Edme-Alexis-Alfred Dehodencq Paris, 1822 - 1882 Le départ des mobiles Huile sur toile, rentoilée Cachet de collection à la cire rouge sur le châssis Hauteur : 90 Largeur : 130 cm Provenance : Vente de l'atelier Alfred Dehodencq (2e vente), Paris, Drouot Rive Gauche, 2 mars 1976, n° 94, ill. ; Galerie Chéreau, décembre 1986 ; Vente anonyme ; New York, Sotheby's, 9 février 1999, n° 69 ; Collection particulière, Paris Commentaire : Oeuvres en rapport : Deux oeuvres de la même composition, avec variantes, sont conservées dans les collections publiques françaises ; 'La descente des ouvriers' (Huile sur toile, 34,5 x 50 cm) conservée au musée des Beaux-Arts de Lyon ( Gabriel Séailles, 'Alfred Dehodencq', Paris, 1910, p. 198, n° 184) et 'Départ des mobiles de la Seine' (Huile sur toile, exposé au Salon de 1870) conservée au musée d'Art et d'Histoire de Narbonne (Vente Dehodencq, Paris, Hôtel Drouot, 5 juin 1885, n° 52). De nombreux dessins préparatoires à cette composition sont passés en vente à Paris, à l'Hôtel Drouot, notamment le 30 avril 1986 (n° 73 à 91 du cat.) et le 4 avril 1991 (n° 15 à 18 du cat.). L'artiste représente ici le départ des mobiles pour le front lors de la guerre franco-allemande (19 juillet 1870 - 29 janvier 1871), qui opposa le Second Empire français et les principautés germaniques unies derrière la Prusse. Élève de Cogniet, Dehodencq professa d'abord une admiration pour Géricault avant que son art n'évolue après ses voyages en Espagne et au Maroc pour se rapprocher du romantisme de Delacroix. Il découvrit en Afrique du Nord la magie des foules immenses et de leur tumulte enivrant. Manet écrivait de Dehodencq : " quelle rue, quel peuple ! Dehodencq a vu et très bien vu. Avant d'aller là, il était aveugle. Il y a des gens qui ne croient pas au miracle. Eh bien moi, depuis Dehodencq, j'y crois ". Gabriel Séailles insiste sur le talent de l'artiste à retranscrire les scènes de rues animées ; " Dehodencq comprenait la foule; il l'a souvent peinte dans ses tableaux indifférente, cruelle ou gaie ". La différence stylistique entre la partie gauche et la partie droite de l'œuvre pourrait s'expliquer par une probable collaboration de son fils Edmond (1860 - 1887) dans les parties plus esquissées à droite du tableau.
Edme-Alexis-Alfred Dehodencq Paris, 1822 - 1882 Le départ des mobiles Huile sur toile, rentoilée Cachet de collection à la cire rouge sur le châssis Hauteur : 90 Largeur : 130 cm Provenance : Vente de l'atelier Alfred Dehodencq (2e vente), Paris, Drouot Rive Gauche, 2 mars 1976, n° 94, ill. ; Galerie Chéreau, décembre 1986 ; Vente anonyme ; New York, Sotheby's, 9 février 1999, n° 69 ; Collection particulière, Paris Commentaire : Oeuvres en rapport : Deux oeuvres de la même composition, avec variantes, sont conservées dans les collections publiques françaises ; 'La descente des ouvriers' (Huile sur toile, 34,5 x 50 cm) conservée au musée des Beaux-Arts de Lyon ( Gabriel Séailles, 'Alfred Dehodencq', Paris, 1910, p. 198, n° 184) et 'Départ des mobiles de la Seine' (Huile sur toile, exposé au Salon de 1870) conservée au musée d'Art et d'Histoire de Narbonne (Vente Dehodencq, Paris, Hôtel Drouot, 5 juin 1885, n° 52). De nombreux dessins préparatoires à cette composition sont passés en vente à Paris, à l'Hôtel Drouot, notamment le 30 avril 1986 (n° 73 à 91 du cat.) et le 4 avril 1991 (n° 15 à 18 du cat.). L'artiste représente ici le départ des mobiles pour le front lors de la guerre franco-allemande (19 juillet 1870 - 29 janvier 1871), qui opposa le Second Empire français et les principautés germaniques unies derrière la Prusse. Élève de Cogniet, Dehodencq professa d'abord une admiration pour Géricault avant que son art n'évolue après ses voyages en Espagne et au Maroc pour se rapprocher du romantisme de Delacroix. Il découvrit en Afrique du Nord la magie des foules immenses et de leur tumulte enivrant. Manet écrivait de Dehodencq : " quelle rue, quel peuple ! Dehodencq a vu et très bien vu. Avant d'aller là, il était aveugle. Il y a des gens qui ne croient pas au miracle. Eh bien moi, depuis Dehodencq, j'y crois ". Gabriel Séailles insiste sur le talent de l'artiste à retranscrire les scènes de rues animées ; " Dehodencq comprenait la foule; il l'a souvent peinte dans ses tableaux indifférente, cruelle ou gaie ". La différence stylistique entre la partie gauche et la partie droite de l'œuvre pourrait s'expliquer par une probable collaboration de son fils Edmond (1860 - 1887) dans les parties plus esquissées à droite du tableau.
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