Exceptionnel bureau plat en marqueterie ouvrant à trois tiroirs en ceinture. Les façades des tiroirs sont mouvementées aux extrémités et s'intègrent dans une traverse chantournée en accolade. Il repose sur des pieds cambrés à cinq pans. Décor de marqueterie de bouquets de fleurs en bois de violette en bois de bout, sur un fond de bois de rose, dans des encadrements d'amarante. Le placage d'amarante forme des réserves pour les bronzes. Ornementation sur toutes les faces de bronzes ciselés et redorés: cadres moulurés à fleurons, entrées de serrure, tabliers en agrafe d'acanthe et rocailles ajourées, chutes asymétriques ajourées de rocailles et grappes de fleurs sur tiges, descentes composées de guirlandes de feuilles sur des rubans, sabots en chausson à enroulements d'acanthe ajourés, astragales à boutons d'acanthe soulignant les ceintures. Lingotière composée d'une réserve en amati. Bronzes au "C" couronné (taxe royale sur les bronzes et cuivres de 1745 à 1749). BVRB pour Bernard II Van Risen Burgh, ébéniste du Roi (Maître vers 1735). Estampille de B.V.R.B. et JME (Jurande des Menuisiers Ebénistes). Epoque Louis XV. Gainé d'un cuir rouge. Haut.: 81 cm, Larg.: 133 cm, Prof.: 83,5 cm (restaurations d'entretien) Les dictionnaires lui attribuent le qualificatif du plus grand ébéniste de la période Louis XV. Il travaille pour une riche clientèle, y compris la famille royale et bien souvent par l'intermédiaire des marchands-merciers comme Hébert, Lazare Duvaux et Simon Philippe Poirier. Il fait partie d'un petit groupe de trois, voire quatre ébénistes de la période Louis XV à réaliser lui même ses bronzes. Les critères de distinction de sa production sont les suivants: Ses bâtis sont toujours de qualité avec l'usage du chêne de premier choix. Les assemblages sont parfaits. C'est bien le cas de ce bureau qui est monté sur un chêne fin dit sur quartier". Les marqueteries en bois de bout de bois de violette (il sera imité plus tard, par RVLC) seront une de ses spécialités. BVRB suivra la mode et fournira aussi des meubles en Le troisième critère permettant de l'identifier réside dans les bronzes. Il s'agit particulièrement de deux types de bronze: les agrafes et les cadres à fleuron. En effet, presque toutes ses petites tables présentent une astragale centrée d'une agrafe. Les bureaux de pente, les tables à jeux, les serre-bijoux et parfois les secrétaires sont ornés d'une agrafe en bronze, centrée. A noter également, les cadres sont soulignés de fleurons d'acanthe, nous les retrouvons sur de nombreux meubles: bureaux plats, bureaux de pente, bureaux de pente double face, commodes, secrétaires et tables à écrire. Nous avons sélectionné deux meubles de BVRB qui réunissent des bronzes et une marqueterie identiques à notre bureau plat, le premier étant le bureau de pente double face conservé au Paul-Getty Museum à Malibu. On retrouve sur ce bureau les mêmes agrafes sur les côtés. Le second est un bureau de pente livré par Hébert le 18 février 1745, pour la Dauphine à Versailles, conservé au Château de Versailles: on retrouve une marqueterie de bois de violette et un pied à cinq faces. Réf.: reproduction Les Editions de l'Amateur, Le mobilier français du XVIIIe siècle par Pierre Kellberg, pages 130 et 132. Provenance : Ce bureau provient en ligne directe du cabinet de travail de l’académicien et du Duc de Levis-Mirepoix, au château de Léran en Ariège. Il est resté dans la famille de génération en génération.
Exceptionnel bureau plat en marqueterie ouvrant à trois tiroirs en ceinture. Les façades des tiroirs sont mouvementées aux extrémités et s'intègrent dans une traverse chantournée en accolade. Il repose sur des pieds cambrés à cinq pans. Décor de marqueterie de bouquets de fleurs en bois de violette en bois de bout, sur un fond de bois de rose, dans des encadrements d'amarante. Le placage d'amarante forme des réserves pour les bronzes. Ornementation sur toutes les faces de bronzes ciselés et redorés: cadres moulurés à fleurons, entrées de serrure, tabliers en agrafe d'acanthe et rocailles ajourées, chutes asymétriques ajourées de rocailles et grappes de fleurs sur tiges, descentes composées de guirlandes de feuilles sur des rubans, sabots en chausson à enroulements d'acanthe ajourés, astragales à boutons d'acanthe soulignant les ceintures. Lingotière composée d'une réserve en amati. Bronzes au "C" couronné (taxe royale sur les bronzes et cuivres de 1745 à 1749). BVRB pour Bernard II Van Risen Burgh, ébéniste du Roi (Maître vers 1735). Estampille de B.V.R.B. et JME (Jurande des Menuisiers Ebénistes). Epoque Louis XV. Gainé d'un cuir rouge. Haut.: 81 cm, Larg.: 133 cm, Prof.: 83,5 cm (restaurations d'entretien) Les dictionnaires lui attribuent le qualificatif du plus grand ébéniste de la période Louis XV. Il travaille pour une riche clientèle, y compris la famille royale et bien souvent par l'intermédiaire des marchands-merciers comme Hébert, Lazare Duvaux et Simon Philippe Poirier. Il fait partie d'un petit groupe de trois, voire quatre ébénistes de la période Louis XV à réaliser lui même ses bronzes. Les critères de distinction de sa production sont les suivants: Ses bâtis sont toujours de qualité avec l'usage du chêne de premier choix. Les assemblages sont parfaits. C'est bien le cas de ce bureau qui est monté sur un chêne fin dit sur quartier". Les marqueteries en bois de bout de bois de violette (il sera imité plus tard, par RVLC) seront une de ses spécialités. BVRB suivra la mode et fournira aussi des meubles en Le troisième critère permettant de l'identifier réside dans les bronzes. Il s'agit particulièrement de deux types de bronze: les agrafes et les cadres à fleuron. En effet, presque toutes ses petites tables présentent une astragale centrée d'une agrafe. Les bureaux de pente, les tables à jeux, les serre-bijoux et parfois les secrétaires sont ornés d'une agrafe en bronze, centrée. A noter également, les cadres sont soulignés de fleurons d'acanthe, nous les retrouvons sur de nombreux meubles: bureaux plats, bureaux de pente, bureaux de pente double face, commodes, secrétaires et tables à écrire. Nous avons sélectionné deux meubles de BVRB qui réunissent des bronzes et une marqueterie identiques à notre bureau plat, le premier étant le bureau de pente double face conservé au Paul-Getty Museum à Malibu. On retrouve sur ce bureau les mêmes agrafes sur les côtés. Le second est un bureau de pente livré par Hébert le 18 février 1745, pour la Dauphine à Versailles, conservé au Château de Versailles: on retrouve une marqueterie de bois de violette et un pied à cinq faces. Réf.: reproduction Les Editions de l'Amateur, Le mobilier français du XVIIIe siècle par Pierre Kellberg, pages 130 et 132. Provenance : Ce bureau provient en ligne directe du cabinet de travail de l’académicien et du Duc de Levis-Mirepoix, au château de Léran en Ariège. Il est resté dans la famille de génération en génération.
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