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Auktionsarchiv: Los-Nr. 1

Ecole de Bergame vers 1525 Entourage de Lorenzo Lotto Déploration sur le Christ mort

Schätzpreis
25.000 € - 35.000 €
ca. 33.050 $ - 46.270 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 1

Ecole de Bergame vers 1525 Entourage de Lorenzo Lotto Déploration sur le Christ mort

Schätzpreis
25.000 € - 35.000 €
ca. 33.050 $ - 46.270 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Ecole de Bergame vers 1525 Entourage de Lorenzo Lotto Déploration sur le Christ mort Peinture à l'huile sur panneau de bois au fil longitudinal Dimensions du panneau : 21,60 x 56,60 cm (8.10 x 22.3 in.) Dimensions de la surface picturale : 21,10 x 56,10 cm (8.7 x 22.1 in.) Epaisseur du panneau : 1,20 cm (0.5 in.) Commentaire : La scène se déroule au premier plan d'un paysage arboré au centre duquel, dans une trouée lumineuse, se détache la ville fortifiée de Jérusalem. Le Christ gît à même le sol dans un linceul blanc, la tête et les épaules reposant sur les genoux de la Vierge assise à terre les bras écartés en signe d'affliction, saint Jean l'évangéliste la soutenant par derrière. Autour de ce groupe à gauche se pressent deux saintes femmes se lamentant, à droite Nicodème et Joseph d'Arimathie tenant le pot d'onguent que la Madeleine lui a laissé pour se prosterner aux pieds du Christ. Cette représentation répond au schéma iconographique des groupes sculptés, ces mortori ou sepolcri en usage au nord de l'Italie dans la plaine du Pô, où le Christ posé directement à terre était pleuré par la Vierge, les saintes femmes et les acteurs présents à la Descente de croix. Ce thème se développe en liaison avec la spiritualité franciscaine qui mettait l'accent sur la personne humaine du Christ que les confréries exaltaient lors de cérémonies religieuses, mystères et processions de la Passion ou du Corpus Domini. À Bergame en 1523-1524, dans l'église Sant' Alessandro in Colonna, la confrérie du Corpus Domini avait fait orner sa chapelle d'un ensemble de sculptures en terre cuite dédiées à la Passion dont un groupe grandeur nature représentait la Lamentation (détruit par la suite) ; peu auparavant, vers 1521, Lorenzo Lotto (Venise, vers 1480-Loreto, 1556) avait peint pour cette même chapelle une toile de sujet identique au pathétisme exacerbé, encore en place. (cf. F. Cortesi Bosco, in 'Lorenzo Lotto, Il Compianto sul Cristo morto, Atti della giornata di studio', Bergame 14 Décembre 2001, p. 11-35) En 1513-1516, Lotto avait réalisé à Bergame pour Alessandro Martinengo Colleoni (de la famille du condottiere) le retable du Couronnement de la Vierge (Bergame, église San Bartolomeo et Accademia Carrara) dont le panneau central de la prédelle avec la Déposition du Christ au tombeau reprend dans une mise en scène théâtrale dramatique intense, le thème de la Lamentation associé à celui de la Mise au tombeau. C'est dans cette ambiance que l'exécution de notre panneau doit être replacée : dans cette composition en frise ouvrant sur un paysage lointain entre deux sombres frondaisons - dont on retrouve la disposition adoptée par Lotto dans deux panneaux avec Saint Jérôme peints à Bergame (Bucarest, Musée National et Allentown, Art Museum ce dernier signé et daté 1515) le peintre anime la scène autour du Christ : les attitudes éplorées et les gestes de compassion envers la Vierge qu'il prête au groupe de gauche contrastent avec ceux de Joseph d'Arimathie et de Nicodème discutant plus prosaïquement à droite tandis que la sainte Madeleine, dans une posture tout aussi prosaïque, baise avec frénésie les pieds du Sauveur. Le goût de la narration dynamique où le jeu des mains et des regards donne toute son expressivité à la scène servi par une exécution rapide de la touche picturale, semble dériver des fresques que Lotto réalisa dans l'Oratoire Suardi à Trescore près de Bergame en 1523-1525 ; les scènes de la Passion de sainte Barbe en particulier ont dû frapper l'auteur de notre Lamentation : les divers épisodes du récit s'étalent pareillement en frise à l'avant d'un lointain paysage et le détail de la suivante épouvantée devant la fuite de la sainte tentant d'échapper au courroux de son père est repris dans la sainte femme de notre panneau à la droite de la Vierge. Ainsi faut-il vraisemblablement replacer la création de ce dernier au bas d'un retable destiné à l'un des édifices religieux bergamasque aux environs de 1525 dont l'auteur encore anonyme, fut

