Beschreibung:

Ensemble de 17 lettres et cartes, dont 16 autographes signées (une au crayon) et une incomplète (au crayon), principalement adressées au directeur de la revue L'Artiste Jean Alboize. 1886-1923 et s.d. INTÉRESSANTES LETTRES DE CETTE AMIE INTIME DE BARBEY D'AUREVILLY ET DE BLOY. - À Joséphin PÉLADAN, s.l., 12 mars 1886 : « Hélas !... Il ne veut absolument pas, et j'y ai mis pourtant toute l'insistance possible : en votre nom comme au mien ! Il dit qu'il ne veut pas déflorer son volume, &a &a... À votre retour, je vous tourmenterai pour une dédicace pour moi (Curieuse), et une pour Landry (Georges Landry, ami de Barbey d'Aurevilly et de Bloy], à qui on n'a jamais rendu LE VICE SUPRÊME, prêté par lui à un ami, et qui l'a racheté. Les 2 exemplaires vous attendent, et je serai très indiscrète, je vous en avertis... ». Joséphin Péladan a transmis la lettre, annotée de sa main, à Jean Alboize, directeur de la revue L'Artiste : « Mon cher Alboize, le Cid ne veut pas quitter la Sierra Rousselet [Barbey d'Aurevilly habitait à Paris la rue Rousselet]. Cy, voyez la preuve de ma bonne volonté... » - [À Jean Alboize], s.l., 20 août 1886 : « Monsieur d'Aurevilly, comme je vous l'avais dit, a dîné avec Lemerre et lui a parlé de son désir de reproduire tout ou partie de cette "Page d'histoire" dans L'Artiste [Bareby fit paraître en 1886 Une Page d'histoire chez Alphonse Lemerre, avec eaux-fortes d'après Léon Ostrowski]. L'autorisation en est complète... Je comprends qu'il semble entendu aussi que Lemerre s'arrangera avec vous au sujet des cuivres, et j'en suis ravie. Vous avez bien recommandé, n'est-ce pas ? au graveur de suivre absolument les dimensions des deux dessins ?... Je vous envoie les bonnes feuilles de la petite plaquette. Mr d'A. a dit que c'était à votre numéro d'octobre que vous la destiniez. Ce serait à souhaiter, afin de ne pas précipiter la date de la mise en vente de la plaquette... » - [À Jean Alboize], s.l., 18 septembre 1886 : « Comme nous, Mr Léon Ostrowski a été enchanté de ces eaux-fortes. La seule observation, c'est que tous les terrains à gauche soient très noircis, et aussi, par conséquent, le bas du ciel. L'impression si sombre de l'intérieur de l'église, M. d'Aurevilly la voudrait retrouver là, et L. Ostrowski aussi... » - [À Jean Alboize], s.l., 16 mars 1889 : « ... Voici le seul portrait qui plaise à M. d'Aurevilly, quoiqu'ils lui déplaisent tous... Je crois aussi que c'est le meilleur... » - [À Jean Alboize], s.l., 7 mai 1889 : « Je n'oublie pas, je n'oublierai jamais que vous avez été un vrai ami pour Monsieur D'AUREVILLY... Je viens vous proposer pour votre prochain numéro de L'Artiste une bien belle et bien personnelle lettre absolument inédite que son cher ami Georges Landry met à votre disposition. Son pays, l'automne, son jardin de Valognes, une étude importante sur Charles Nodier, voilà cette lettre. Je ne crois pas qu'une aussi remarquable ait été écrite, même par lui... » - [À Jean Alboize], s.l.,9 mai 1889 : « ... Hélas ! le Cid a paru le 1er janvier 87 dans la Revue illustrée, et le Goëland peu de mois après dans la Revue des lettres et des arts ! Et c'est cette malheureuse question d'argent qui les a fait donner à ces deux revues... J'aurai dtoujours des vers à vous donner, certes ! mais ils ne sont pas d'un ton à publier en ce moment, les indédits. » - [À Jean Alboize], s.l., 14 mai 1889 : « ... J'ai pour vous trois strophes adorables, trois strophes en prose de sa jeunesse, qui sont inédites, et que je veux vous donner avant que le 1er Memorandum ne paraisse (il les contient)... » - [À Jean Alboize], s.l.,18 juin 1889 : « Je m'empresse de vous adresser le IIIe vol. du Théâtre contemporain... Seraisje bien indiscrète en vous demandant la faveur d'un nouvel exemplaire de ce numéro de L'Artiste pour la fidèle amie de M. d'Aurevilly, son amie d'enfance Melle Bouillet, qui a vécu à St-Sauveur -le-Vicomte et y mourra, pleine du souvenir de celui que vous regrettez aussi... ? » - Une carte postale à George