[Famille Bonaparte]Importante correspondance au chevalier Luigi Angiolini, à Antonio Gherardi Angiolini, à Adolphe Crémieux et à divers correspondants.1800-1878.
Intéressant ensemble d'environ 90 lettres émanant de divers membres de la famille Bonaparte, au sujet, entre autres, du mariage de Pauline Bonaparte ou du château de Mortefontaine, acquis par Joseph Bonaparte.
Elles sont principalement adressées au diplomate italien Luigi Angiolini et à son neveu, Antonio Gherardi Angiolini, gendre du diplomate italien Luigi Angiolini, ou encore à l'avocat et homme politique Adolphe Crémieux.
[I]. Joseph BONAPARTE (1768-1844), roi de Naples puis roi d'Espagne en 1808.5 lettres autographes signées, 3 billets autographes, une lettre signée et un billet dicté, à Luigi Angioloni. Paris septembre 1800-juin 1804 ; 10 pages in-4 ou in-8, certaines avec souscription, cachets encrés. Billets de rendez-vous, à Paris ou à Mortefontaine, notamment au printemps 1803 au moment des négociations pour le mariage de sa sœur Pauline avec le prince Camille Borghèse. Et alors qu’Angiolini est à Dresde : "Je pense toujours que la Toscane mérite la bienveillance et l’intérêt du Gouvernement, surtout lorsqu'elle remettra ses intérêts entre vos mains" [4 vendémiaire IX].Diplomate et homme politique progressiste, Luigi Angioloni obtint du tribunal de Pietrasanta l’autorisation d’ajouter le patronyme de son épouse au sien. La famille Gherardi-Angiolini, établie près de Seravezza dans la villa surnommée "Buon Riposo" [Le Bon Repos], reçut très régulièrement les Bonaparte exilés en Italie.
12 lettres autographes signées, deux lettres signées et un billet dicté, à l’homme de loi Crignon de Bonvallet. Paris, Mortefontaine ou Lunéville, 18 brumaire VII-21 vendémiaire X [8 novembre 1798-13 octobre 1801]. 18 pages in-8 ou in-4, dont 10 avec adresse.Correspondance relative au château de Mortefontaine, près de Senlis, acheté par Joseph Bonaparte et son épouse Julie, née Clary, en octobre 1798. Où il est question de diverses sommes dues, de l’inscription au registre des adjudications, de l’achat ou de la vente de certains autres biens, du renouvellement de baux, etc. Avec 9 lettres et documents, concernant les héritiers et créanciers du banquier Joseph Duruey [ancien propriétaire de Mortefontaine, guillotiné le 18 mars 1794], dont une annonce pour la vente d’une maison rue d’Errancis (actuelle rue du Rocher), appartenant à Joseph Bonaparte. C’est à Mortefontaine que fut célébré le mariage de Pauline.
2 lettres signées dont une autographe à Adolphe Crémieux, Londres 17 avril 1840 et 21 janvier 1841. Une page in-8, signée "Joseph comte de Survilliers" et 2 pages in-4, signées "Joseph".À propos d’une invitation, Crémieux se trouvant alors à Londres comme membre d’une délégation pour la défense de la communauté juive de Damas [dont certains membres avaient été inculpés et condamnés après l’assassinat d’un père Capucin]. La seconde lettre, signée d’une main tremblante, concerne sa santé [il a été victime d’une crise d’apoplexie] et ses difficultés à pouvoir rejoindre l’Italie.
[II]. Lucien BONAPARTE (1775-1840).Billet autographe rédigé à la 3e personne, à Angioloni. Dimanche 3 fructidor [21 août 1803]. Une page in-12, avec souscription.Il le prie de venir déjeuner avec lui le lendemain. Par la correspondance d’Angiolini, on sait que cet autre frère de Napoléon était également très lié au chevalier et qu’il intervint, notamment dans la rédaction du contrat de mariage entre sa sœur et le prince Borghèse.
[III]. Joseph FESCH (1763-1839), frère de Laetizia Ramolino, Madame Mère.Lettre autographe signée au citoyen Bonvallet, Paris 20 pluviose IX (9 février 1801). Demi-page in-8.À propos d’une ferme, située près de Mortefontaine, que sa sœur pourrait éventuellement acquérir.
