Auktionsarchiv: Los-Nr. 201

DORVAL (MARIE). RECUEIL DE 12 LETTRES AUTOGRAPHES À ALFRED DE VIGNY. MAROQUIN BLEU NUIT.

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DORVAL (MARIE). RECUEIL DE 12 LETTRES AUTOGRAPHES À ALFRED DE VIGNY. MAROQUIN BLEU NUIT.

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Vigny, Alfred de] LETTRES D'AMOUR AUTOGRAPHES DE MARIE DORVAL À ALFRED DE VIGNY. 1836-1838. Recueil in-folio, demi-maroquin bleu nuit à coins, dos à nerfs soulignés de pointillés et orné de fers fins dorés (Alain Devauchelle). 1- "Nous revoir, c'est nous torturer tous deux. Comment après ce que je vous ai dit, vous revoir ! J'ai la conscience du mal que j'ai fait, je sais ce que vous devez souffrir, comment vous revoir ! Qu'avez-vous à me demander, Alfred, avez-vous besoin de vous ma douleur et ma confusion ? Dites le, je viendrai – quelle est cette question , et en quoi désormais votre destinée peut elle être liée à la mienne si misérable [... ?] aussi troublée - Si vous voulez me voir dites le, écrivez le chez moi l'heure le jour, je viendrai mais pensez y Alfred, pensez à tout ce que nous aurons à souffrir pour arriver à cette conclusion, que tout ce qui est arrivé est irréparable. J'attends votre volonté pour obéir. Marie Dimanche soir. (S.l.n.d. [15 juillet 1838 ?], 2 pp. sur un feuillet double in-8 à son chiffre MD). 2 - "Je te prie de me dire chez quelle femme et avec quel dé [?] de femme tu as cacheté ta lettre ??? Marie. Je souffre (S.l. [Rouen], n.d. [le 30 août 183...] une page sur un feuillet in-8, avec enveloppe, trace de larme sur la lettre ). 3 - "9 h. du matin. Voici ta lettre de dimanche et de lundi. Tu es tout dérouté mon amour en l'écrivant et maintenant tu ne l'es plus [...], tu as eu ma lettre (une grande lettre, mardi. Oui oui j'ai toutes les tiennes et je crois cher ami que j'ai répondu à tout ce que tu m'écris. C'est que nos lettres se croisent, vois tu bien, mais tu aimes mieux cela, et moi aussi. – j'ai oublié de te dire qu'on m'a envoyé sur le théâtre, à Châlon, le jour de ma dernière représentation une députation de 15 jeunes gens des premières maisons de Châlons envoyés par la société de la ville pour me supplier de donner deux représentations de plus. Pour toute réponse je leur ai appris qu'il y avait six jours que j'étais à Châlons et que j'avais joué six fois et qu'il ne m'était pas possible de retarder mon départ d'une heure. Ils ont paru surtout fort tourmentés de l'opinion que j'allais emporter de Châlons, de ce que j'en dirais à Paris, &c... ils ont fait un tapage désordonné dans la salle, ils ont parlé de dételer les chevaux [...] mais comme j'avais été prévenue de tout cela dès le matin je m'étais mise à l'abri de toute cette comédie ennuyeuse. Je suis très bien partie à 2rs du matin par le plus beau temps du monde. Je suis arrivée à Mâcon à 9h sans avoir vu l'inévitable affiche de Bocage. On nous dit à l'hôtel qu'il n'avait pas pu jouer faute de monde et qu'il était parti. J'espère que me voilà débarrassée. Nous avons passé toute la chaleur du jour sur notre lit. A 8h nous sommes repartis pour Bourg où nous sommes arrivés à 11h du soir. Tout était couché. Enfin on nous a ouvert. Le lendemain matin nous nous sommes fait conduire à Brou voir l'église. C'est merveilleux ! Ravissant ! Cela vaudrait le voyage là avec toi . Adieu. Marie. (S.l. [Bourg en Bresse], s.d. [vers le 8 juillet 1836], 2 pp. sur un feuillet in-8 carré avec enveloppe, montées par erreur en continuité avec la lettre suivante). 4 - "Bourg, 7h du matin, dans mon lit. Mon adoré Alfred sais tu que j'en perds tout à fait la tête quand je ne reçois pas de tes lettres ? ne fais pas attention à cela. Tu me connais bien n'est ce pas ? On ne reçoit pas les lettres directement de Paris, elles arrivent à Châlons et restent là un jour. C'est odieux. Ne me recommande pas de lire tes lettres cher ange, je les sais par cœur ; je crois que jamais tu ne m'en as écrit de plus charmantes, jamais plus avec tout ton cœur, j'en ai de plus brûlantes mais non pas de plus tendres ni de plus dévouées. Que je t'aime de te savoir un peu chez moi... Cette maison que je fais tienne dans mon cœur, il faut bien que tu la surveilles un peu, que tu la bénisses par ta présence pour en écarter tous [sic] malheur. Cette chère petite Caroline elle est si conte

