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Auktionsarchiv: Los-Nr. 194

Georges Hugnet (1906-1974). 3 lettres autographes signées à Marcel [Jouhandeau], datant de 1926 et 1931. Les deux premières sont écrites de l’hôpital militaire Gaujot, à Strasbourg. Alors en service militaire dans la cavalerie, Georges Hugnet, 20 ans...

Auction 01.12.2015
01.12.2015
Schätzpreis
800 € - 1.200 €
ca. 870 $ - 1.305 $
Zuschlagspreis:
250 €
ca. 271 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 194

Georges Hugnet (1906-1974). 3 lettres autographes signées à Marcel [Jouhandeau], datant de 1926 et 1931. Les deux premières sont écrites de l’hôpital militaire Gaujot, à Strasbourg. Alors en service militaire dans la cavalerie, Georges Hugnet, 20 ans...

Auction 01.12.2015
01.12.2015
Schätzpreis
800 € - 1.200 €
ca. 870 $ - 1.305 $
Zuschlagspreis:
250 €
ca. 271 $
Beschreibung:

Georges Hugnet (1906-1974). 3 lettres autographes signées à Marcel [Jouhandeau], datant de 1926 et 1931. Les deux premières sont écrites de l’hôpital militaire Gaujot, à Strasbourg. Alors en service militaire dans la cavalerie, Georges Hugnet 20 ans, est admis à l'hôpital, au service de neurologie. Il en sortira réformé. Ces lettres évoquent la brouille de Jouhandeau avec Cocteau et Jacob, au sujet de Maurice Sachs : [circa novembre 1926 :] « Vous devez être avec Cocteau l’homme du jour de Paris. Jean m’a envoyé – à votre sujet – un télégramme désespéré. Je lui ai écrit des choses dures – mais justes. Picasso puis vous – l’épreuve est rude. Pauvre Jean. […] La douleur de Jean fait mal à mon amitié pour lui. Mais je ne puis m’empêcher de vous approuver. » 1er décembre 1926 : « Je reçois lettre sur lettre de Jean – désolé de tout ce qui lui arrive. […] Mais je comprends fort bien que ‘l’esprit parisien’ (comme dit Leiris) qu’il représente vous agace et que les envois réguliers de nouvelles recrues vous aient monté contre lui. Sachs est dégoûtant. Jean lui-même m’écrit qu’il commence à lasser sa tendresse. Le vrai coupable est Max qui accuse Jean d’empêcher une nouvelle étoile parce qu’il juge inepte le roman de Sachs… […] Paul Sabon vaut mieux qu’on ne pense. Ses lettres prouvent de nobles inquiétudes, de nobles préoccupations. […] Jean Aurenche a quitté définitivement Maritain et Cocteau… […] Mon Dieu, que de drames, que d’histoires louches. Je reçois des lettres effrayantes. Ma solitude vaut mieux. […] Tout de même je regrette de ne pas être à Paris pour doucher tous ces faux Robespierres qui agitent des pochettes de soie rouge. » La troisième lettre, du 17 juillet 1931, évoque une brouille entre Hugnet et sa mère au sujet de Marcelle Ferry. [ On joint :] Georges Hugnet Copie autographe d’une lettre adressée à Marcel Jean en août 1939. – Hugnet. « Les géographies des nuages et des vieux murs… » Texte autographe signé de Hugnet, 2 pages à l’encre rouge.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 194
Auktion:
Datum:
01.12.2015
Auktionshaus:
Christie's
Paris
Beschreibung:

Georges Hugnet (1906-1974). 3 lettres autographes signées à Marcel [Jouhandeau], datant de 1926 et 1931. Les deux premières sont écrites de l’hôpital militaire Gaujot, à Strasbourg. Alors en service militaire dans la cavalerie, Georges Hugnet 20 ans, est admis à l'hôpital, au service de neurologie. Il en sortira réformé. Ces lettres évoquent la brouille de Jouhandeau avec Cocteau et Jacob, au sujet de Maurice Sachs : [circa novembre 1926 :] « Vous devez être avec Cocteau l’homme du jour de Paris. Jean m’a envoyé – à votre sujet – un télégramme désespéré. Je lui ai écrit des choses dures – mais justes. Picasso puis vous – l’épreuve est rude. Pauvre Jean. […] La douleur de Jean fait mal à mon amitié pour lui. Mais je ne puis m’empêcher de vous approuver. » 1er décembre 1926 : « Je reçois lettre sur lettre de Jean – désolé de tout ce qui lui arrive. […] Mais je comprends fort bien que ‘l’esprit parisien’ (comme dit Leiris) qu’il représente vous agace et que les envois réguliers de nouvelles recrues vous aient monté contre lui. Sachs est dégoûtant. Jean lui-même m’écrit qu’il commence à lasser sa tendresse. Le vrai coupable est Max qui accuse Jean d’empêcher une nouvelle étoile parce qu’il juge inepte le roman de Sachs… […] Paul Sabon vaut mieux qu’on ne pense. Ses lettres prouvent de nobles inquiétudes, de nobles préoccupations. […] Jean Aurenche a quitté définitivement Maritain et Cocteau… […] Mon Dieu, que de drames, que d’histoires louches. Je reçois des lettres effrayantes. Ma solitude vaut mieux. […] Tout de même je regrette de ne pas être à Paris pour doucher tous ces faux Robespierres qui agitent des pochettes de soie rouge. » La troisième lettre, du 17 juillet 1931, évoque une brouille entre Hugnet et sa mère au sujet de Marcelle Ferry. [ On joint :] Georges Hugnet Copie autographe d’une lettre adressée à Marcel Jean en août 1939. – Hugnet. « Les géographies des nuages et des vieux murs… » Texte autographe signé de Hugnet, 2 pages à l’encre rouge.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 194
Auktion:
Datum:
01.12.2015
Auktionshaus:
Christie's
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