Dessin mescalinien, 1955 Dessin à l'encre de chine signé des initiales en bas à droite. 32 x 24 cm. (Ce dessin est exécuté sur un papier provenant des papeteries F. Barjon à Moirans, Isère). PROVENANCE. . Collection B.C., Paris. EXPOSITIONS. . Description d'un trouble, Librairie La Hune, Paris Janvier 1956. . Henri Michaux Musée National d'Art Moderne de la Ville de Paris, 12 février - 4 avril, 1965, reproduit page 24 du catalogue. . Rétrospective Henri Michaux Palais des Beaux-Arts, Charleroi, 18 septembre - 24 octobre 1971, n° 101 de l'exposition. . Rétrospective, Kestner-Geselschaft, Hanovre, 17 novembre 1972 - 7 janvier 1973. . Rétrospective, exposition itinérante Musée National d'Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris,15 mars - 14 juin 1978, reproduit page 96 du catalogue et Guggenheim Museum, New York, 6 septembre - 15 octobre 1978, n° 69 de l'exposition et Musée d'Art Contemporain, Montréal, 2 novembre - 10 décembre 1978. . Paris - Paris, Créations en France 1937 - 1957, Centre Georges Pompidou, Paris, 26 mai - 2 novembre 1981. . Henri Michaux Exposition Itinérante, The Seibu Museum of Art, Tokyo, 2 janvier - 21 février 1983, n° 61 de l'exposition, reproduit page 73 du catalogue, Kitakyushu, 2 avril - 2 mai 1983 et Ohtsu 15 mai - 15 juin 1983. . Passions Privées, Musée National d'Art Moderne, Paris, décembre 1995 - mars 1996, n° 147 de l'exposition, reproduit page 301 du catalogue. . Forces Fields : Phases of the Kinetic, Hayward Gallery, Londres, n° 134 à 136 de l'exposition. BIBLIOGRAPHIE. . Franck Leibovici, Henri Michaux : Voir (une enquête), PUPS, 2014, reproduit page 218. . Figurera dans le catalogue raisonné de l'oeuvre d'Henri Michaux en préparation par Micheline Phankim, Rainer Michael Mason et Franck Leibovici. Cette oeuvre est référencée dans les archives Michaux - Micheline Phankim, Rainer Michael Mason et Franck Leibovici - sous le n° HM4590. Henri MICHAUX (1899 - 1984) Afin de comprendre la démarche de Michaux face aux drogues et à la mescaline, il est intéressant de se référer à l'article de Muriel Pic dans Mouvements 2016/2, n° 86 pp 142 -150, dont nous reproduisons ci-dessous un condensé : On dit souvent des expérimentations de l'écrivain et peintre Henri Michaux (1899-1984) avec les psychotropes qu'elles étaient réalisées "sous contrôle médical". Ce qui est en jeu dans cette expression, et que l'on ignore la plupart du temps, est l'usage clinique légal des psychotropes dans les milieux psychiatriques et pharmaceutiques des années cinquante... Dans les années cinquante, les drogues hallucinogènes (Mescaline, LSD 25, psilocybine) sont au centre des recherches en psychopharmacologie. Psychiatres et neurologues les expérimentent sur eux.elles-mêmes et sur les aliéné.e.s afin de découvrir des remèdes aux maladies de l'âme. Perturbateurs du système nerveux central, ces drogues n'entraînent pas de forte dépendance physique, contrairement aux dépresseurs, tels les opiacés. Les scientifiques expérimentent les psychotropes sous des formes synthétiques, en mobilisant leurs connaissances des processus psychiques et en suivant un protocole précis : présence de tiers, notation des paramètres vitaux de l'individu, de la dose ingérée et suivi horaire des effets. Michaux, qui expérimente les drogues de 1955 à 1960, ne se plie pas systématiquement au protocole, mais adopte toujours une approche expérimentale, et non récréative ou compulsive, de ces dernières. Il inscrit ses expérimentations des psychotropes dans la lignée des progrès de la science neurologique, dont il affirmait déjà en 1936 l'importance pour le progrès médical, mais aussi pour "L'Avenir de la poésie" dans une conférence éponyme : "Une connaissance de plus en plus circonstanciée des rapports cerveau-intelligence, cerveau-glandes, cerveau-sang, esprit-nerfs, l'étude de plus en plus poussée et expérimentale des troubles du langage, de la cénesthésie, des images, du subconscient et de l'intelligence, tend à donner au poète la curiosité de toucher t
