François BOUCHER (Paris 1703-1770) « L'Assomption de la Vierge » Sur sa toile d'origine, camaïeu de brun 142 x 72 cm. 200 000/300 000 Accidents. Provenance : — Vente après décès de Jean-Baptiste DESHAYS, peintre du Roi, Paris, rue Neuve des Petits Champs, 26 mars 1765, n° 122. (Acquis par l'architecte de WAILLY 15 livres 19 sous) ; — Vente de WAILLY, Paris, 24 novembre 1788, n° 50 (décrit à tort comme étant une Annonciation) ; — Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, 14 juin 1946, (Me BAUDOIN) n° 28, reproduit pl. III… Bibliographie : — A. Ananoff, François BOUCHER tome II, Lausanne et Paris, 1976, n° 526, reproduit fig. 1464 ; — A. Ananoff, L'opéra completa di BOUCHER, Milan, 1980, n° 553, reproduit ;Catalogue de l'exposition François BOUCHER 1703-1770, New York, Detroit et Paris, 1986-1987, cité pp. 298 et s. et sous la note 2. Les raisons pour lesquelles François BOUCHER aborda la peinture religieuse au début des années 1750, restent encore obscures : désir de réorienter sa carrière vers le grand genre, rivalité avec Carle van LOO discussions avec son gendre DESHAYS, le rénovateur de la peinture d'histoire ou propre cheminement intérieur (BOUCHER tombe gravement malade en 1757), on ne sait. Toujours est-il qu'il peignit son premier chef d'œuvre dans le genre de 1750 avec l'Adoration des Bergers peint pour la Pompadour au château de Bellevue (aujourd'hui au Musée de Lyon). L'aboutissement de sa carrière est probablement les deux grands tableaux qu'il peignit entre 1762 et 1764 pour la nouvelle église de Versailles. Notre Assomption se situe très probablement entre ces deux dates, vers 1758-1760. C'est la datation qui est proposée par Alastair LAING pour la version d'Edimbourg. Alastair LAING (in Catalogue de l'exposition François BOUCHER 1986-1987 cité supra) rapproche notre tableau de deux autres versions de l'Assomption peintes par BOUCHER. — le tableau conservé à la National Gallery d'Edimbourg (Toile, 127,5 x 74,5 cm ; inconnu de Ananoff ; voir le catalogue de l'exposition BOUCHER cité supra 1986-1987, n° 76, reproduit) — le tableau du Musée des Beaux-Arts de Dijon (Toile 112 x 61 cm ; voir A. Ananoff, cité supra, n° 527, reproduit). Ces trois tableaux, d'un format vertical habituel, trop grands pour être de simples esquisses malgré le caractère très libre de leur exécution sont comme une série ; le nôtre le seul en camaïeu est le premier des trois, le plus proche de l'Assomption de DESHAYS peinte en 1758 pour l'église de Bellefonds près de Rouen (voir M. SANDOZ, Jean-Baptiste DESHAYS, Paris, 1977, n° 50, tableau perdu mais connu par l'esquisse du Musée de Minneapolis n° 50 Ba, reproduit), les deux autres colorées ont une iconographie plus marquée par le thème de la Glorification de la Vierge. La destination de ces tableaux nous est inconnue : Alastair Laing, ayant établi que notre esquisse ainsi que celle d'Edimbourg provenaient de la vente Deshays, pense qu'une destination familiale est probable. Il n'exclut pas une commande de la Pompadour liée à son retour vers une forte piété. La provenance de Wailly peut aussi faire penser à la commande de Saint Sulpice.
François BOUCHER (Paris 1703-1770) « L'Assomption de la Vierge » Sur sa toile d'origine, camaïeu de brun 142 x 72 cm. 200 000/300 000 Accidents. Provenance : — Vente après décès de Jean-Baptiste DESHAYS, peintre du Roi, Paris, rue Neuve des Petits Champs, 26 mars 1765, n° 122. (Acquis par l'architecte de WAILLY 15 livres 19 sous) ; — Vente de WAILLY, Paris, 24 novembre 1788, n° 50 (décrit à tort comme étant une Annonciation) ; — Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, 14 juin 1946, (Me BAUDOIN) n° 28, reproduit pl. III… Bibliographie : — A. Ananoff, François BOUCHER tome II, Lausanne et Paris, 1976, n° 526, reproduit fig. 1464 ; — A. Ananoff, L'opéra completa di BOUCHER, Milan, 1980, n° 553, reproduit ;Catalogue de l'exposition François BOUCHER 1703-1770, New York, Detroit et Paris, 1986-1987, cité pp. 298 et s. et sous la note 2. Les raisons pour lesquelles François BOUCHER aborda la peinture religieuse au début des années 1750, restent encore obscures : désir de réorienter sa carrière vers le grand genre, rivalité avec Carle van LOO discussions avec son gendre DESHAYS, le rénovateur de la peinture d'histoire ou propre cheminement intérieur (BOUCHER tombe gravement malade en 1757), on ne sait. Toujours est-il qu'il peignit son premier chef d'œuvre dans le genre de 1750 avec l'Adoration des Bergers peint pour la Pompadour au château de Bellevue (aujourd'hui au Musée de Lyon). L'aboutissement de sa carrière est probablement les deux grands tableaux qu'il peignit entre 1762 et 1764 pour la nouvelle église de Versailles. Notre Assomption se situe très probablement entre ces deux dates, vers 1758-1760. C'est la datation qui est proposée par Alastair LAING pour la version d'Edimbourg. Alastair LAING (in Catalogue de l'exposition François BOUCHER 1986-1987 cité supra) rapproche notre tableau de deux autres versions de l'Assomption peintes par BOUCHER. — le tableau conservé à la National Gallery d'Edimbourg (Toile, 127,5 x 74,5 cm ; inconnu de Ananoff ; voir le catalogue de l'exposition BOUCHER cité supra 1986-1987, n° 76, reproduit) — le tableau du Musée des Beaux-Arts de Dijon (Toile 112 x 61 cm ; voir A. Ananoff, cité supra, n° 527, reproduit). Ces trois tableaux, d'un format vertical habituel, trop grands pour être de simples esquisses malgré le caractère très libre de leur exécution sont comme une série ; le nôtre le seul en camaïeu est le premier des trois, le plus proche de l'Assomption de DESHAYS peinte en 1758 pour l'église de Bellefonds près de Rouen (voir M. SANDOZ, Jean-Baptiste DESHAYS, Paris, 1977, n° 50, tableau perdu mais connu par l'esquisse du Musée de Minneapolis n° 50 Ba, reproduit), les deux autres colorées ont une iconographie plus marquée par le thème de la Glorification de la Vierge. La destination de ces tableaux nous est inconnue : Alastair Laing, ayant établi que notre esquisse ainsi que celle d'Edimbourg provenaient de la vente Deshays, pense qu'une destination familiale est probable. Il n'exclut pas une commande de la Pompadour liée à son retour vers une forte piété. La provenance de Wailly peut aussi faire penser à la commande de Saint Sulpice.
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