Exceptionnelle et rare paire de flambeaux d'époque Louis XVI attribués à Pierre Gouthière en bronze finement ciselé et doré à l'or moulu (dorure d'origine), à fût central en gaine sommé de quatre mufles de lion et orné de draperie, reposant sur des pattes de lion accolées, le binet à motif de grecques émergeant d'un bouquet de feuilles de lotus, base en piédouche à motif de baguette de laurier et frises de dards et d'oves, h. 34 et 35 cm (tige filetée postérieure) Provenance : Collection Xavier et Léon Givaudan, constituée au début du XXe s. Les archives de la famille ont fourni en relation avec ce lot, une facture de Paul Selz à Paris, datée du 17 mai 1939 au nom de Xavier Givaudan, mentionnant: "Quatre flambeaux identique en bronze doré, modèle Delafosse. Ancienne collection Richard Wallace " pour la somme de quarante mille francs. Selon la famille cette facture correspondrait à nos flambeaux, malgré la mention de l'attribution différente de la nôtre. La deuxième paire est encore aux mains d'un des descendants. Pièces similaires : • Artcurial, Collection de Monsieur Georges Bemberg, le 20 juin 2012, lot 450 • Christie’s Monaco, Collection Lagerfeld, 28 et 29 avril 2000, lot 32, provenant de l’ancienne collection du duc de Talleyrand, château de Valençay, • Sotheby’s Monaco, le 23 février 1986, lot 905 • Christie’s Monaco, Collection Lagerfeld, 28 et 29 avril 2000, lot 33, modèle en candélabres, provenant de la collection H. de LXXX, • Vente Christie’s Londres, le 11 juin 1992, lot 72 (à la seule différence que la frise de grecques est remplacée par une frise de rosettes dans un entrelacs) • Hôtel Drouot, le 11 juin 1986, signée Gouthière, ciseleur et doreur du Roy • Verlet Pierre, Les Bronzes Dorés Français du XVIIIème siècle, Paris, 1987, p.130, Fig A • Christie’s Londres, Collection Raphël, le 18 mai 1927, lot 109 Nous remercions M. Fernando Moreira pour l'aide apportée à l'authentification de ce lot Notes: Pierre Gouthière (1732-1813) fut un virtuose des travaux de ciselure et de dorure. Le 13 avril 1758, il est inscrit à la maîtrise en qualité de ‘’doreur, ciseleur, damasquineur sur tous métaux précieux’’, peu après son mariage avec la veuve du maître-doreur François Ceriset. Il travailla à ses débuts pour l’orfèvre François-Thomas Germain Nous le savons également créateur de modèles, puisqu’il envoya ses propres dessins à l’Ecole royale de dessin à Troyes. Les archives des Menus Plaisirs dévoileront également qu’une somme de 1000 livres lui fut accordée pour les dessins destinés à servir aux préparatifs du mariage du Dauphin en 1769. En 1765, il produit et signe des bronzes sur des modèles Transition, avec une rigueur et une exécution parfaites. On le dit d’ailleurs créateur de la dorure au mat. 1767 est l’année de sa nomination en qualité de doreur des Menus Plaisirs, privilège royal qui lui apporta la célébrité. C’est à ce moment là, entre 1769 et 1785, qu’il eut sa période la plus faste et travailla pour la clientèle la plus riche et la plus prestigieuse de son époque, enregistrant des commandes pour le duc d’Aumont, le comte d’Artois, Madame du Barry, ainsi que le célèbre marchand-mercier Daguerre qui l’élève au plus haut rang des bronziers. Il exécuta même les bronzes du serre-bijoux de Marie-Antoinette en 1770-1771. Le modèle de flambeaux que nous présentons en vente se retrouve dans les archives de ventes aux enchères du XVIIIe s. En 1778, furent adjugés pour 720 livres, quatre flambeaux de notre modèle à un acquéreur nommé Léger ou Légère, provenant de la collection de Madame Langeac. Quatre flambeaux identiques se trouvaient l’année précédente chez son amant, Louis Phélypeaux de la Vrillière, comte de Saint Florentin, ministre de Louis XV. D’autres exemplaires apparaissent également à la fin du XVIIIe s, lors de la vente des collections de Madame Légere le 15 décembre 1784 (lot 215 et 216), de François-Michel-Harenc de Presle, le 16 avril 1792 (lot 456), et du baron Hoorn van Vlooswyck, le 22 novembre 1809 (l