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Vigny, Alfred de] LETTRES D'AMOUR AUTOGRAPHES DE MARIE DORVAL À ALFRED DE VIGNY. 1836-1838. Recueil in-folio, demi-maroquin bleu nuit à coins, dos à nerfs soulignés de pointillés et orné de fers fins dorés (Alain Devauchelle). 1- "Nous revoir, c'est nous torturer tous deux. Comment après ce que je vous ai dit, vous revoir ! J'ai la conscience du mal que j'ai fait, je sais ce que vous devez souffrir, comment vous revoir ! Qu'avez-vous à me demander, Alfred, avez-vous besoin de vous ma douleur et ma confusion ? Dites le, je viendrai – quelle est cette question , et en quoi désormais votre destinée peut elle être liée à la mienne si misérable [... ?] aussi troublée - Si vous voulez me voir dites le, écrivez le chez moi l'heure le jour, je viendrai mais pensez y Alfred, pensez à tout ce que nous aurons à souffrir pour arriver à cette conclusion, que tout ce qui est arrivé est irréparable. J'attends votre volonté pour obéir. Marie Dimanche soir. (S.l.n.d. [15 juillet 1838 ?], 2 pp. sur un feuillet double in-8 à son chiffre MD). 2 - "Je te prie de me dire chez quelle femme et avec quel dé [?] de femme tu as cacheté ta lettre ??? Marie. Je souffre (S.l. [Rouen], n.d. [le 30 août 183...] une page sur un feuillet in-8, avec enveloppe, trace de larme sur la lettre ). 3 - "9 h. du matin. Voici ta lettre de dimanche et de lundi. Tu es tout dérouté mon amour en l'écrivant et maintenant tu ne l'es plus [...], tu as eu ma lettre (une grande lettre, mardi. Oui oui j'ai toutes les tiennes et je crois cher ami que j'ai répondu à tout ce que tu m'écris. C'est que nos lettres se croisent, vois tu bien, mais tu aimes mieux cela, et moi aussi. – j'ai oublié de te dire qu'on m'a envoyé sur le théâtre, à Châlon, le jour de ma dernière représentation une députation de 15 jeunes gens des premières maisons de Châlons envoyés par la société de la ville pour me supplier de donner deux représentations de plus. Pour toute réponse je leur ai appris qu'il y avait six jours que j'étais à Châlons et que j'avais joué six fois et qu'il ne m'était pas possible de retarder mon départ d'une heure. Ils ont paru surtout fort tourmentés de l'opinion que j'allais emporter de Châlons, de ce que j'en dirais à Paris, &c... ils ont fait un tapage désordonné dans la salle, ils ont parlé de dételer les chevaux [...] mais comme j'avais été prévenue de tout cela dès le matin je m'étais mise à l'abri de toute cette comédie ennuyeuse. Je suis très bien partie à 2rs du matin par le plus beau temps du monde. Je suis arrivée à Mâcon à 9h sans avoir vu l'inévitable affiche de Bocage. On nous dit à l'hôtel qu'il n'avait pas pu jouer faute de monde et qu'il était parti. J'espère que me voilà débarrassée. Nous avons passé toute la chaleur du jour sur notre lit. A 8h nous sommes repartis pour Bourg où nous sommes arrivés à 11h du soir. Tout était couché. Enfin on nous a ouvert. Le lendemain matin nous nous sommes fait conduire à Brou voir l'église. C'est merveilleux ! Ravissant ! Cela vaudrait le voyage là avec toi . Adieu. Marie. (S.l. [Bourg en Bresse], s.d. [vers le 8 juillet 1836], 2 pp. sur un feuillet in-8 carré avec enveloppe, montées par erreur en continuité avec la lettre suivante). 4 - "Bourg, 7h du matin, dans mon lit. Mon adoré Alfred sais tu que j'en perds tout à fait la tête quand je ne reçois pas de tes lettres ? ne fais pas attention à cela. Tu me connais bien n'est ce pas ? On ne reçoit pas les lettres directement de Paris, elles arrivent à Châlons et restent là un jour. C'est odieux. Ne me recommande pas de lire tes lettres cher ange, je les sais par cœur ; je crois que jamais tu ne m'en as écrit de plus charmantes, jamais plus avec tout ton cœur, j'en ai de plus brûlantes mais non pas de plus tendres ni de plus dévouées. Que je t'aime de te savoir un peu chez moi... Cette maison que je fais tienne dans mon cœur, il faut bien que tu la surveilles un peu, que tu la bénisses par ta présence pour en écarter tous [sic] malheur. Cette chère petite Caroline elle est si conte

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