances dans les camaïeux ou de bâtir des compositions qui emploient une ou deux couleurs, mais aussi à l'effet que donne une sous-couche sur la couleur qui la recouvre''. Alexis Poliakof
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