Exceptionnelle et rare paire de flambeaux d'époque Louis XVI attribués à Pierre Gouthière en bronze finement ciselé et doré à l'or moulu (dorure d'origine), à fût central en gaine sommé de quatre mufles de lion et orné de draperie, reposant sur des pattes de lion accolées, le binet à motif de grecques émergeant d'un bouquet de feuilles de lotus, base en piédouche à motif de baguette de laurier et frises de dards et d'oves, h. 34 et 35 cm (tige filetée postérieure) Provenance : Collection Xavier et Léon Givaudan, constituée au début du XXe s. Les archives de la famille ont fourni en relation avec ce lot, une facture de Paul Selz à Paris, datée du 17 mai 1939 au nom de Xavier Givaudan, mentionnant: "Quatre flambeaux identique en bronze doré, modèle Delafosse. Ancienne collection Richard Wallace " pour la somme de quarante mille francs. Selon la famille cette facture correspondrait à nos flambeaux, malgré la mention de l'attribution différente de la nôtre. La deuxième paire est encore aux mains d'un des descendants. Pièces similaires : • Artcurial, Collection de Monsieur Georges Bemberg, le 20 juin 2012, lot 450 • Christie’s Monaco, Collection Lagerfeld, 28 et 29 avril 2000, lot 32, provenant de l’ancienne collection du duc de Talleyrand, château de Valençay, • Sotheby’s Monaco, le 23 février 1986, lot 905 • Christie’s Monaco, Collection Lagerfeld, 28 et 29 avril 2000, lot 33, modèle en candélabres, provenant de la collection H. de LXXX, • Vente Christie’s Londres, le 11 juin 1992, lot 72 (à la seule différence que la frise de grecques est remplacée par une frise de rosettes dans un entrelacs) • Hôtel Drouot, le 11 juin 1986, signée Gouthière, ciseleur et doreur du Roy • Verlet Pierre, Les Bronzes Dorés Français du XVIIIème siècle, Paris, 1987, p.130, Fig A • Christie’s Londres, Collection Raphël, le 18 mai 1927, lot 109 Nous remercions M. Fernando Moreira pour l'aide apportée à l'authentification de ce lot Notes: Pierre Gouthière (1732-1813) fut un virtuose des travaux de ciselure et de dorure. Le 13 avril 1758, il est inscrit à la maîtrise en qualité de ‘’doreur, ciseleur, damasquineur sur tous métaux précieux’’, peu après son mariage avec la veuve du maître-doreur François Ceriset. Il travailla à ses débuts pour l’orfèvre François-Thomas Germain Nous le savons également créateur de modèles, puisqu’il envoya ses propres dessins à l’Ecole royale de dessin à Troyes. Les archives des Menus Plaisirs dévoileront également qu’une somme de 1000 livres lui fut accordée pour les dessins destinés à servir aux préparatifs du mariage du Dauphin en 1769. En 1765, il produit et signe des bronzes sur des modèles Transition, avec une rigueur et une exécution parfaites. On le dit d’ailleurs créateur de la dorure au mat. 1767 est l’année de sa nomination en qualité de doreur des Menus Plaisirs, privilège royal qui lui apporta la célébrité. C’est à ce moment là, entre 1769 et 1785, qu’il eut sa période la plus faste et travailla pour la clientèle la plus riche et la plus prestigieuse de son époque, enregistrant des commandes pour le duc d’Aumont, le comte d’Artois, Madame du Barry, ainsi que le célèbre marchand-mercier Daguerre qui l’élève au plus haut rang des bronziers. Il exécuta même les bronzes du serre-bijoux de Marie-Antoinette en 1770-1771. Le modèle de flambeaux que nous présentons en vente se retrouve dans les archives de ventes aux enchères du XVIIIe s. En 1778, furent adjugés pour 720 livres, quatre flambeaux de notre modèle à un acquéreur nommé Léger ou Légère, provenant de la collection de Madame Langeac. Quatre flambeaux identiques se trouvaient l’année précédente chez son amant, Louis Phélypeaux de la Vrillière, comte de Saint Florentin, ministre de Louis XV. D’autres exemplaires apparaissent également à la fin du XVIIIe s, lors de la vente des collections de Madame Légere le 15 décembre 1784 (lot 215 et 216), de François-Michel-Harenc de Presle, le 16 avril 1792 (lot 456), et du baron Hoorn van Vlooswyck, le 22 novembre 1809 (l
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