[IV]. Louis-Napoléon Bonaparte futur NAPOLÉON III (1808-1873).Lettre autographe signée à Adolphe Crémieux. Fort de Ham 3 février 1846. Une page in-8. Signée "Napoléon Louis B".Il ne suivra ni son conseil ni ceux de certains amis politiques : "je crois avoir fait tout ce que les circonstances et le gouvernement avaient le droit d’exiger de moi et je n’irai pas plus loin". Il va lui faire remettre une copie de sa réponse à Odilon Barrot.[Avec :]CRÉMIEUX, Adolphe. Manuscrit autographe signé de son paraphe. Paris 15 décembre 1848. Lettre ouverte au tout nouveau président de la République, lui enjoignant d’être un drapeau de conciliation, non d’exclusion, et de refuser le gouvernement qu’on veut lui imposer. "Ordonnez, ordonnez seul ; ayez le pouvoir, vous avez la force […] Montrez à l’assemblée nationale que votre cœur est à la République et vous verrez par quelle majorité vous y serez entouré, soutenu, applaudi".
[V]. Napoléon (Jérôme), dit PRINCE NAPOLÉON (1822-1891), fils cadet de Jérôme Bonaparte.2 lettres autographe signées et une lettre signée à Adolphe Crémieux, Paris 10 octobre 1858 et s.d. Une page in-8 chacune, une enveloppe.À son retour d’une mission à Varsovie. "Je vous ai fait envoyer mon discours sur la Pologne et je suis certain que nous sommes d’accord, vous n’êtes pas un renégat, comme ce malheureux M. Billault !!". Il espère le voir avant son départ probable pour la campagne.[Avec :]CRÉMIEUX, Adolphe. Minute autographe signée d’une réponse à une invitation du prince Napoléon qu’il est contraint de décliner, en raison de ses propres opinions républicaines (Paris 23 juin 1855, 2 p. in-8).
[VI]. Pierre-Napoléon BONAPARTE, prince Bonaparte (1815-1881), fils de Lucien Bonaparte et de sa seconde épouse, Alexandrine de Bleschamp.6 lettres autographes signées à Adolphe Crémieux, 3 juillet 1860-15 février 1878. (20 pages in-8.)Lettres amicales et politiques, dont celle du 4 juin 1863, qui fait état des relations conflictuelles entre Pierre-Napoléon et son cousin, l’empereur Napoléon III, qui lui a ordonné de retirer sa candidature en le menaçant de mesures coercitives ou encore celle du 17 novembre 1868, à propos du rôle de son père, Lucien, au moment de l’abdication et de l’exil forcé de la famille Bonaparte (jointe la minute autographe d’une lettre de Crémieux sur ce même sujet). La dernière lettre est un pathétique appel au secours, affirmant qu’il serait littéralement mort de faim sans le secours de quelques cœurs généreux…
[VII]. Napoléon-Louis BONAPARTE (1804-1831), second fils de Louis Bonaparte et de la reine Hortense.30 lettres autographes signées et 4 lettres signées à Antonio Gherardi ou à son épouse Luisa. Florence ou Rome, 27 septembre 1828-15 janvier 1831. 38 pages in-4, avec adresses, les 4 lettres dictées en italien. Quelques défauts et déchirures.Nouvelles familiales, parlant notamment de ses cousines, de sa tante ou de sa belle-mère, Madame Mère, dont la santé les tourmente parfois. Il est question d’achat et de vente de maisons, d'heureux souvenirs que toute la famille conserve du domaine des Gherardi à Severezza, véritable paradis. Il travaille à une histoire de Florence, pour combattre l’oisiveté : "ce n’était pourtant point là ma vocation et je n’étais point né pour griffonner de la littérature, mon poignet est assez fort pour porter quelque chose de plus lourd qu’une plume". Il alterne séjours à Rome et à Florence : "Rome est toujours belle, assommante, pittoresque et lugubre. Oh quelle différence avec notre belle et bonne Toscane". En août 1830, il évoque les journées des Trois Glorieuses : "Une révolution de philosophes vient d’avoir lieu… J’en ai la tête perdue… Quel bonheur d’être Français ! Jamais peuple au monde n’a déployé autant de courage, et de modération dans le succès".Mais ce changement de