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Auktionsarchiv: Los-Nr. 588

Ex Ettore Bugatti 1938 Bugatti Type 57 C Coupé Spécial Chassis no. 57335 Engine no. 340

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
690.000 €
ca. 921.774 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 588

Ex Ettore Bugatti 1938 Bugatti Type 57 C Coupé Spécial Chassis no. 57335 Engine no. 340

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690.000 €
ca. 921.774 $
Beschreibung:

Il y a beaucoup de Bugatti spéciales. Il y a plus encore de propriétaires de Bugatti importants et célèbres. Mais aucune Bugatti, pas même les Type 41 « Royale » qui restèrent à Molsheim pendant des années, n'est plus liée avec Le Patron, Ettore Bugatti que cette Type 57 C Coupé Spécial. Encore plus émouvant et significatif est ce rapprochement simultané avec le fils aîné d'Ettore, Jean, talentueux auteur de cette carrosserie unique qui serait sa dernière création. La Type 57 introduite pour 1934 marqua l'affirmation de Jean Bugatti comme meneur d'hommes et force créatrice chez Bugatti. Ce fut le premier type construit sous sa direction et il intégra de nombreuses innovations pour Bugatti. Son moteur à huit cylindres en ligne et deux arbres à cames en tête de 72 mm d'alésage et 100 mm course déplaçait 3,257 cm3. Le vilebrequin tourillonnait sur cinq paliers principaux. Les arbres à cames étaient entraînés par une cascade de pignons hélicoïdaux située à l'arrière du moteur, la prise de mouvement étant suivie par un sixième support pour le vilebrequin. Des linguets intermédiaires réduisaient la poussée latérale sur les queues de soupapes. La Type 57 inaugurait aussi chez Bugatti le montage en bloc de la boîte sur le moteur et l'embrayage à disque unique à sec. Les trois rapports supérieurs étaient à crabots et prise constante. Jean avait aussi créé un nouveau système de suspension avant à roues indépendantes à base de ressorts transversaux qui fut monté sur les deux premiers châssis Type 57 avant que le Patron ne s'en aperçût et n'imposât le montage d'un essieu avant rigide tubulaire caractéristique des Bugatti. Par conséquent, la suspension était selon la tradition Bugatti à ressorts semi elliptiques à l'avant et à ressorts quart elliptiques inversés à l'arrière et les freins étaient à commande mécanique par câbles. Une grande part du succès commercial de la Type 57 peut être attribué aux carrosseries raffinées et fluides de Jean Bugatti qui habillèrent si élégamment les plus célèbres exemplaires du modèle. Les Atalante, Ventoux, Stelvio et la berline Galibier qui concurrencèrent avec bonheur les créations exceptionnelles des meilleurs carrossiers de France et d'Europe représentèrent la plus grande partie de la production de la Type 57. Les acheteurs de Bugatti pouvaient exiger le meilleur, mais majoritairement, ils choisirent les créations de Jean Bugatti Malgré l'état des finances, le développement de la Type 57 se poursuivit en 1936 avec l'introduction d'un châssis plus rigide et d'un moteur monté sur caoutchouc ainsi que d'une Type 57 C à compresseur de 160 ch. En 1938, l'impensable survint à Molsheim avec l'adoption – enfin – par Bugatti de freins à commande hydraulique Lockheed et le remplacement des superbes et légères, mais coûteuses roues en aluminium à tambour incorporé par des roues Rudge-Whitworth à rayons fils et serrage central avec tambours séparés. C'est dans ce contexte technique que cette automobile, la Type 57 C Coupé Spécial 57335, fut créée. On a dit parfois qu'elle fut offerte à Ettore Bugatti par les ouvriers de Molsheim comme cadeau d'anniversaire, ce personnel qui l'avait tant déçu quand ils avaient occupé l'usine en 1936. Quoi qu'il en soit, cette voiture est construite à usage interne de l'Usine en juin 1938. Nous trouvons sa trace dans le registre de fabrication des carrosseries. En effet, le 23 juin 1938 , le véhicule qui sort de l'atelier est consigné sous la dénomination : « 57/486 23.6 57335 vert 2 tons cuir vert ». Cela signifie que dès sa sortie d'Usine, le coach à moteur 486 reçoit la carte grise du châssis « 57335 ». Il ne sera pas le seul véhicule à circuler avec les papiers de « 57335 » qui correspondent à la plaque d'immatriculation « 3738 NV3 », mais il ne possèdera pas d'autre identité pendant toute sa vie à l'Usine de 1938 à 1959. Peu de temps après sa sortie d'usine ce Coach sera prêté à l'agent Bugatti de Bordeaux, M. Pierron. La voiture sera exposée lors de la Foire de cette ville

