Desserte à deux plateaux rectangulaires superposés en bois foncé gainé de formica reposant sur un piétement en lames d'acier à patine canon de fusil à réception roulette. H_67 cm L_106 cm P_47 cm Si la crise de 1929 a marqué un certain repli académique dans les arts plastiques comme dans l'architecture, repli qui perdure au-delà de la Seconde Guerre mondiale, plusieurs personnalités se démarquent toutefois au début des années 1950 sur la scène belge par leur audace, leur liberté d'inspiration et la volonté de s'afranchir des codes anciens. Constantin Brodzki fait partie de ceux-là. Formé à l'École d'architecture de La Cambre, il a eu l'opportunité de perfectionner sa formation à New York. Ce contact avec l'architecture américaine lui a enseigné une approche rigoureuse et une connaissance parfaite des technologies de pointe telles que l'acoustique, l'éclairage ou la climatisation. Il lui a en outre imprimé le goût pour des constructions dépouillées et simples qui, loin d'être l'expression d'édifices idéaux ou abstraits, répondent à des exigences fonctionnalistes concrètes. Le début des années 1950 s'annonce pourtant difficile pour ce jeune architecte talentueux. Les commandes sont rares et modestes dans la pénurie généralisée de l'après-guerre. Quelques commandes lui permettent cependant de mettre en oeuvre et d'expérimenter son sens aigu de la spatialité et de la composition. Ainsi la maison Bandin qu'il construit en 1957 dans un écrin de verdure, incrustée à flanc de coteau. Signant là une de ses belles réussites, il imagine un édifice discret, déployant de longues lignes horizontales articulées autour d'un âtre, principal régulateur de l'espace et pôle d'attraction visuelle. Cette demeure évoque incontestablement les résidences américaines de Long Island de Marcel Breuer Constantin Brodzki n'y a pas seulement oeuvré comme architecte. Cet homme cultivé, d'une grande ouverture d'esprit, s'intéressait à toutes les disciplines de l'art. Il cultivait un cercle d'artistes auxquels il a pu faire appel le cas échéant sur ses chantiers. Pour la Maison Bandin, il dessina le mobilier en collaboration avec son ami Roel D'Haese. En placage de wengé, gainé de formica noir et reposant sur un piétement en lame d'acier à patine canon de fusil, ces meubles ont la rigueur, la simplicité et l'efficacité des créations de Brodzki. Pierre Bergé & associés aura le privilège de mettre en vente à Bruxelles, le 18 décembre prochain, l'ensemble composé d'une importante table de salle à manger, de dessertes, d'un meuble-bar, d'une bibliothèque, d'une table d'appoint et de plusieurs tables basses à plateau de marbre. Un ensemble d'autant plus rare et exceptionnel qu'il s'agit du seul exemple de mobilier conçu et réalisé par Constantin Brodzki pour une demeure privée. MOBILIER MODERNISTE de Constantin Brodzki et Roel D'Haese réalisé pour la Maison bandin en 1957.
Desserte à deux plateaux rectangulaires superposés en bois foncé gainé de formica reposant sur un piétement en lames d'acier à patine canon de fusil à réception roulette. H_67 cm L_106 cm P_47 cm Si la crise de 1929 a marqué un certain repli académique dans les arts plastiques comme dans l'architecture, repli qui perdure au-delà de la Seconde Guerre mondiale, plusieurs personnalités se démarquent toutefois au début des années 1950 sur la scène belge par leur audace, leur liberté d'inspiration et la volonté de s'afranchir des codes anciens. Constantin Brodzki fait partie de ceux-là. Formé à l'École d'architecture de La Cambre, il a eu l'opportunité de perfectionner sa formation à New York. Ce contact avec l'architecture américaine lui a enseigné une approche rigoureuse et une connaissance parfaite des technologies de pointe telles que l'acoustique, l'éclairage ou la climatisation. Il lui a en outre imprimé le goût pour des constructions dépouillées et simples qui, loin d'être l'expression d'édifices idéaux ou abstraits, répondent à des exigences fonctionnalistes concrètes. Le début des années 1950 s'annonce pourtant difficile pour ce jeune architecte talentueux. Les commandes sont rares et modestes dans la pénurie généralisée de l'après-guerre. Quelques commandes lui permettent cependant de mettre en oeuvre et d'expérimenter son sens aigu de la spatialité et de la composition. Ainsi la maison Bandin qu'il construit en 1957 dans un écrin de verdure, incrustée à flanc de coteau. Signant là une de ses belles réussites, il imagine un édifice discret, déployant de longues lignes horizontales articulées autour d'un âtre, principal régulateur de l'espace et pôle d'attraction visuelle. Cette demeure évoque incontestablement les résidences américaines de Long Island de Marcel Breuer Constantin Brodzki n'y a pas seulement oeuvré comme architecte. Cet homme cultivé, d'une grande ouverture d'esprit, s'intéressait à toutes les disciplines de l'art. Il cultivait un cercle d'artistes auxquels il a pu faire appel le cas échéant sur ses chantiers. Pour la Maison Bandin, il dessina le mobilier en collaboration avec son ami Roel D'Haese. En placage de wengé, gainé de formica noir et reposant sur un piétement en lame d'acier à patine canon de fusil, ces meubles ont la rigueur, la simplicité et l'efficacité des créations de Brodzki. Pierre Bergé & associés aura le privilège de mettre en vente à Bruxelles, le 18 décembre prochain, l'ensemble composé d'une importante table de salle à manger, de dessertes, d'un meuble-bar, d'une bibliothèque, d'une table d'appoint et de plusieurs tables basses à plateau de marbre. Un ensemble d'autant plus rare et exceptionnel qu'il s'agit du seul exemple de mobilier conçu et réalisé par Constantin Brodzki pour une demeure privée. MOBILIER MODERNISTE de Constantin Brodzki et Roel D'Haese réalisé pour la Maison bandin en 1957.
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