Georges AURIC Manuscrit musical autographe signé, Adieu, Ballet ! ; titre et 14 pages in-fol. Rondeau pour le ballet collectif L’ÉventaiL de Jeanne. Ce ballet a été composé pour la mécène Jeanne Dubost par dix de ses amis compositeurs : Maurice Ravel, Pierre-Octave Ferroud, Jacques Ibert, Roland-Manuel, Marcel Delannoy, Albert Roussel, Darius Milhaud, Francis Poulenc, Georges Auric et Florent Schmitt. Darius Milhaud raconte, dans Ma vie heureuse : « Afin de remercier Jeanne Dubost des bons moments qu’elle nous fit passer, nous décidâmes avec Auric, Delannoy, Ferroud, Ibert, Roland-Manuel, Poulenc, Ravel, Roussel et Florent Schmitt, de lui faire une surprise ; nous écrivîmes chacun une petite danse que nous fîmes exécuter dans son salon par les petits rats de l’Opéra ; […] Marie Laurencin amie personnelle de Jeanne Dubost, se chargea du décor ainsi que des costumes en organdi et des coiffures de plumes. Ce fut un si ravissant spectacle que M. Rouché décida de le monter à l’Opéra ». Ce ballet fut créé chez René et Jeanne Dubost, dans leur hôtel de l’avenue d’Iéna, le 16 juin 1927, par six enfants et une ballerine, Alice Bourgat, qui avait réglé la chorégraphie avec Yvonne Franck, dans des costumes et décors de Marie Laurencin Le petit ensemble orchestral était placé sous la direction de Roger Désormière. Pour la reprise à l’Opéra, le 4 mars 1929, dans les costumes de Marie Laurencin des décors furent commandés à Pierre Legrain et René Moulaert ; dans la chorégraphie d’Yvonne Franck et Alice Bourgat, les élèves de l’école de Danse entouraient de toutes jeunes ballerines : Tamara Toumanova, Marcelle Bourgat, Odette Joyeux, Yvette Chauviré, etc L’orchestre était dirigé par J.-E.-Szyfer, et certains morceaux avaient été réorchestrés. Dans ce pot-pourri de dix courts morceaux, cet Adieu, Ballet !, qui a pris ensuite le titre de Rondeau, est l’avant-dernière pièce, entre la célèbre Pastourelle de Francis Poulenc et la Kermesse-Valse de Florent Schmitt. Il s’agit bien d’un Rondeau, avec reprise d’une Ritournelle L’orchestre comprend petite flûte, flûte, hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, trompette, batterie, et les cordes. La pièce commence Très rythmé et vif, en ré, à 5/8, avec 4 mesures qui mènent à la Ritournelle ; suivent une section Très vif à 3/8, reprise de la ritournelle, Très rythmé et vif à 2/4 (galop), reprise, Mouvement de valse lente, avant une dernière reprise de la ritournelle modifiée. Le manuscrit, à l’encre noire et au crayon sur papier à 32 lignes, porte des annotations au crayon bleu et a servi de conducteur. Discographie : Geoffrey Simon, Philharmonia Orchestra (Chandos 2005).
Georges AURIC Manuscrit musical autographe signé, Adieu, Ballet ! ; titre et 14 pages in-fol. Rondeau pour le ballet collectif L’ÉventaiL de Jeanne. Ce ballet a été composé pour la mécène Jeanne Dubost par dix de ses amis compositeurs : Maurice Ravel, Pierre-Octave Ferroud, Jacques Ibert, Roland-Manuel, Marcel Delannoy, Albert Roussel, Darius Milhaud, Francis Poulenc, Georges Auric et Florent Schmitt. Darius Milhaud raconte, dans Ma vie heureuse : « Afin de remercier Jeanne Dubost des bons moments qu’elle nous fit passer, nous décidâmes avec Auric, Delannoy, Ferroud, Ibert, Roland-Manuel, Poulenc, Ravel, Roussel et Florent Schmitt, de lui faire une surprise ; nous écrivîmes chacun une petite danse que nous fîmes exécuter dans son salon par les petits rats de l’Opéra ; […] Marie Laurencin amie personnelle de Jeanne Dubost, se chargea du décor ainsi que des costumes en organdi et des coiffures de plumes. Ce fut un si ravissant spectacle que M. Rouché décida de le monter à l’Opéra ». Ce ballet fut créé chez René et Jeanne Dubost, dans leur hôtel de l’avenue d’Iéna, le 16 juin 1927, par six enfants et une ballerine, Alice Bourgat, qui avait réglé la chorégraphie avec Yvonne Franck, dans des costumes et décors de Marie Laurencin Le petit ensemble orchestral était placé sous la direction de Roger Désormière. Pour la reprise à l’Opéra, le 4 mars 1929, dans les costumes de Marie Laurencin des décors furent commandés à Pierre Legrain et René Moulaert ; dans la chorégraphie d’Yvonne Franck et Alice Bourgat, les élèves de l’école de Danse entouraient de toutes jeunes ballerines : Tamara Toumanova, Marcelle Bourgat, Odette Joyeux, Yvette Chauviré, etc L’orchestre était dirigé par J.-E.-Szyfer, et certains morceaux avaient été réorchestrés. Dans ce pot-pourri de dix courts morceaux, cet Adieu, Ballet !, qui a pris ensuite le titre de Rondeau, est l’avant-dernière pièce, entre la célèbre Pastourelle de Francis Poulenc et la Kermesse-Valse de Florent Schmitt. Il s’agit bien d’un Rondeau, avec reprise d’une Ritournelle L’orchestre comprend petite flûte, flûte, hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, trompette, batterie, et les cordes. La pièce commence Très rythmé et vif, en ré, à 5/8, avec 4 mesures qui mènent à la Ritournelle ; suivent une section Très vif à 3/8, reprise de la ritournelle, Très rythmé et vif à 2/4 (galop), reprise, Mouvement de valse lente, avant une dernière reprise de la ritournelle modifiée. Le manuscrit, à l’encre noire et au crayon sur papier à 32 lignes, porte des annotations au crayon bleu et a servi de conducteur. Discographie : Geoffrey Simon, Philharmonia Orchestra (Chandos 2005).
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