Gala DALI, née Elena Dmitrievna Diakonova (1894-1982) femme (1917) de Paul Eluard puis (1932) de Salvador Dali. Lettre autographe signée «V. Gala», [vers 1925 ?], à son ami Joë Bousquet; 2 pages petit in-fol. (déchirure réparée avec petit manque).Rare lettre sur sa vie avec Paul Eluard et ses goûts littéraires.«Il est très probable que nous vivons plus seuls que vous même. Nous sommes toujours face-à-face Paul et moi, moi et Paul; parfois cette petite bête, dont je ne sais pas écrire le nom, mais qui mange les noisettes sur mon pied comme vous le voyez, nous accompagne dans nos promenades. À part cela les monstres dans les rues, ici avec nous et partout ailleurs. Enfin les montagnes que je déteste et qui n'ont qu'un faible mérite c'est d'être parfois plus grandes que les hommes. Je n'aime pas du tout les idées, ni les tendances de Milosz (à part quelques rares vers). Plus encore - il m'irrite particulièrement par ses pauvres et stupides paroles à propos de la liberté de la femme, d'un Dieu unique, l'Épouse Beth, l'Époux Alpha. Comme on retrouve [avec] joie par ci par là une citation de Goethe, de Baudelaire, de Poe et même de Nietzche, de Flamel. Cela me gêne beaucoup que vous acceptiez cette hostilité pour les images qui sont pourtant la réalité et la vérité, toujours»... Elle lui conseille plusieurs ouvrages (dont Hoffmann, Tchekhov...). Elle termine en l'assurant de son intention d'aller lui rendre visite et ajoute en note de fin de lettre: «La "bête" dont je vous parle a de petits seins sur sa poitrine donc c'est "une"».Librairie de l'Abbaye, 2005.
Gala DALI, née Elena Dmitrievna Diakonova (1894-1982) femme (1917) de Paul Eluard puis (1932) de Salvador Dali. Lettre autographe signée «V. Gala», [vers 1925 ?], à son ami Joë Bousquet; 2 pages petit in-fol. (déchirure réparée avec petit manque).Rare lettre sur sa vie avec Paul Eluard et ses goûts littéraires.«Il est très probable que nous vivons plus seuls que vous même. Nous sommes toujours face-à-face Paul et moi, moi et Paul; parfois cette petite bête, dont je ne sais pas écrire le nom, mais qui mange les noisettes sur mon pied comme vous le voyez, nous accompagne dans nos promenades. À part cela les monstres dans les rues, ici avec nous et partout ailleurs. Enfin les montagnes que je déteste et qui n'ont qu'un faible mérite c'est d'être parfois plus grandes que les hommes. Je n'aime pas du tout les idées, ni les tendances de Milosz (à part quelques rares vers). Plus encore - il m'irrite particulièrement par ses pauvres et stupides paroles à propos de la liberté de la femme, d'un Dieu unique, l'Épouse Beth, l'Époux Alpha. Comme on retrouve [avec] joie par ci par là une citation de Goethe, de Baudelaire, de Poe et même de Nietzche, de Flamel. Cela me gêne beaucoup que vous acceptiez cette hostilité pour les images qui sont pourtant la réalité et la vérité, toujours»... Elle lui conseille plusieurs ouvrages (dont Hoffmann, Tchekhov...). Elle termine en l'assurant de son intention d'aller lui rendre visite et ajoute en note de fin de lettre: «La "bête" dont je vous parle a de petits seins sur sa poitrine donc c'est "une"».Librairie de l'Abbaye, 2005.
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