Auktionsarchiv: Los-Nr. 588
Auktion:
Datum:
07.02.2013
Auktionshaus:
Bonhams London
Paris, The Grand Palais The Grand Palais Avenue Winston Churchill 75008 Paris Tel: +33 (0)1 42 61 10 10 Fax : +33 (0)1 42 61 10 15 paris@bonhams.com
Beschreibung:

Il y a beaucoup de Bugatti spéciales. Il y a plus encore de propriétaires de Bugatti importants et célèbres. Mais aucune Bugatti, pas même les Type 41 « Royale » qui restèrent à Molsheim pendant des années, n'est plus liée avec Le Patron, Ettore Bugatti que cette Type 57 C Coupé Spécial. Encore plus émouvant et significatif est ce rapprochement simultané avec le fils aîné d'Ettore, Jean, talentueux auteur de cette carrosserie unique qui serait sa dernière création. La Type 57 introduite pour 1934 marqua l'affirmation de Jean Bugatti comme meneur d'hommes et force créatrice chez Bugatti. Ce fut le premier type construit sous sa direction et il intégra de nombreuses innovations pour Bugatti. Son moteur à huit cylindres en ligne et deux arbres à cames en tête de 72 mm d'alésage et 100 mm course déplaçait 3,257 cm3. Le vilebrequin tourillonnait sur cinq paliers principaux. Les arbres à cames étaient entraînés par une cascade de pignons hélicoïdaux située à l'arrière du moteur, la prise de mouvement étant suivie par un sixième support pour le vilebrequin. Des linguets intermédiaires réduisaient la poussée latérale sur les queues de soupapes. La Type 57 inaugurait aussi chez Bugatti le montage en bloc de la boîte sur le moteur et l'embrayage à disque unique à sec. Les trois rapports supérieurs étaient à crabots et prise constante. Jean avait aussi créé un nouveau système de suspension avant à roues indépendantes à base de ressorts transversaux qui fut monté sur les deux premiers châssis Type 57 avant que le Patron ne s'en aperçût et n'imposât le montage d'un essieu avant rigide tubulaire caractéristique des Bugatti. Par conséquent, la suspension était selon la tradition Bugatti à ressorts semi elliptiques à l'avant et à ressorts quart elliptiques inversés à l'arrière et les freins étaient à commande mécanique par câbles. Une grande part du succès commercial de la Type 57 peut être attribué aux carrosseries raffinées et fluides de Jean Bugatti qui habillèrent si élégamment les plus célèbres exemplaires du modèle. Les Atalante, Ventoux, Stelvio et la berline Galibier qui concurrencèrent avec bonheur les créations exceptionnelles des meilleurs carrossiers de France et d'Europe représentèrent la plus grande partie de la production de la Type 57. Les acheteurs de Bugatti pouvaient exiger le meilleur, mais majoritairement, ils choisirent les créations de Jean Bugatti Malgré l'état des finances, le développement de la Type 57 se poursuivit en 1936 avec l'introduction d'un châssis plus rigide et d'un moteur monté sur caoutchouc ainsi que d'une Type 57 C à compresseur de 160 ch. En 1938, l'impensable survint à Molsheim avec l'adoption – enfin – par Bugatti de freins à commande hydraulique Lockheed et le remplacement des superbes et légères, mais coûteuses roues en aluminium à tambour incorporé par des roues Rudge-Whitworth à rayons fils et serrage central avec tambours séparés. C'est dans ce contexte technique que cette automobile, la Type 57 C Coupé Spécial 57335, fut créée. On a dit parfois qu'elle fut offerte à Ettore Bugatti par les ouvriers de Molsheim comme cadeau d'anniversaire, ce personnel qui l'avait tant déçu quand ils avaient occupé l'usine en 1936. Quoi qu'il en soit, cette voiture est construite à usage interne de l'Usine en juin 1938. Nous trouvons sa trace dans le registre de fabrication des carrosseries. En effet, le 23 juin 1938 , le véhicule qui sort de l'atelier est consigné sous la dénomination : « 57/486 23.6 57335 vert 2 tons cuir vert ». Cela signifie que dès sa sortie d'Usine, le coach à moteur 486 reçoit la carte grise du châssis « 57335 ». Il ne sera pas le seul véhicule à circuler avec les papiers de « 57335 » qui correspondent à la plaque d'immatriculation « 3738 NV3 », mais il ne possèdera pas d'autre identité pendant toute sa vie à l'Usine de 1938 à 1959. Peu de temps après sa sortie d'usine ce Coach sera prêté à l'agent Bugatti de Bordeaux, M. Pierron. La voiture sera exposée lors de la Foire de cette ville

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Auktion:
Datum:
07.02.2013
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Paris, The Grand Palais The Grand Palais Avenue Winston Churchill 75008 Paris Tel: +33 (0)1 42 61 10 10 Fax : +33 (0)1 42 61 10 15 paris@bonhams.com
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