Dessin mescalinien, 1955 Dessin à l'encre de chine signé des initiales en bas à droite. 32 x 24 cm. (Ce dessin est exécuté sur un papier provenant des papeteries F. Barjon à Moirans, Isère). PROVENANCE. . Collection B.C., Paris. EXPOSITIONS. . Description d'un trouble, Librairie La Hune, Paris Janvier 1956. . Henri Michaux Musée National d'Art Moderne de la Ville de Paris, 12 février - 4 avril, 1965, reproduit page 24 du catalogue. . Rétrospective Henri Michaux Palais des Beaux-Arts, Charleroi, 18 septembre - 24 octobre 1971, n° 101 de l'exposition. . Rétrospective, Kestner-Geselschaft, Hanovre, 17 novembre 1972 - 7 janvier 1973. . Rétrospective, exposition itinérante Musée National d'Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris,15 mars - 14 juin 1978, reproduit page 96 du catalogue et Guggenheim Museum, New York, 6 septembre - 15 octobre 1978, n° 69 de l'exposition et Musée d'Art Contemporain, Montréal, 2 novembre - 10 décembre 1978. . Paris - Paris, Créations en France 1937 - 1957, Centre Georges Pompidou, Paris, 26 mai - 2 novembre 1981. . Henri Michaux Exposition Itinérante, The Seibu Museum of Art, Tokyo, 2 janvier - 21 février 1983, n° 61 de l'exposition, reproduit page 73 du catalogue, Kitakyushu, 2 avril - 2 mai 1983 et Ohtsu 15 mai - 15 juin 1983. . Passions Privées, Musée National d'Art Moderne, Paris, décembre 1995 - mars 1996, n° 147 de l'exposition, reproduit page 301 du catalogue. . Forces Fields : Phases of the Kinetic, Hayward Gallery, Londres, n° 134 à 136 de l'exposition. BIBLIOGRAPHIE. . Franck Leibovici, Henri Michaux : Voir (une enquête), PUPS, 2014, reproduit page 218. . Figurera dans le catalogue raisonné de l'oeuvre d'Henri Michaux en préparation par Micheline Phankim, Rainer Michael Mason et Franck Leibovici. Cette oeuvre est référencée dans les archives Michaux - Micheline Phankim, Rainer Michael Mason et Franck Leibovici - sous le n° HM4590. Henri MICHAUX (1899 - 1984) Afin de comprendre la démarche de Michaux face aux drogues et à la mescaline, il est intéressant de se référer à l'article de Muriel Pic dans Mouvements 2016/2, n° 86 pp 142 -150, dont nous reproduisons ci-dessous un condensé : On dit souvent des expérimentations de l'écrivain et peintre Henri Michaux (1899-1984) avec les psychotropes qu'elles étaient réalisées "sous contrôle médical". Ce qui est en jeu dans cette expression, et que l'on ignore la plupart du temps, est l'usage clinique légal des psychotropes dans les milieux psychiatriques et pharmaceutiques des années cinquante... Dans les années cinquante, les drogues hallucinogènes (Mescaline, LSD 25, psilocybine) sont au centre des recherches en psychopharmacologie. Psychiatres et neurologues les expérimentent sur eux.elles-mêmes et sur les aliéné.e.s afin de découvrir des remèdes aux maladies de l'âme. Perturbateurs du système nerveux central, ces drogues n'entraînent pas de forte dépendance physique, contrairement aux dépresseurs, tels les opiacés. Les scientifiques expérimentent les psychotropes sous des formes synthétiques, en mobilisant leurs connaissances des processus psychiques et en suivant un protocole précis : présence de tiers, notation des paramètres vitaux de l'individu, de la dose ingérée et suivi horaire des effets. Michaux, qui expérimente les drogues de 1955 à 1960, ne se plie pas systématiquement au protocole, mais adopte toujours une approche expérimentale, et non récréative ou compulsive, de ces dernières. Il inscrit ses expérimentations des psychotropes dans la lignée des progrès de la science neurologique, dont il affirmait déjà en 1936 l'importance pour le progrès médical, mais aussi pour "L'Avenir de la poésie" dans une conférence éponyme : "Une connaissance de plus en plus circonstanciée des rapports cerveau-intelligence, cerveau-glandes, cerveau-sang, esprit-nerfs, l'étude de plus en plus poussée et expérimentale des troubles du langage, de la cénesthésie, des images, du subconscient et de l'intelligence, tend à donner au poète la curiosité de toucher t
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