Fang. (Gabon) Bois. h.: 42 cm avec le tenonAncienne tête gardienne de reliquaire au front bombé surmonté de deux chignons transverses, face concave, bouche projetée vers l'avant, suivant un des archétypes de la statuaire Fang. Elle est supportée par un cou puissant semblant émerger d'un double anneau circulaire, probable évocation des anciens colliers de laiton, et du rang du personnage en portant deux à la fois. Cet artifice sculptural devait également servir à éviter que la pièce ne descende trop bas dans la boîte à crânes, ou carrément lui faire office de couvercle. La partie inférieure qui devait servir de prise et se trouvait abritée dans le reliquaire a clairement été réduite en volume sur une section régulière, peut-être pour justement laisser un peu plus de place aux fragment osseux des ancêtres. L'arrière du cou présente des grandes scarifications triangulaires. Au sommet de la coiffure, une espèce de pédoncule percé servait autrefois à fixer des ornements de plumes, et des clous à têtes de laiton faisant office de pupilles, sont partiellement visibles au niveau des yeux. L'ensemble est recouvert d'une épaisse patine suintante, témoin de nombreuses applications d'huile de palme mêlée à de la poudre de bois de padouk. Comme sur de nombreux objets Fang, la bouche et le nez paraissent un peu rongés, soit suite à des agressions de petits animaux attirés par les offrandes, soit par les prélèvements rituels destinés à faire des "médicaments", soit plus probablement, les deux. Noter : Cette sculpture est accompagnée d'une étude spécifique réalisée par Louis Perrois, chercheur spécialiste des arts du Gabon, qui la rappproche d'autres objets recensés dans les musées et anciennes collections, et atteste de son authenticité en la datant de la fin du XIX° siècle. Historique : Ancienne collection Antonio Ruvolo USA
Fang. (Gabon) Bois. h.: 42 cm avec le tenonAncienne tête gardienne de reliquaire au front bombé surmonté de deux chignons transverses, face concave, bouche projetée vers l'avant, suivant un des archétypes de la statuaire Fang. Elle est supportée par un cou puissant semblant émerger d'un double anneau circulaire, probable évocation des anciens colliers de laiton, et du rang du personnage en portant deux à la fois. Cet artifice sculptural devait également servir à éviter que la pièce ne descende trop bas dans la boîte à crânes, ou carrément lui faire office de couvercle. La partie inférieure qui devait servir de prise et se trouvait abritée dans le reliquaire a clairement été réduite en volume sur une section régulière, peut-être pour justement laisser un peu plus de place aux fragment osseux des ancêtres. L'arrière du cou présente des grandes scarifications triangulaires. Au sommet de la coiffure, une espèce de pédoncule percé servait autrefois à fixer des ornements de plumes, et des clous à têtes de laiton faisant office de pupilles, sont partiellement visibles au niveau des yeux. L'ensemble est recouvert d'une épaisse patine suintante, témoin de nombreuses applications d'huile de palme mêlée à de la poudre de bois de padouk. Comme sur de nombreux objets Fang, la bouche et le nez paraissent un peu rongés, soit suite à des agressions de petits animaux attirés par les offrandes, soit par les prélèvements rituels destinés à faire des "médicaments", soit plus probablement, les deux. Noter : Cette sculpture est accompagnée d'une étude spécifique réalisée par Louis Perrois, chercheur spécialiste des arts du Gabon, qui la rappproche d'autres objets recensés dans les musées et anciennes collections, et atteste de son authenticité en la datant de la fin du XIX° siècle. Historique : Ancienne collection Antonio Ruvolo USA
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