[Durand-Ruel, Paul] ─ Gustave Courbet Edgar Degas Camille Pissarro et Paul Signac6 lettres autographes signées, dont 4 à Paul Durand-Ruel.1873-1892.
Intéressant ensemble adressé au grand marchand et galeriste.
COURBET, Gustave. Billet autographe signé à Alphonse Legrand et à Paul Durand-Ruel. Ornans, le 21 février 1873 (1/2 page in-8, sur papier quadrillé ; petits trous d’épingle). Signée "Gustave Courbet".Inquiété par les pouvoirs publics et réfugié à Ornans, après ses déboires lors de la Commune, Courbet invite Durand-Ruel et son collaborateur à choisir des tableaux pour l’exposition universelle de Vienne. "Je vous autorise à envoyer les tableaux choisis par vous et Mr Castagnary comme conseillier [sic] les tableaux qui conviendront à l’exposition du cercle de Vienne sauf le grand tableau intitulé l’Atelier pour qu’ils partent immédiatement". DEGAS, Edgar. Lettre autographe signée à Durand-Ruel. Mercredi [13 mars 1901]. 1 page in-12 (carte-lettre avec adresse au verso). Il réclame 500 francs, ayant une dette auprès de son marchand de vin. "Depuis que je n’ai plus d’échéances que les termes, je suis sans grand qui vivre [sic]".[On joint :]Lettre autographe signée, à un cher ami. À propos des bagages de sa sœur et de sa cousine qui ont été expédiés de Naples vers Pise au lieu de Turin. "Les pauvres femmes sont encore en costumes honteux et attendent leurs affaires, les larmes aux yeux" (1 page ½ in-12). - Carton d’entrée pour l’exposition chez Georges Petit des œuvres proposées à la 3e vente des tableaux de Degas, en avril 1919. PISSARRO, Camille. Lettre autographe signée à Durand-Ruel. Eragny par Gisors 29 novembre 1892 (1 page ½ in-8). Il expédie trois caisses de tableaux dont son fils Lucien remettra les clefs. "Quelques toiles sont encore fraîches, elles n’ont pas eu le temps de sécher. […] Voulez-vous permettre à mon fils Lucien d’exposer le tableau que vous lui avez pris, aux néo-impressionnistes chez Brébant ?"[On joint :]Lettre autographe signée à un médecin. Paris 22 décembre 1900. Il lui adresse le règlement de ses honoraires "défalquant le prix du tableau de Georges [peintre sous le nom de Georges Manzana-Pissarro]". Si son correspondant a le temps de passer par le Pont-Neuf, il lui montrera les superbes points de vue qu’il a de sa fenêtre. Depuis le mois de novembre 1900, Pissarro occupait un logement situé au deuxième étage du 28 place Dauphine (1 p. in-12). SIGNAC, Paul. Lettre autographe signée à Durand-Ruel. [Paris, 20 novembre 1892] (1 page in-12 à l’encre rouge ; carte-télégramme avec adresse). Il le remercie de sa lettre et de son bienveillant accueil. "Si cette toile ne vous plaît qu’à demi, je me ferai un devoir de vous en soumettre une autre".
En 1865, Paul Durand-Ruel (1831-1922) avait pris les rênes du commerce de fournitures artistiques de ses parents, créant peu après la galerie Durand-Ruel, rue Laffitte, qui deviendra un des plus importants centres du marché de l'art jusqu’au début du XXe siècle. Marchand d’art ambitieux, soutien de la première heure des Impressionnistes, Durand-Ruel organisa pour eux des expositions, et à l’aide de sa riche clientèle, notamment américaine, put acquérir de très nombreux tableaux, le plus souvent directement auprès de ses amis artistes.
[Durand-Ruel, Paul] ─ Gustave Courbet Edgar Degas Camille Pissarro et Paul Signac6 lettres autographes signées, dont 4 à Paul Durand-Ruel.1873-1892.
Intéressant ensemble adressé au grand marchand et galeriste.
COURBET, Gustave. Billet autographe signé à Alphonse Legrand et à Paul Durand-Ruel. Ornans, le 21 février 1873 (1/2 page in-8, sur papier quadrillé ; petits trous d’épingle). Signée "Gustave Courbet".Inquiété par les pouvoirs publics et réfugié à Ornans, après ses déboires lors de la Commune, Courbet invite Durand-Ruel et son collaborateur à choisir des tableaux pour l’exposition universelle de Vienne. "Je vous autorise à envoyer les tableaux choisis par vous et Mr Castagnary comme conseillier [sic] les tableaux qui conviendront à l’exposition du cercle de Vienne sauf le grand tableau intitulé l’Atelier pour qu’ils partent immédiatement". DEGAS, Edgar. Lettre autographe signée à Durand-Ruel. Mercredi [13 mars 1901]. 1 page in-12 (carte-lettre avec adresse au verso). Il réclame 500 francs, ayant une dette auprès de son marchand de vin. "Depuis que je n’ai plus d’échéances que les termes, je suis sans grand qui vivre [sic]".[On joint :]Lettre autographe signée, à un cher ami. À propos des bagages de sa sœur et de sa cousine qui ont été expédiés de Naples vers Pise au lieu de Turin. "Les pauvres femmes sont encore en costumes honteux et attendent leurs affaires, les larmes aux yeux" (1 page ½ in-12). - Carton d’entrée pour l’exposition chez Georges Petit des œuvres proposées à la 3e vente des tableaux de Degas, en avril 1919. PISSARRO, Camille. Lettre autographe signée à Durand-Ruel. Eragny par Gisors 29 novembre 1892 (1 page ½ in-8). Il expédie trois caisses de tableaux dont son fils Lucien remettra les clefs. "Quelques toiles sont encore fraîches, elles n’ont pas eu le temps de sécher. […] Voulez-vous permettre à mon fils Lucien d’exposer le tableau que vous lui avez pris, aux néo-impressionnistes chez Brébant ?"[On joint :]Lettre autographe signée à un médecin. Paris 22 décembre 1900. Il lui adresse le règlement de ses honoraires "défalquant le prix du tableau de Georges [peintre sous le nom de Georges Manzana-Pissarro]". Si son correspondant a le temps de passer par le Pont-Neuf, il lui montrera les superbes points de vue qu’il a de sa fenêtre. Depuis le mois de novembre 1900, Pissarro occupait un logement situé au deuxième étage du 28 place Dauphine (1 p. in-12). SIGNAC, Paul. Lettre autographe signée à Durand-Ruel. [Paris, 20 novembre 1892] (1 page in-12 à l’encre rouge ; carte-télégramme avec adresse). Il le remercie de sa lettre et de son bienveillant accueil. "Si cette toile ne vous plaît qu’à demi, je me ferai un devoir de vous en soumettre une autre".
En 1865, Paul Durand-Ruel (1831-1922) avait pris les rênes du commerce de fournitures artistiques de ses parents, créant peu après la galerie Durand-Ruel, rue Laffitte, qui deviendra un des plus importants centres du marché de l'art jusqu’au début du XXe siècle. Marchand d’art ambitieux, soutien de la première heure des Impressionnistes, Durand-Ruel organisa pour eux des expositions, et à l’aide de sa riche clientèle, notamment américaine, put acquérir de très nombreux tableaux, le plus souvent directement auprès de ses amis artistes.
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