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Auktionsarchiv: Los-Nr. 8

[Famille Bonaparte] ─ Camille Borghèse

Livres et Manuscrits
10.06.2024 - 27.06.2024
Schätzpreis
6.000 € - 8.000 €
ca. 6.442 $ - 8.590 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 8

[Famille Bonaparte] ─ Camille Borghèse

Livres et Manuscrits
10.06.2024 - 27.06.2024
Schätzpreis
6.000 € - 8.000 €
ca. 6.442 $ - 8.590 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

[Famille Bonaparte] ─ Camille Borghèse58 lettres autographes signées au chevalier Luigi Angiolini.22 mai 1803-6 février 1818.
68 pages de formats divers (de 255 x 202 à 112 x 82 mm), la plupart avec souscription, quelques cachets de cire rouge ; en italien.
Importante correspondance amicale.
Ce très intéressant ensemble témoigne de la fidèle amitié qui lia le prince Borghèse au chevalier Angiolini. Quelques lettres datent de l’époque de son mariage avec Pauline Bonaparte, union en partie négociée par Angiolini, alors ministre plénipotentiaire de Ferdinand III grand-duc de Toscane.
Pauline Bonaparte, veuve du général Leclerc, épousa le riche Camille Borghèse le 6 novembre 1803, au château de Mortefontaine, propriété de son frère aîné Joseph Bonaparte. Cette alliance diplomatique ne fut guère heureuse, Pauline se lassa vite de Rome, préférant mener une vie dispendieuse à Paris ou au château de Neuilly, entourée de courtisans et d’amants, Camille Borghèse servant dans l’armée ou occupant divers postes en Italie.Outre les nombreuses visites de courtoisie dont il est question dans cette correspondance, sont souvent évoqués les plaisirs épicuriens que ne boude pas toujours le prince, l’organisation de fêtes (par exemple, pour la sainte Paule, le 24 janvier 1809, avec concert, bal et souper), des achats luxueux (grenats pour Pauline ou épée à poignée de nacre pour Borghèse) et diverses commissions.
Il est aussi fait allusion aux difficultés rencontrées par le couple, Borghèse précisant qu’il a parlé à Madame Mère, "alla Madre", et qu’on lui a recommandé de s’armer de patience. Et quelques années plus tard, félicitant Angiolini pour la prochaine naissance de son enfant, il précise que cela ne pourrait guère lui arriver, Pauline résidant toujours à Paris et lui-même étant à Turin [comme gouverneur général des départements au-delà des Alpes]. En 1805, il sert comme colonel de carabiniers au camp de Boulogne et l’année suivante, attend avec impatience de recevoir les insignes de l’ordre de la Toison d’or qui lui a été accordé.À plusieurs reprises, il dit son admiration pour Napoléon et son attachement à servir "el più Grande Homo dei Mondo".
Après la chute de l’empire, Camille Borghèse fut rejoint par Pauline, à Florence et à Rome, tandis qu’Angiolini, retiré de la vie politique, mena une vie de campagnard en Toscane, dans sa villa proche de Seravezza.
Membre d’une influente famille toscane, le chevalier Luigi Angiolini (1750-1821) débuta une carrière diplomatique au début des années 1790. Progressiste, favorable à l’unité italienne et francophile, grand voyageur, il servit longtemps le grand-duc de Toscane, présida un temps l’Assemblée électorale de Seravezza, avant de s’éloigner de la vie politique, s’établissant dans sa villa baptisée "Buon Riposo" où il décéda le 14 juillet 1821.
Autres lettres à Angioloni :CAPRARA, Giovanni Battista, Légat du Saint-Siège.4 lettres autographes et une lettre signée. Paris 22-27 juin 1803 et Milan 1805. 5 pages ½ in-4, en italien.Concernant les pourparlers du mariage du prince Borghèse (avec une apostille autographe de ce dernier sur une des lettres datées du 22 juin). Le 27 juin, le cardinal Caprara joint à sa lettre une lettre destinée au cardinal Consalvi.
BONAPARTE, Laetizia, dite Madame Mère.Billet manuscrit. Paris mardy matin [6 décembre 1803]. Une page in-12, à l’adresse d’Angiolini rue Caumartin."Madame Bonaparte sera visible pour Monsieur le chevalier Angiolini à l’heure qu’il luy conviendra de venir".On joint un autre billet concernant un autre rendez-vous au Pavillon de Flore où Angiolini trouvera le comte de Coblenz prêt à le servir.
BONAPARTE, Pauline, princesse Borghèse.Lettre autographe signée "Psse Pauline". Mardy 11 mars 1806. Une page 1/2 in-8.Elle a appuyé auprès du comte de Champagny [ministre de l’Intérieur] une demande transmise par le chevalier : "il m’a assuré que c’était une chose très difficile, mais, que pour me faire plaisir il ferait tout ce qui dépendrait de lui. Il faut que la personne lui adresse une pétition en règle".
BONAPARTE, Julien née Clary, épouse du roi Joseph Bonaparte.2 lettres autographes signées "Julie". Naples 23 juin 1808 et Paris 26 janvier 1809. Une page in-4 chacune.À propos d’un service qu’elle a pu rendre à Angiolini et à une amie de ce dernier, Mme Pananti Gatti, puis d’un prêt financier, ayant remis 10 000 francs à un intermédiaire.
6 lettres, 1797-1799 ; en italien de Cecilia de MUSIGNANO (2), Anna-Maria SALVIATI-BORGHESE (la mère de Camille Borghèse) et deux autres membres de la famille Borghèse, au moment où Angiolini est envoyé à Paris comme ministre plénipotentiaire.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 8
Auktion:
Datum:
10.06.2024 - 27.06.2024
Auktionshaus:
Sotheby's
34-35 New Bond St.
London, W1A 2AA
Großbritannien und Nordirland
+44 (0)20 7293 5000
+44 (0)20 7293 5989
Beschreibung:

