Georges COURTELINE (1858-1929). Manuscrit autographe signé, Lidoire, scène de la vie de caserne, en un acte, [1891] ; 2-13-1 pages in-fol., montées sur onglets en un volume relié chagrin brun, plat sup. avec titre doré en lettres cursives surmonté d’une trompette et de drapeaux français mosaïqués (reliure d’amateur un peu défraîchie, charnières usagées). Manuscrit complet de la première pièce de Courteline. Ce « tableau militaire » en un acte marque les débuts de Courteline au théâtre ; il fut créé le 6 juin 1891 (redonné les 8 et 9) à la fin du septième spectacle (saison 1890-1891) du Théâtre-Libre d’Antoine, dans la salle des Menus Plaisirs, en complément de programme, après Leurs Filles, comédie de Pierre Wolff, et Les Fourches caudines, drame de Maurice Le Corbeiller. Jean-Louis Janvier jouait Lidoire, Alexandre Arquillière était le trompette La Biscotte, André Antoine incarnait l’adjudant Dumont, entourés d’Henri Charpentier, Desmart et Verse. C’est sur l’insistance d’André Antoine que Courteline a adapté au théâtre une nouvelle publiée dans L’Écho de Paris du 10 décembre 1890 : Souvenirs de l’escadron, Lidoir ; dans ses Souvenirs, Antoine rapporte, le 6 novembre 1890, ayant rencontré Courteline à la taverne Pousset : « je le détermine à faire quelque chose, ne fût-ce qu’un acte, pour le Théâtre-Libre où j’ai la conviction que son comique puissant serait une note bien heureuse dans la disette où nous sommes d’auteurs vraiment gais ». Le brave soldat Lidoire est accablé d’ordres absurdes par l’irascible adjudant Dumont. Quand le trompette La Biscotte rentre complètement saoul, Lidoire prend soin de lui, le couche et le borde… mais est finalement puni par Dumont.La page de titre est ainsi rédigée : « Lidoire, tableau militaire en un acte, représenté aux Menus Plaisirs, par la troupe du Théâtre Libre, le 8 Juin 1891 » ; en tête de la page, d’une autre main : La Vie de Caserne. Au verso, Courteline a dressé la liste des personnages, avec le grade de Dumont biffé et corrigé de maréchal des logis en adjudant ; sur le côté gauche, à l’encre violette, André Antoine a noté en regard le nom des acteurs : Janvier/Lidoire, Arquillière/La Biscotte, Antoine/Dumont, Desmart/Marabout, Charpentier/Vergisson, Verse/Le Brigadier de semaine.Le manuscrit est soigneusement mis au net, à l’encre noire, au recto de 13 feuillets de papier ligné, avec les longues et nombreuses didascalies soulignées à l’encre rouge. En haut de la première page, à côté du titre : « Lidoire scène de la vie de caserne, en un acte », Courteline a inscrit cette dédicace : « à mon ami Gaston de Bar, ce manuscrit unique de Lidoire, pourvu de la crasse sacrée des typographes de l’imprimerie Marpon et Flammarion, et écrit, d’un bout à l’autre, de la main de son fidèle G. Courteline ». À la fin du volume, un feuillet rapporté donne les « ouvrages du même auteur », « En vente à la même librairie » (Marpon et Flammarion) : Les Gaités de l’escadron (3e mille), Le Train de 8 h. 47 (5e mille), Les Femmes d’amis (3e mille), Potiron (3e mille), et « Sous presse Messieurs les Ronds de cuir ». On joint une L.A.S. d’André Roussin à Bernard Blier, pour lui offrir ce manuscrit d’un « grand confrère » en remerciement de son interprétation du rôle de Sébastien dans Le Mari, la femme et la mort (1954).Bibliothèque Bernard Blier (18 mars 1991, n° 79, ex libris).
Georges COURTELINE (1858-1929). Manuscrit autographe signé, Lidoire, scène de la vie de caserne, en un acte, [1891] ; 2-13-1 pages in-fol., montées sur onglets en un volume relié chagrin brun, plat sup. avec titre doré en lettres cursives surmonté d’une trompette et de drapeaux français mosaïqués (reliure d’amateur un peu défraîchie, charnières usagées). Manuscrit complet de la première pièce de Courteline. Ce « tableau militaire » en un acte marque les débuts de Courteline au théâtre ; il fut créé le 6 juin 1891 (redonné les 8 et 9) à la fin du septième spectacle (saison 1890-1891) du Théâtre-Libre d’Antoine, dans la salle des Menus Plaisirs, en complément de programme, après Leurs Filles, comédie de Pierre Wolff, et Les Fourches caudines, drame de Maurice Le Corbeiller. Jean-Louis Janvier jouait Lidoire, Alexandre Arquillière était le trompette La Biscotte, André Antoine incarnait l’adjudant Dumont, entourés d’Henri Charpentier, Desmart et Verse. C’est sur l’insistance d’André Antoine que Courteline a adapté au théâtre une nouvelle publiée dans L’Écho de Paris du 10 décembre 1890 : Souvenirs de l’escadron, Lidoir ; dans ses Souvenirs, Antoine rapporte, le 6 novembre 1890, ayant rencontré Courteline à la taverne Pousset : « je le détermine à faire quelque chose, ne fût-ce qu’un acte, pour le Théâtre-Libre où j’ai la conviction que son comique puissant serait une note bien heureuse dans la disette où nous sommes d’auteurs vraiment gais ». Le brave soldat Lidoire est accablé d’ordres absurdes par l’irascible adjudant Dumont. Quand le trompette La Biscotte rentre complètement saoul, Lidoire prend soin de lui, le couche et le borde… mais est finalement puni par Dumont.La page de titre est ainsi rédigée : « Lidoire, tableau militaire en un acte, représenté aux Menus Plaisirs, par la troupe du Théâtre Libre, le 8 Juin 1891 » ; en tête de la page, d’une autre main : La Vie de Caserne. Au verso, Courteline a dressé la liste des personnages, avec le grade de Dumont biffé et corrigé de maréchal des logis en adjudant ; sur le côté gauche, à l’encre violette, André Antoine a noté en regard le nom des acteurs : Janvier/Lidoire, Arquillière/La Biscotte, Antoine/Dumont, Desmart/Marabout, Charpentier/Vergisson, Verse/Le Brigadier de semaine.Le manuscrit est soigneusement mis au net, à l’encre noire, au recto de 13 feuillets de papier ligné, avec les longues et nombreuses didascalies soulignées à l’encre rouge. En haut de la première page, à côté du titre : « Lidoire scène de la vie de caserne, en un acte », Courteline a inscrit cette dédicace : « à mon ami Gaston de Bar, ce manuscrit unique de Lidoire, pourvu de la crasse sacrée des typographes de l’imprimerie Marpon et Flammarion, et écrit, d’un bout à l’autre, de la main de son fidèle G. Courteline ». À la fin du volume, un feuillet rapporté donne les « ouvrages du même auteur », « En vente à la même librairie » (Marpon et Flammarion) : Les Gaités de l’escadron (3e mille), Le Train de 8 h. 47 (5e mille), Les Femmes d’amis (3e mille), Potiron (3e mille), et « Sous presse Messieurs les Ronds de cuir ». On joint une L.A.S. d’André Roussin à Bernard Blier, pour lui offrir ce manuscrit d’un « grand confrère » en remerciement de son interprétation du rôle de Sébastien dans Le Mari, la femme et la mort (1954).Bibliothèque Bernard Blier (18 mars 1991, n° 79, ex libris).
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