dynastie ne permettra pas encore aux Bonapartes de rentrer en France. Le 17 mars 1831, Napoléon-Louis devait succomber de l’épidémie de rougeole sévissant dans les rangs des partisans de l'unité italienne, dont il fit partie, ainsi que son frère cadet, le futur Napoléon III. [VIII]. Charlotte BONAPARTE, fille de Joseph Bonaparte, et épouse de Napoléon-Louis.5 lettres autographes signées à Luisetta Gherardi. Florence 1828-1830 ; en français.Jolie correspondance concernant divers échanges et envois, rubans, marrons glacés, dessins, lithographies ou objets de curiosité, et évoquant leur amitié réciproque et les bons moments passés en sa compagnie. [IX]. Charles-Lucien BONAPARTE (1803-1857), prince de Canino et de Musignano, fils de Lucien Bonaparte.4 lettres autographes signées à Mme Gherardi. Rome ou Florence, 30 décembre 1828-13 mars 1830. 12 pages in-8 ou in-4, adresses ; en italien.Celle datée du 21 octobre 1829 a été commencée, en français, par son épouse et cousine Zénaïde, fille de Joseph Bonaparte. [X]. Zénaïde BONAPARTE, princesse de Musignano, épouse du précédent.Lettre autographe signée à Luisetta Gherardi. Rome 13 mars 1830. Une page in-8, en français. Elle demande et donne des nouvelles de leurs familles respectives. [VII]. Juliette CLARY, nièce de l'épouse de Joseph Bonaparte. Elle vécut en Italie auprès de sa mère et de sa tante et épousa son cousin Joachim Clary en 1832.2 lettres autographes à Madame Gherardi Angiolini. Florence et Turin 5 novembre 1832 (une et 4 pages in-4, en français). [On joint :]Billet manuscrit à l’intention de Tonino [Antonio Gherardi ?] lui demandant l'envoi d’ouvrages dont l’Émile de Jean-Jacques Rousseau Carte in memoriam du prince impérial, tué le 1er juin 1879, illustrée d’une photographie contrecollée, d’une prière et d’un poème de Léon de Jouvenel.Carton d’invitation, vierge, pour le Théâtre de la Cour au palais des Tuileries.André DUMONT (1764-1838), député de la Somme à la Convention nationale et haut fonctionnaire sous le Premier Empire. 2 lettres autographes signées, Amiens 22 avril 1836 à un négociant collectionneur de lettres de conventionnels, et 20 janvier 1838, à une nièce, la félicitant de son heureux accouchement (1 p. in-8 chacune).
[Famille Bonaparte]Importante correspondance au chevalier Luigi Angiolini, à Antonio Gherardi Angiolini, à Adolphe Crémieux et à divers correspondants.1800-1878.
Intéressant ensemble d'environ 90 lettres émanant de divers membres de la famille Bonaparte, au sujet, entre autres, du mariage de Pauline Bonaparte ou du château de Mortefontaine, acquis par Joseph Bonaparte.
Elles sont principalement adressées au diplomate italien Luigi Angiolini et à son neveu, Antonio Gherardi Angiolini, gendre du diplomate italien Luigi Angiolini, ou encore à l'avocat et homme politique Adolphe Crémieux.
[I]. Joseph BONAPARTE (1768-1844), roi de Naples puis roi d'Espagne en 1808.5 lettres autographes signées, 3 billets autographes, une lettre signée et un billet dicté, à Luigi Angioloni. Paris septembre 1800-juin 1804 ; 10 pages in-4 ou in-8, certaines avec souscription, cachets encrés. Billets de rendez-vous, à Paris ou à Mortefontaine, notamment au printemps 1803 au moment des négociations pour le mariage de sa sœur Pauline avec le prince Camille Borghèse. Et alors qu’Angiolini est à Dresde : "Je pense toujours que la Toscane mérite la bienveillance et l’intérêt du Gouvernement, surtout lorsqu'elle remettra ses intérêts entre vos mains" [4 vendémiaire IX].Diplomate et homme politique progressiste, Luigi Angioloni obtint du tribunal de Pietrasanta l’autorisation d’ajouter le patronyme de son épouse au sien. La famille Gherardi-Angiolini, établie près de Seravezza dans la villa surnommée "Buon Riposo" [Le Bon Repos], reçut très régulièrement les Bonaparte exilés en Italie.