[Famille Bonaparte] ─ Camille Borghèse58 lettres autographes signées au chevalier Luigi Angiolini.22 mai 1803-6 février 1818.
68 pages de formats divers (de 255 x 202 à 112 x 82 mm), la plupart avec souscription, quelques cachets de cire rouge ; en italien.
Importante correspondance amicale.
Ce très intéressant ensemble témoigne de la fidèle amitié qui lia le prince Borghèse au chevalier Angiolini. Quelques lettres datent de l’époque de son mariage avec Pauline Bonaparte, union en partie négociée par Angiolini, alors ministre plénipotentiaire de Ferdinand III grand-duc de Toscane.
Pauline Bonaparte, veuve du général Leclerc, épousa le riche Camille Borghèse le 6 novembre 1803, au château de Mortefontaine, propriété de son frère aîné Joseph Bonaparte. Cette alliance diplomatique ne fut guère heureuse, Pauline se lassa vite de Rome, préférant mener une vie dispendieuse à Paris ou au château de Neuilly, entourée de courtisans et d’amants, Camille Borghèse servant dans l’armée ou occupant divers postes en Italie.Outre les nombreuses visites de courtoisie dont il est question dans cette correspondance, sont souvent évoqués les plaisirs épicuriens que ne boude pas toujours le prince, l’organisation de fêtes (par exemple, pour la sainte Paule, le 24 janvier 1809, avec concert, bal et souper), des achats luxueux (grenats pour Pauline ou épée à poignée de nacre pour Borghèse) et diverses commissions.
Il est aussi fait allusion aux difficultés rencontrées par le couple, Borghèse précisant qu’il a parlé à Madame Mère, "alla Madre", et qu’on lui a recommandé de s’armer de patience. Et quelques années plus tard, félicitant Angiolini pour la prochaine naissance de son enfant, il précise que cela ne pourrait guère lui arriver, Pauline résidant toujours à Paris et lui-même étant à Turin [comme gouverneur général des départements au-delà des Alpes]. En 1805, il sert comme colonel de carabiniers au camp de Boulogne et l’année suivante, attend avec impatience de recevoir les insignes de l’ordre de la Toison d’or qui lui a été accordé.À plusieurs reprises, il dit son admiration pour Napoléon et son attachement à servir "el più Grande Homo dei Mondo".
Après la chute de l’empire, Camille Borghèse fut rejoint par Pauline, à Florence et à Rome, tandis qu’Angiolini, retiré de la vie politique, mena une vie de campagnard en Toscane, dans sa villa proche de Seravezza.
Membre d’une influente famille toscane, le chevalier Luigi Angiolini (1750-1821) débuta une carrière diplomatique au début des années 1790. Progressiste, favorable à l’unité italienne et francophile, grand voyageur, il servit longtemps le grand-duc de Toscane, présida un temps l’Assemblée électorale de Seravezza, avant de s’éloigner de la vie politique, s’établissant dans sa villa baptisée "Buon Riposo" où il décéda le 14 juillet 1821.
Autres lettres à Angioloni :CAPRARA, Giovanni Battista, Légat du Saint-Siège.4 lettres autographes et une lettre signée. Paris 22-27 juin 1803 et Milan 1805. 5 pages ½ in-4, en italien.Concernant les pourparlers du mariage du prince Borghèse (avec une apostille autographe de ce dernier sur une des lettres datées du 22 juin). Le 27 juin, le cardinal Caprara joint à sa lettre une lettre destinée au cardinal Consalvi.
BONAPARTE, Laetizia, dite Madame Mère.Billet manuscrit. Paris mardy matin [6 décembre 1803]. Une page in-12, à l’adresse d’Angiolini rue Caumartin."Madame Bonaparte sera visible pour Monsieur le chevalier Angiolini à l’heure qu’il luy conviendra de venir".On joint un autre billet concernant un autre rendez-vous au Pavillon de Flore où Angiolini trouvera le comte de Coblenz prêt à le servir.
BONAPARTE, Pauline, princesse Borghèse.Lettre autographe signée "Psse Pauline". Mardy 11 mars 1806. Une page 1/2 in-8.Elle a appuyé auprès du comte de Champagny [ministre de l’Intérieur] une demande transmise par le chevalier : "il m’a assuré que c’était une chose très difficile, mais, que pour me faire plaisir il ferait tout ce qui dépendrait de lui. Il faut que la personne lui adresse une pétition en règle".
BONAPARTE, Julien née Clary, épouse du roi Joseph Bonaparte.2 lettres autographes signées "Julie". Naples 23 juin 1808 et Paris 26 janvier 1809. Une page in-4 chacune.À propos d’un service qu’elle a pu rendre à Angiolini et à une amie de ce dernier, Mme Pananti Gatti, puis d’un prêt financier, ayant remis 10 000 francs à un intermédiaire.
6 lettres, 1797-1799 ; en italien de Cecilia de MUSIGNANO (2), Anna-Maria SALVIATI-BORGHESE (la mère de Camille Borghèse) et deux autres membres de la famille Borghèse, au moment où Angiolini est envoyé à Paris comme ministre plénipotentiaire.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 8
Auktion:
Datum:
10.06.2024 - 27.06.2024
Auktionshaus:
Sotheby's
34-35 New Bond St.
London, W1A 2AA
Großbritannien und Nordirland
+44 (0)20 7293 5000
+44 (0)20 7293 5989
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