Auktionsarchiv: Los-Nr. 1
Auktion:
Datum:
13.12.2010
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Ecole de Bergame vers 1525 Entourage de Lorenzo Lotto Déploration sur le Christ mort Peinture à l'huile sur panneau de bois au fil longitudinal Dimensions du panneau : 21,60 x 56,60 cm (8.10 x 22.3 in.) Dimensions de la surface picturale : 21,10 x 56,10 cm (8.7 x 22.1 in.) Epaisseur du panneau : 1,20 cm (0.5 in.) Commentaire : La scène se déroule au premier plan d'un paysage arboré au centre duquel, dans une trouée lumineuse, se détache la ville fortifiée de Jérusalem. Le Christ gît à même le sol dans un linceul blanc, la tête et les épaules reposant sur les genoux de la Vierge assise à terre les bras écartés en signe d'affliction, saint Jean l'évangéliste la soutenant par derrière. Autour de ce groupe à gauche se pressent deux saintes femmes se lamentant, à droite Nicodème et Joseph d'Arimathie tenant le pot d'onguent que la Madeleine lui a laissé pour se prosterner aux pieds du Christ. Cette représentation répond au schéma iconographique des groupes sculptés, ces mortori ou sepolcri en usage au nord de l'Italie dans la plaine du Pô, où le Christ posé directement à terre était pleuré par la Vierge, les saintes femmes et les acteurs présents à la Descente de croix. Ce thème se développe en liaison avec la spiritualité franciscaine qui mettait l'accent sur la personne humaine du Christ que les confréries exaltaient lors de cérémonies religieuses, mystères et processions de la Passion ou du Corpus Domini. À Bergame en 1523-1524, dans l'église Sant' Alessandro in Colonna, la confrérie du Corpus Domini avait fait orner sa chapelle d'un ensemble de sculptures en terre cuite dédiées à la Passion dont un groupe grandeur nature représentait la Lamentation (détruit par la suite) ; peu auparavant, vers 1521, Lorenzo Lotto (Venise, vers 1480-Loreto, 1556) avait peint pour cette même chapelle une toile de sujet identique au pathétisme exacerbé, encore en place. (cf. F. Cortesi Bosco, in 'Lorenzo Lotto, Il Compianto sul Cristo morto, Atti della giornata di studio', Bergame 14 Décembre 2001, p. 11-35) En 1513-1516, Lotto avait réalisé à Bergame pour Alessandro Martinengo Colleoni (de la famille du condottiere) le retable du Couronnement de la Vierge (Bergame, église San Bartolomeo et Accademia Carrara) dont le panneau central de la prédelle avec la Déposition du Christ au tombeau reprend dans une mise en scène théâtrale dramatique intense, le thème de la Lamentation associé à celui de la Mise au tombeau. C'est dans cette ambiance que l'exécution de notre panneau doit être replacée : dans cette composition en frise ouvrant sur un paysage lointain entre deux sombres frondaisons - dont on retrouve la disposition adoptée par Lotto dans deux panneaux avec Saint Jérôme peints à Bergame (Bucarest, Musée National et Allentown, Art Museum ce dernier signé et daté 1515) le peintre anime la scène autour du Christ : les attitudes éplorées et les gestes de compassion envers la Vierge qu'il prête au groupe de gauche contrastent avec ceux de Joseph d'Arimathie et de Nicodème discutant plus prosaïquement à droite tandis que la sainte Madeleine, dans une posture tout aussi prosaïque, baise avec frénésie les pieds du Sauveur. Le goût de la narration dynamique où le jeu des mains et des regards donne toute son expressivité à la scène servi par une exécution rapide de la touche picturale, semble dériver des fresques que Lotto réalisa dans l'Oratoire Suardi à Trescore près de Bergame en 1523-1525 ; les scènes de la Passion de sainte Barbe en particulier ont dû frapper l'auteur de notre Lamentation : les divers épisodes du récit s'étalent pareillement en frise à l'avant d'un lointain paysage et le détail de la suivante épouvantée devant la fuite de la sainte tentant d'échapper au courroux de son père est repris dans la sainte femme de notre panneau à la droite de la Vierge. Ainsi faut-il vraisemblablement replacer la création de ce dernier au bas d'un retable destiné à l'un des édifices religieux bergamasque aux environs de 1525 dont l'auteur encore anonyme, fut

Auktionsarchiv: Los-Nr. 1
Auktion:
Datum:
13.12.2010
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
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