12 lettres autographes signées, deux lettres signées et un billet dicté, à l’homme de loi Crignon de Bonvallet. Paris, Mortefontaine ou Lunéville, 18 brumaire VII-21 vendémiaire X [8 novembre 1798-13 octobre 1801]. 18 pages in-8 ou in-4, dont 10 avec adresse.Correspondance relative au château de Mortefontaine, près de Senlis, acheté par Joseph Bonaparte et son épouse Julie, née Clary, en octobre 1798. Où il est question de diverses sommes dues, de l’inscription au registre des adjudications, de l’achat ou de la vente de certains autres biens, du renouvellement de baux, etc. Avec 9 lettres et documents, concernant les héritiers et créanciers du banquier Joseph Duruey [ancien propriétaire de Mortefontaine, guillotiné le 18 mars 1794], dont une annonce pour la vente d’une maison rue d’Errancis (actuelle rue du Rocher), appartenant à Joseph Bonaparte. C’est à Mortefontaine que fut célébré le mariage de Pauline.
2 lettres signées dont une autographe à Adolphe Crémieux, Londres 17 avril 1840 et 21 janvier 1841. Une page in-8, signée "Joseph comte de Survilliers" et 2 pages in-4, signées "Joseph".À propos d’une invitation, Crémieux se trouvant alors à Londres comme membre d’une délégation pour la défense de la communauté juive de Damas [dont certains membres avaient été inculpés et condamnés après l’assassinat d’un père Capucin]. La seconde lettre, signée d’une main tremblante, concerne sa santé [il a été victime d’une crise d’apoplexie] et ses difficultés à pouvoir rejoindre l’Italie.
[II]. Lucien BONAPARTE (1775-1840).Billet autographe rédigé à la 3e personne, à Angioloni. Dimanche 3 fructidor [21 août 1803]. Une page in-12, avec souscription.Il le prie de venir déjeuner avec lui le lendemain. Par la correspondance d’Angiolini, on sait que cet autre frère de Napoléon était également très lié au chevalier et qu’il intervint, notamment dans la rédaction du contrat de mariage entre sa sœur et le prince Borghèse.
[III]. Joseph FESCH (1763-1839), frère de Laetizia Ramolino, Madame Mère.Lettre autographe signée au citoyen Bonvallet, Paris 20 pluviose IX (9 février 1801). Demi-page in-8.À propos d’une ferme, située près de Mortefontaine, que sa sœur pourrait éventuellement acquérir.
[IV]. Louis-Napoléon Bonaparte futur NAPOLÉON III (1808-1873).Lettre autographe signée à Adolphe Crémieux. Fort de Ham 3 février 1846. Une page in-8. Signée "Napoléon Louis B".Il ne suivra ni son conseil ni ceux de certains amis politiques : "je crois avoir fait tout ce que les circonstances et le gouvernement avaient le droit d’exiger de moi et je n’irai pas plus loin". Il va lui faire remettre une copie de sa réponse à Odilon Barrot.[Avec :]CRÉMIEUX, Adolphe. Manuscrit autographe signé de son paraphe. Paris 15 décembre 1848. Lettre ouverte au tout nouveau président de la République, lui enjoignant d’être un drapeau de conciliation, non d’exclusion, et de refuser le gouvernement qu’on veut lui imposer. "Ordonnez, ordonnez seul ; ayez le pouvoir, vous avez la force […] Montrez à l’assemblée nationale que votre cœur est à la République et vous verrez par quelle majorité vous y serez entouré, soutenu, applaudi".
[V]. Napoléon (Jérôme), dit PRINCE NAPOLÉON (1822-1891), fils cadet de Jérôme Bonaparte.2 lettres autographe signées et une lettre signée à Adolphe Crémieux, Paris 10 octobre 1858 et s.d. Une page in-8 chacune, une enveloppe.À son retour d’une mission à Varsovie. "Je vous ai fait envoyer mon discours sur la Pologne et je suis certain que nous sommes d’accord, vous n’êtes pas un renégat, comme ce malheureux M. Billault !!". Il espère le voir avant son départ probable pour la campagne.[Avec :]CRÉMIEUX, Adolphe. Minute autographe signée d’une réponse à une invitation du prince Napoléon qu’il est contraint de décliner, en raison de ses propres opinions républicaines (Paris 23 juin 1855, 2 p. in-8).
[VI]. Pierre-Napoléon BONAPARTE, prince Bonaparte (1815-1881), fils de Lucien Bonaparte et de sa seconde épouse, Alexandrine de Bleschamp.6 lettres autographes signées à Adolphe Crémieux, 3 juillet 1860-15 février 1878. (20 pages in-8.)Lettres amicales et politiques, dont celle du 4 juin 1863, qui fait état des relations conflictuelles entre Pierre-Napoléon et son cousin, l’empereur Napoléon III, qui lui a ordonné de retirer sa candidature en le menaçant de mesures coercitives ou encore celle du 17 novembre 1868, à propos du rôle de son père, Lucien, au moment de l’abdication et de l’exil forcé de la famille Bonaparte (jointe la minute autographe d’une lettre de Crémieux sur ce même sujet). La dernière lettre est un pathétique appel au secours, affirmant qu’il serait littéralement mort de faim sans le secours de quelques cœurs généreux…
[VII]. Napoléon-Louis BONAPARTE (1804-1831), second fils de Louis Bonaparte et de la reine Hortense.30 lettres autographes signées et 4 lettres signées à Antonio Gherardi ou à son épouse Luisa. Florence ou Rome, 27 septembre 1828-15 janvier 1831. 38 pages in-4, avec adresses, les 4 lettres dictées en italien. Quelques défauts et déchirures.Nouvelles familiales, parlant notamment de ses cousines, de sa tante ou de sa belle-mère, Madame Mère, dont la santé les tourmente parfois. Il est question d’achat et de vente de maisons, d'heureux souvenirs que toute la famille conserve du domaine des Gherardi à Severezza, véritable paradis. Il travaille à une histoire de Florence, pour combattre l’oisiveté : "ce n’était pourtant point là ma vocation et je n’étais point né pour griffonner de la littérature, mon poignet est assez fort pour porter quelque chose de plus lourd qu’une plume". Il alterne séjours à Rome et à Florence : "Rome est toujours belle, assommante, pittoresque et lugubre. Oh quelle différence avec notre belle et bonne Toscane". En août 1830, il évoque les journées des Trois Glorieuses : "Une révolution de philosophes vient d’avoir lieu… J’en ai la tête perdue… Quel bonheur d’être Français ! Jamais peuple au monde n’a déployé autant de courage, et de modération dans le succès".Mais ce changement de dynastie ne permettra pas encore aux Bonapartes de rentrer en France. Le 17 mars 1831, Napoléon-Louis devait succomber de l’épidémie de rougeole sévissant dans les rangs des partisans de l'unité italienne, dont il fit partie, ainsi que son frère cadet, le futur Napoléon III. [VIII]. Charlotte BONAPARTE, fille de Joseph Bonaparte, et épouse de Napoléon-Louis.5 lettres autographes signées à Luisetta Gherardi. Florence 1828-1830 ; en français.Jolie correspondance concernant divers échanges et envois, rubans, marrons glacés, dessins, lithographies ou objets de curiosité, et évoquant leur amitié réciproque et les bons moments passés en sa compagnie. [IX]. Charles-Lucien BONAPARTE (1803-1857), prince de Canino et de Musignano, fils de Lucien Bonaparte.4 lettres autographes signées à Mme Gherardi. Rome ou Florence, 30 décembre 1828-13 mars 1830. 12 pages in-8 ou in-4, adresses ; en italien.Celle datée du 21 octobre 1829 a été commencée, en français, par son épouse et cousine Zénaïde, fille de Joseph Bonaparte. [X]. Zénaïde BONAPARTE, princesse de Musignano, épouse du précédent.Lettre autographe signée à Luisetta Gherardi. Rome 13 mars 1830. Une page in-8, en français. Elle demande et donne des nouvelles de leurs familles respectives. [VII]. Juliette CLARY, nièce de l'épouse de Joseph Bonaparte. Elle vécut en Italie auprès de sa mère et de sa tante et épousa son cousin Joachim Clary en 1832.2 lettres autographes à Madame Gherardi Angiolini. Florence et Turin 5 novembre 1832 (une et 4 pages in-4, en français). [On joint :]Billet manuscrit à l’intention de Tonino [Antonio Gherardi ?] lui demandant l'envoi d’ouvrages dont l’Émile de Jean-Jacques Rousseau Carte in memoriam du prince impérial, tué le 1er juin 1879, illustrée d’une photographie contrecollée, d’une prière et d’un poème de Léon de Jouvenel.Carton d’invitation, vierge, pour le Théâtre de la Cour au palais des Tuileries.André DUMONT (1764-1838), député de la Somme à la Convention nationale et haut fonctionnaire sous le Premier Empire. 2 lettres autographes signées, Amiens 22 avril 1836 à un négociant collectionneur de lettres de conventionnels, et 20 janvier 1838, à une nièce, la félicitant de son heureux accouchement (1 p. in-8 chacune).
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